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 I'm addicted, I'm addicted to you (Prisca & Eden)

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MessageSujet: I'm addicted, I'm addicted to you (Prisca & Eden)   I'm addicted, I'm addicted to you (Prisca & Eden) EmptySam 3 Déc - 22:53

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Suite du début : QUAND EDEN SE REND COMPTE QUE LES ROSES ONT DES ÉPINES


Eden claqua la porte de sa chambre, jeta violemment son sac contre un mur et s'effondra sur son lit sans même prendre la peine d'enlever ses chaussures. Allongé sur le dos, le souffle court il se perdit dans la contemplation du plafond jusqu'à ce que sa respiration redevienne régulière. Ce début de journée à l'université n'avait pas été bon , oh non. Il avait loupé son devoir de connaissance et pas réussi à intégrer le moindre mot du cour théorique... Pourtant, les études étaient sa passion, sa raison de survit, alors comment allait-il supporter la soirée au Bloodhound? Dans moins de deux heures il devrait subir la foule, le bruit constant, la musique trop forte et l'odeur de l'alcool. Cette simple perspective lui foutait encore plus le bourdon...
Le jeune homme grogna et bascula son corps sur le côté. Il avait envie de hurler cette boule qui ne voulait plus quitter sa gorge depuis plusieurs semaines, de s'arracher les cheveux et de frapper les murs. Au lieu de cela, il se massa les tempes pour essayer de se calmer. Non, ça n'allait pas du tout. Il était fatigué, de mauvaise humeur constante et un rien l'agaçait. Pour tout dire, il détestait lui même son comportement... Le jeune homme soupira longuement et tenta une nouvelle fois de se persuader qu'il avait seulement besoin d'un peu de repos. En effet, il refusait de faire un rapprochement qu'il trouvait trop facile et d'admettre ce qui était pourtant évident: son attitude lunatique coïncidait parfaitement à sa dispute avec Priscadorya. Mais c'était accorder trop d'importance à la jeune femme, c'était souffrir de la réaction blessante qu'elle avait eut , c'était se soumettre à ce qui fait peur, à ce qui fait mal...
Non, Eden se fichait bien d'elle, il n'avait pas besoin de sa présence, il trouvait seulement idiot la façon dont ils s'étaient quittés. Ils auraient pu devenir de très bons amis... Oui, c'était totalement idiot!
Eden regarda sa montre, déjà une demie heure passée à ne rien faire. Il songea un instant à se mettre au travail. Mais à quoi bon, il savait que toute façon il serait incapable de se concentrer. Autant profiter de ses dernières minutes de répit...
Le jeune homme se força finalement à se redresser pour saisir sur sa table de chevet, un petit livre aux pages cornés et jaunis par le temps. C'était une vielle édition française d'un recueil de poésie de Louis Aragon qu'il avait trouvé pour trois fois rien dans une broquante. Décidément, les américains n'avaient pas idée de la beauté des vers du poète, surtout dans sa langue originale... Eden tourna la couverture et la page de garde pour porter à ses yeux un refrain qu'il connaissait bien:

« Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire ,
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer,
S'y jeter à mourir tous les désespérés,
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire.

À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé,
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent,
L'été taille la nue au tablier des anges,
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés... »
Mais déjà, ce n'était plus les yeux d'Elsa, mais ceux de Prisca qui brillaient au-dessus de la mer et les pensées du jeune homme, sans même qu'il ne s'en rende compte s'étaient déjà aventurées dans le souvenir de la dernière après-midi passée à ses côtés. Elle lui avait dit bien aimer Aragon sans vraiment connaître ses œuvres. Comme il aurait aimé lui réciter ces vers en ce moment, lui faire partager son amour pour la littérature française... C'était décidément vraiment trop bête. Puis il revut ces même yeux, blessés, brillant cette fois de colère lorsqu'elle lui avait dit ces mots : « Laisse-moi. Je ne veux plus que tu t'approches de moi. ». La demoiselle portait en ce moment encore l'écharpe qu'il lui avait prêté. Elle ne lui avait toujours pas rendu et il n'osait pas lui réclamer. Il avait peur que Priscadorya prenne cette demande comme un terme à leur relation. Et puis si elle ne lui restituait pas d'elle même cela voulait dire qu'avoir un de ses vêtements ne la répugnait pas, qu'elle pensait un peu à lui, que peut être elle aussi regrettait leur dispute et qu'un jour elle lui proposerait de se rencontrer de nouveau pour lui rendre son bien...
Eden redescendit immédiatement sur terre et se prit la tête dans les mains.
Putain mais c'est pas vrai ! Arrête de tout le temps penser à elle bordel! Pourquoi tu penses tout le temps à elle?
Ça ne pouvait plus durer, il en avait assez de se demander continuellement ce qu'il avait fait de mal, de se remettre en question. C'était cela qui lui empoisonnait la vie, pas l'absence de Prisca, non juste la réaction soudaine qu'elle avait eut ce soir là. Il fallait qu'il sache, il fallait qu'il entende sa voix... Eden se leva d'un bond de son lit et récupéra son sac contre le mur. Il éparpilla une bonne partie de son contenu sur le sol avant de trouver son téléphone portable. Il n'avait pas le numéro de Priscadorya, bizarrement, ils n'avaient jamais songé à se les échanger, ils arrivaient toujours à trouver l'autre quand ils avaient envie de se voir. C'était comme un jeu, une sorte de rituel. Mais maintenant que la demoiselle se cachait de lui, il fallait utiliser les grands moyens...
Le jeune homme composa le numéro des renseignements et demanda à joindre Mlle Priscadorya Baylen à Cole Valley. Par chance, son téléphone fixe figurait dans la liste et il fût très vite mit en relation avec sa ligne. Au bout de la troisième sonnerie, une boule de stresse commença à germer dans le ventre d'Eden.
Et si elle ne voulait pas lui parler? Si elle raccrochait en reconnaissant sa voix? Pire, si elle était complètement passé à autre chose et n'avait plus la moindre pensée pour leur dispute?
En réalité, il fut presque soulagé quand il entendit le répondeur se déclencher. Il prit une profonde inspiration et s'élança, il détestait laisser des messages:

« Bonsoir Prisca, c'est Eden. Écoute, je trouve vraiment bête la façon dont nous sous sommes quittés la dernière fois. A vrai dire, je n'ai pas vraiment tout compris à ce qui s'est passé. Je ne veux pas me mêler de choses qui ne me regardent pas tu sais, seulement t'aider. Mais si toi tu ne veux pas, je ne vais pas... Enfin, je ne t'embêterais pas avec ça. Bon et bien, tu as mon numéro de portable maintenant, si tu veux me rappeler... Bonne soirée. »

Il hésita un instant avant de rajouter:

« Je t'aime vraiment bien tu sais. »


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MessageSujet: Re: I'm addicted, I'm addicted to you (Prisca & Eden)   I'm addicted, I'm addicted to you (Prisca & Eden) EmptyDim 4 Déc - 14:40

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▲ What a wicked thing to do to let me dream of you

Lundi. Mardi, mercredi, jeudi. Rien, toujours rien, encore et toujours : rien. Un mot simple constitué de quatre lettres inoffensives lorsqu’elles sont séparées. Un mot court, tranchant, blessant. Un mot rapide, qui arrive sans que personne ne vous en ait prévenu. Un mot sans conséquences puisqu’il n’est rien, mais un mot quand même. Et puis un sentiment, un oubli. Un manque. Quel manque ? Vendredi, samedi, lundi, jeudi, mardi, dimanche. La blessure ne se refermait pas, la ligne, l’étendue coupure voyageait, se propageait, se dissipait au fil du temps. Elle gagnait du terrain et prenait de l’assurance : une de plus. Ca ne faisait au final pas si mal, c’était certainement ce qui dans l’histoire était le plus décevant. Le fait que cette enveloppe de douleur bien canalisée ne laissait plus rien entrer. Positif ou mauvais, rien n’était noir ou blanc, et cette fois c’était du bleu qu’elle réclamait. Les yeux posés vers la fenêtre, elle regardait la lumière disparaitre derrière les verres épais d’une frontière transparente, bien qu’existante. Enfermée dans sa prison de murs et de sentiments, elle observait. Elle observait les courbes du soleil couchant, son reflet dans sa chevelure blonde, le rosé des nuages sur ses lèvres pâles et enfin le bleu nuit couvrant tout, du ciel gris à ses rêves. Une première étoile, une seconde, puis plein d’autres. Des milliers d’autres. Une vie possible ailleurs ? C’était probable, pourquoi ici et pas là-bas. C’était probable, mais elle partageait cette idéologie que certaines choses sont faites pour rester secrètes, et qu’aucune autre planète ne méritait d’être abîmée comme la Terre. Abîmée comme elle.

C’était la fin d’une journée. Une de plus, une de moins : question de point de vue. Il y avait néanmoins ce point commun, quelle qu’elle soit, cette journée était la même qu’hier, la même qu’avant-hier et la même que demain. Une journée rythmée par le levé et le couché, les différents repas et les quelques rendez-vous à la salle de bain. Un enchaînement de pas qui trouvait sens parce que l’on appelait ça « vie ». Faire comme tout le monde, obéir à des incapables et régir son existence d’une façon monarchique, pas de place pour le hasard, pourquoi s’encombrer de doutes lorsque chaque action peut être si simplement planifiée. Une démocratie totalitaire, un totalitarisme dont ils étaient conscients sans l’être, tellement clair qu’invisible, insidieux. Préférer son confort à sa liberté. Alors pour Priscadorya, aujourd’hui n’était qu’une journée de moins. Elle s’était habillée parce qu’il le fallait. Un pull épais d’un blanc crème, un pantalon porté serré venant fuseler ses jambes fines, des chaussures plates achetées au dépôt de l’armée Américaine. Elle s’était également coiffée par nécessité, cheveux lavés et peignés étaient en une journée passés d’attachés à libérés. Elle était rentrée tard, préférant attendre la fin de la journée avant de sortir de son bureau pour affronter les touristes et autre population, elle n'était de toute façon pas attendue. Et maintenant, elle était là. Là, là et pas avec lui. Ici, seule encore une nuit.

Le rose passa à l’orange et l’orange au noir, recouvrant San Francisco d’une brume naissante et d’un froid partiel. On y était : c’était la nuit. Moment apprécié des noctambules, moment ainsi appelé nuit parce que plus rien n’y luit. Priscadorya ferma les yeux, fatiguée, mais également ennuyée, elle n’avait pas grand-chose d’autre à faire. Sa manucure était parfaite, elle ne se sentait pas le courage de prendre un bain, ses maux de ventre l’empêchaient de manger et la télévision était un bien pauvre amusement. Eden, que faisait-il ? Pourquoi devait-elle toujours se résoudre à penser à lui. Etait-elle masochiste à ce point ? Quel bien pouvait-elle trouver en l’imaginant dans le lit d’une belle brune à forte poitrine ? Aucun. Mais le fait de penser à lui était rassurant, le fait de penser à ce qui aurait pu se passer. Ce qui aurait pu se passer si la soirée était restée à son apogée, ce qui aurait pu se passer si l’idiot n’avait pas remarqué les stupides marques entourant le poignet gauche de Prisca. Ces marques qui lacéraient son ventre. Ces marques qui peignaient ses cuisses et la faisait pleurer la nuit. Folle ? Certainement un peu. Mais qui n’est pas fou dans le monde actuel ? Quel être peut avouer être absolument sein dans ce monde plein de corruption ?


Вы имеете новое сообщение. Bonsoir Prisca, c'est Eden. Écoute, je trouve vraiment bête la façon dont nous sous sommes quittés la dernière fois. A vrai dire, je n'ai pas vraiment tout compris à ce qui s'est passé. Je ne veux pas me mêler de choses qui ne me regardent pas tu sais, seulement t'aider. Mais si toi tu ne veux pas, je ne vais pas... Enfin, je ne t'embêterais pas avec ça. Bon et bien, tu as mon numéro de portable maintenant, si tu veux me rappeler... Bonne soirée. Je t'aime vraiment bien tu sais. В конце сообщения.

Priscadorya sursauta violemment. Eden, c’était Eden. Oh Eden, pourquoi.. Ses yeux, rivés vers l’extérieur, fixèrent brutalement le téléphone posé au coin du mur, un espace sombre d’habitude vide de vie et de parole. Un bruit aigu annonça dans une langue qu’elle connaissait bien la fin du message. Je t’aime vraiment bien tu sais. Je t’aime vraiment bien mais pas assez pour comprendre que te laisser seule serait la meilleure des solutions. Te laisser seule encore une fois, c’est la seule chose que tu saches faire Priscadorya : rester seule. C’est la seule chose qui te maintient encore en vie. Si tu m’avais, tu me détruirais. De lourdes larmes caressèrent les joues terreuses du fantôme. Je te détruirais. Et alors que tout semblait mort, elle se leva et d’un pas faible se saisit du combiné, répétant à voix basse d’être froide, froide et forte. Avec pour seul réconfort une certaine écharpe d’un bleu des plus tendres, elle appuya sur un certain bouton, d’un certain vert, qui fit sonner un dit téléphone chez une certaine personne. Une tonalité. Deux, puis trois. Priscadorya respirait difficilement, depuis quand le téléphone l’effrayait-elle autant que la foule agglutinée dans la rue ? Et puis une voix : sa voix.

- Bonsoir, je cherchais justement sur internet une adresse à laquelle renvoyer ton.. Ton écharpe.
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MessageSujet: Re: I'm addicted, I'm addicted to you (Prisca & Eden)   I'm addicted, I'm addicted to you (Prisca & Eden) EmptyMar 20 Déc - 16:32


Eden fixa un long moment son téléphone après avoir mis fin à son message, comme hypnotisé par l'écran luisant qui reflétait la lumière de sa chambre, par les courbes des touches ou ces caractères présentés dans un ordre incohérent... En réalité, le jeune homme ne voyait rien de tout cela, il se concentrait sur le mouvement régulier de son buste. Il sentait ses poumons se remplir lentement d'air jusqu'à n'en plus pouvoir et le recracher dans un rythme encore un peu affolé. Bizarrement il se sentait bien, vraiment bien. Il avait l'impression qu'un poids énorme avait enfin quitter ses épaules, que l'enclume qui le clouait au sol venait de le libérer. Il avait conscience d'avoir fait ce qu'il devait, ou plus exactement, ce qu'il pouvait. Maintenant c'était au tour de la jeune femme de faire un pas dans sa direction. Si elle voulait encore de lui, tant mieux, si elle ne se manifestait pas, temps pis... Temps pis pour elle, comme pour lui. Mais dans tous les cas, cette décision ne lui appartenait plus.

Pour plus de précaution, Eden enregistra le numéro de la demoiselle dans la mémoire de son téléphone. Il hésita lorsque l'appareil lui demanda le nom du contact. « Prisca » ou « Priscadorya »? Bien qu'il soit peut habitué à utiliser le prénom de la jeune russe dans sa totalité, il était peut être le plus adapté dans le climat actuel...

Sans qu'il en ai conscience, le ciel de San Francisco avait muté et le paysage aurait presque put être transcendant si le néon de la métropole n'étaient pas en constante activité. Enveloppée par un voile d'un noir profond, la pollution trop présente semblait avoir quitter la ville pour laisser place à des milliers d'étoiles. Une couleur si pure ne pouvait être constituées qu'avec une multitude de nuances, si nombreuses que la grossièreté de l'iris humain était incapable de les distinguer et l'appelait néant: rien. C'était pourtant tellement plus, tellement merveilleux...
« Sometimes there's so much beauty in the world, I feel like I can't take it, and my heart is just going to cave in. Quelques fois, il y a tellement de beauté dans le monde que s'en est insoutenable et je sens que mon cœur est sur le point d'exploser »
Eden ne se souvenait plus vraiment d'où il tirait cette citation. Peut être dans un film, peut être d'avant. Il y avait tellement de chose d'on il n'était pas sure... Mais rien n'était plus claire pour exprimer ce qu'il ressentait en cet instant. Alors le jeune homme laissa à ses yeux le loisir de se perdre dans la voie lactée rêvant furtivement au nombre d'individus qui observaient à cet instant cette même empyrée puis à ceux qui se posait cette même question quelque peu clichée...

Un coup d'œil à son réveil rappela au jeune homme que les minutes s'écoulaient bien trop vites. Il lui faudrait bientôt se rendre au travail même si le courage lui manquait. Il songea à une soirée calme où il pourrait rattraper quelques heures de sommeil au creux de ses draps, mais il avait besoin de son travail et ne pouvait compter financièrement sur personne d'autre que lui même. Le monde réel n'était pas fait pour les rêveurs...

Eden mit quelques instants avant se rendre compte que son téléphone posé à même le sol à côté de lui s'était mit à vibrer. « UN APPEL RENTRANT, PRISCADORYA ». Le cœur du jeune homme fit un bond dans sa poitrine. Elle lui répondait déjà... Il s'empara promptement de l'appareil et appuya sur la touche qui abordait un petit téléphone vert.

« Allo? »

La demoiselle ne s'embarrassa en politesses, elle vint directement aux faits d'une voix froide, presque cassante. Elle voulait son adresse pour lui renvoyer son écharpe. La joie soudaine du jeune homme retomba en flèche pour laisser place à une pointe de déception. C'est ce qu'on appelle communément un ascenseur émotionnel et Eden, lui, s'était écrasé au fond de la cage. Il aurait put lui demander pourquoi elle était si fière et inaccessible, pourquoi sa réaction ce soir là l'avait tant blessée, ce qu'elle lui cachait... Il brulait de la rassurer, lui promettre que tout irait bien, qu'il la protégerait... Mais en avait-elle envie? Avait-elle seulement besoin de lui? Plus le temps passait, plus il en doutait. Priscadorya était si fermée, si rude. Alors il prit sur lui et lui dicta lentement son adresse tout en s'appliquant à camoufler son incompréhension dans une sorte d'indifférence. Au moment de raccrocher, il glissa tout de même:

« Au fait, je viens d'y penser, je travaille tous les soirs au Bloodhound, un bar dans le quartier du South of market. Si c'est plus simple pour toi tu peux aussi passer un soir pour me rendre l'écharpe. Comme je sais que le transport postal n'est pas toujours très fiable, surtout en cette période... Enfin, tu fais comme tu veux! »
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