EDEN GAËL WINTER
«La vie ce n'est pas ce que l'on a vécut mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient.» Gabriel Garcia Marquez. | Je m'appelle Eden Gaël Winter. Mon identité est inventée de toute pièce, histoire de me donner l'illusion d'être un personne normale et un bon citoyen au yeux de la patrie américaine. En réalité, je suis bien loin de tout cela: J'ai été trouvé un matin de décembre 2009 dans une rue malfamé de New-York tel un joli cadeau de noël bien emballé dans une couverture crasseuse et une couche de sang séché. Depuis, je suis amnésique. Je suis un fantôme... Je ne fête pas mon anniversaire. A quoi bon? J'ajoute seulement un an à mon âge chaque 31 décembre. Lors de mes examens à l'hôpital, les médecins m'avaient donné approximativement vingt et un ans, cela voudrait dire que j'en ai vingt-deux à présent. Je parle couramment trois langues: l'américain (ma langue maternelle), le français et l'espagnol. Contrairement à mes souvenir, mes connaissances ne se sont pas envolés: c'est le principe de l'amnésie rétrograde, seule ma mémoire déclarative est endommagée. Je sais tout cela car on me l'a expliqué lors de mon hospitalisation, bien sûre, mais surtout grâce à ma documentation personnelle. Je veux devenir chirurgien. C'est but que j'ai enfin trouvé à mon existence, la raison pour laquelle je me bat chaque jour. Je veux sauver des vies, comme on m'a moi même sauvé. Pour cela, je travail d'arrachepied; à la fac ou je suis en première année, comme dans mon job ou je suis embauché le soir; car, si j'ai des subventions financière pour m'aider avec ma maladie, c'est loin d'être suffisant pour assurer mon loyer et le coup de mes études. Je suis un BRAIN SHAKERS... Sinon, j'aime les femmes. Enfin, je crois... Pas que je fus déjà attiré par un garçon, non, mais je ne suis encore jamais tombé amoureux et les aventures d'un soir ne m'intéresse guère. De plus, je ne pense pas que je pourrais apporter quoi que se soit à quelqu'un. Après tout, je ne sais même pas moi même qui je suis... |
★ Je suis amnésique. (Je sais, je me répète et c'est terriblement fâcheux mais je suis bien obligé de le mettre en numéro un... Non?)
★ Mon tatouage noir d'environ 10 cm de longueur au niveau de l'Appendice représentant une clé avec le mot « Eden » entremêlé.
★ Une fine cicatrice qui me parcoure la mâchoire à gauche sur 2 cm de longueur, dernière trace apparente de bastonnade en règle que j'ai du endurer. Je suis quasiment le seul à connaître son existence puisqu'elle est dissimulée sous ma barbe de trois jours. Cependant elle est bien là et tout les jours elle me nargue dans le miroir en me rappelant que jamais je ne serais qui j'étais et pourquoi on m'a volé ma vie..
★ Aussi étrange que cela puisse paraître, je voue une passion folle aux écharpes dégotées sur les marchés. J'en détient une collection de plus de quarante et il m'arrive même parfois d'en nouer trois à la fois autour de mon cou les jours de grand froid..
★ Je suis agoraphobe, je déteste faire les boutiques et me perds dans les galeries marchandes.
★J'adore la faire la cuisine et manger japonais. Par contre, je suis incapable d'assurer les taches ménagères et ai déjà fais exploser une machine à laver.
★ (Attention, cette information est sans doute la plus importante...) Je suis accrocs a la caféine.
Eden mesure dans les 1 mètre 85 pour 80 kilos, juste assez pour être un mannequin. S'il était assez futé ou plus superficiel peut être aurait il remarqué que son corps d'Apolon et sa peau aux nuances dorées auraient fait de lui l'égérie de bien des marques de luxe. Cependant, le jeune homme est à des années lumières de se préoccuper de ce genre de chose ou même d'être en capacité de remarquer à quel point il plait aux femmes.
Il faut dire qu'il a un truc. Un charisme fou, ce genre de charme inexplicable, irrésistible... Peut être à cause de son sourire sincère et chaleureux, de la façon dont ses yeux d'un vert chatoyant soulignés par sa chevelure brune semblent vous rire au nez, celle qu'il a de mordiller sa lèvre inférieure lorsqu'il se perd dans ses pensées ou le fait de le sentir parfois tellement loin de nous. Sa peau au grain fin dégage un parfum sucré comme le pain d'épice. Mais attention mes demoiselles, c'est un homme, un vrai, et l'arôme qu'il peut dégager est naturelle, pas besoin de se tartiner le corps de crème hydratante toute droite sortie de Bodie-shop pour vous faire tourner la tête.
Son style vestimentaire? Il n'en a pas. Adepte de la négligence, Eden peut passer une semaine en oubliant de se raser, voit la visite chez le coiffeur comme une torture (d'où sa coupe mi-longue qui lui mange une partie du visage) et s'habille avec des vêtements qui lui permettent d'être à l'aise: Grandes chemises à carreaux déboutonnées et Marcel blanc ou Tee-shirt col en V aux couleurs passées, veste en cuire ou en velours côtelé, jean délavé et vieilles converses détruites. Cela lui donne des allures de Bobo chic ou de bohème et, il faut le dire, une certaine classe.
Eden est un garçon rêveur, calme et un peu renfermé, ce qui ne lui empêche pas d'avoir le cœur sur la main et une sale tendance à s'écraser pour donner toujours plus aux autres.
Son amnésie a développé en lui une sorte d'innocence ce qui l'amène souvent à être déçus de la race humaine. Il vit dans un monde à part, déteste et chérie à la fois New-york: une ville trop grande, trop bruyante pour lui. Mais c'est aussi celle qui l'a accueillit et son seul point de repère. Il a eut énormément de mal à quitter « la grande pomme » pour San Fransico. Mais le cursus de médecine était bien plus réputé. Actuellement en première année de médecine, il peut passer des heures à étudier et fait passer connaissances, probables petites amies et loisirs en seconde zone. Il en oublie même parfois de manger. Il met corps et âme dans son travail et. rien n'est plus cher pour lui que de réaliser son rêve: devenir chirurgien.
Bien qu'il soit légèrement handicapé aux niveau des sentiments, Eden et aussi très attaché à la famille qui lui a servi de foyer pendant plus de cinq mois et nourrir l'espoir secret d'un jour faire partie d'une famille comme la leur. Parfois, le jeune homme imagine sa vie dans quelque année. Une vie simple, paisible auprès de gens qu'il chéri et qui fonds de lui quelqu'un d'heureux, d'apaisé. Dans ces moments là, on peut, si l'on regarde bien, voir la mer remuer au fond de ses yeux. Alors il prend un crayon, une feuille et dessine ce qui pourrait être des souvenirs ou un avenir meilleur.
résuméEden est retrouvé dans une rue de new-york le 22 décembre 2009 au matin. Le jeune homme et entre la vie et la mort, sa mémoire s'est envolée. Durant plusieurs semaines, il est gardé en observation à l’hôpital, on lui fait suivre des teste ADN et autre pour retrouver son identité et son image passe régulièrement dans les journaux. Aucune de ces recherches aboutissent, il est placé sous tutelle pour quelques mois.
Nous sommes en septembre 2010, le jeune homme quitte son petit nie douillet pour s’installer dans un appartement de banlieue qu'il peut louer grâce à des subventions et travail en tant que barman dans le but de financer ses études à venir.
Eden déménage enfin à San Francisco pour intégrer un fac de médecine dans l'espoir de réaliser son rêve: devenir chirurgien.
MARDI 22 DECEMBRE 2009 « UN JEUNE HOMME RETROUVE AU BORD DE L'HYPOTHERMIE »
Ce n'était pas un article très développé et encore moins une première page mais seulement une information dévoilé en petit caractère dans la rubrique des faits divers. C'était déjà ça et puis après tout, les gros titres allaient bientôt arriver, il le savait. Oh, bien sûre, ce ne serait pas bien méchant, personne ne parlerait, encore moins cette petite raclure. Amnésique qu'ils disaient! Il avait bien de la chance de s'en être sortit vivant celui là, mais bon, il avait toujours eut du cul... Un vrai merdeux jusqu'au bout! Peut être que c'était pas si mal. Si le minet se tenait à carreau, il aurait pas à lui régler son compte...
Il posa le journal sur la table après avoir parcouru les quelques ligne des yeux et tira sur la poignée incrustée dans le bois avant de saisir une vielle paire de ciseaux rouillés. Il repoussa le lourd tiroir en entreprit de découper l'article minutieusement. Les lames couinaient contre le papier du journal et il tirait la langue pour avoir un rectangle bien droit. Puis, il ouvrit le cahier qui reposait à côté de sa bouteille de vin, colla l'article et passa plusieurs fois la pomme de sa main pour lisser les gondoles du papier.
Il admira son œuvre avec satisfaction. JEUDI 14 JANVIER 2010Le jeune homme se réveilla en sueur et essaya avec angoisse de se remémorer le lieux ou il se trouvait. Il lui fallu le temps que ses yeux s'adaptent à la pénombre pour reconnaître sa chambre d'hôpital. Il avait pourtant demandé aux infirmières de ne pas éteindre la veilleuse... Cette petite scène lui arrivait toute les nuits depuis qu'il était arrivé là-bas, c'est à dire depuis plus de trois semaines. Il aurait du s'y habituer pourtant, de toutes façon il n'avait pas d'autre « chez lui ». Mais non, la boule qui s'était logée dans sa gorge enfla encore et il du s'accrocher à ses draps pour ne pas haleter. Le jeune homme grimaça de douleur.
Chaque partie de son corps lui faisaient mal, affreusement mal. Lorsqu'on l'avait trouvé, il avait de nombreuses côtes brisées, la mâchoire fracturée et ses bras relevaient de nombreuses brûlures de cigarettes. Il avait énormément souffrir durant cette torture mais il ne s'en souvenait pas. Il ne se souvenait de rien. Cela faisait trois semaine que son visage passait dans tout les journaux, ses empreintes digitales et son ADN avaient été comparées à toutes les personnes disparue depuis les deux dernières années; en vain. A croire qu'il n'avait jamais existé pour personne et ça, c'était ce qui faisait le plus mal. Les seules informations où il pouvait éventuellement se raccrocher étaient les suivantes:
1)Il était un homme
2)Il avait approximativement vingt et un ans
3)Il savait parler couramment trois langues: l'américain (sa langue maternelle), l'espagnol et le français.
4)Selon les médecins, son amnésie n'était pas passagère ou due à un choc émotionnel, sa mémoire déclarative était endommagée, ses souvenirs ne reviendraient pas.
5)Cependant, d'après les évaluations psychologiques qu'il avait dut passer, « il était en état de choc mais pas psychologiquement atteint ». Génial, vraiment!
En fin de matinée, on tapa timidement à sa porte. C'était Gaëlle, une des infirmières qui s'occupaient de son cas et celle avec qui il avait le plus sympathisé. Ils se saluèrent poliment puis elle se dirigea vers lui et lui tendit un dossier avant de répondre à sa question d'une voix pleine d'excuse:
« C'est les papier que tu doit remplir pour ta nouvelle identité. Tu as rendez-vous demain à la mairie pour les officialiser et prendre tes empreintes. Je suis désolée... »
Silence.
« Hé, ça va?
-Oui, c'est juste que je ne sais pas trop quoi faire. Un nom ça ne s'improvise pas comme ça tu sais... Et si ce que je choisissais n'allais pas? Et si...
-Eden, le coupa-t-elle. Ça me semble parfait. Et puis, ce mot fait déjà partit de toi, non? »
Il esquissa. Nouveau silence.
« Il faut un deuxième prénom. Ça ne te dérange pas si je choisis Gaël?
-Non bien sûre! C'est... Ça me touche beaucoup! Je...
-Tu sais, tu es la première personne avec qui je me suis sentis un peu en sécurité. Tu es la seule avec qui je m'entends aussi bien alors... Ça fais aussi forcément partie de moi non? »
Elle lui sourit.
« Et pour le nom de famille?
-Winter.
-C'est pas très original...
-Tu as mieux?
-Non. Eden Gaël Winter alors... Ça me va! »
Ce n'était pas vrai. Ce n'était pas totalement faux nom plus. Ce nom n'était pas le sien mais au moins, il lui ressemblait.
« Et après?
-Tu sera placé sous tutelle dans un famille d'accueil pendant quelque mois, le temps que tu te réhabitues, tout ça. Après tu recevras sûrement des aides des associassions de l'hôpital ou de la mairie pour vivre seul, dans un appartement à toi, suivre des études ou travailler... Tu sais ce que tu aimerais faire?
-Je crois que j'aimerais faire médecine. Sauver des vies, me rendre utile...
-Ce n'est pas la seule solution pour se rendre utile tu sais?
-Oui, mais pour l'instant je n'ai rien trouvé d'autre. »
Le lendemain donc, il présenta le dossier remplit avec soin grâce à l'aide de Gaëlle, il trempa ses indexes dans l'encre, ouvrit gentiment la bouche pour le prélèvement d'ADN, se fit prendre en photo en silence et s'habitua à ce qu'on l'appelle avec un nom de paradis.
VENDREDI 26 AOUT 2011« Dernier appel pour le vol 3 649 en direction de San Francisco... »Eden saisit sa valise et regarde une dernière fois par la grande baie vitrée de l'aéroport avant de s'engager sur la passerelle qui mène à l'avion. La boule d'angoisse à reprit sa place au font de sa gorge.
Good bye New-York!Prénom/Pseudo : Ella. Âge : 15 ans. Célébrité sur l'avatar : Marc André Grondin. Personnage : Scénario Code du règlement : Melt Your Popsicle. Comment avez-vous connu le forum ? Par Prisca :3. Autres commentaires ? Le forum est magnifique et j'ai hâte de commencer le RP. | |
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