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| CARTER ★ Life isn't fair for the people who care | |
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| Sujet: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Mar 9 Aoû - 19:24 | |
| Carter Aiden Heavenwood
«I'm hurt, but I'll be fine» | Moi c'est Carter Aiden Heavenwood et j'ai 23 ans, je suis né le 25 mars 1988 ici même à San Francisco. Je viens pourtant d'y ré-emménager avant ça je vivais à New York où j'ai fais une année d'étude dans le stylisme. Je suis célibataire, lui et moi ne sommes ensemble depuis déjà quelques mois, je n'en parlerais pas plus. Effectivement, c'est "lui". Je suis bi et je l'assume totalement, je trouve ça même plutôt cool de pouvoir aller voir des deux côtés. Je suis installé dans un bel appart sur lone moutain qui ne serait surement pas entré dans mes moyens si j'avais été seul. J'ai pas encore trouvé de boulot mais je cherche, mon rêve serait de monter ma propre marque de fringues mais j'ai encore un long chemin à parcourir. J'appartiens au groupe des «You only live once» | ★ La première chose qu'on remarque chez moi, c'est ce grand tatouage que j'ai sur tout le bras droit, à première vue, on dirait une espèce de tâche flasque et colorée, surtout le haut. En vérité ça représente des aliens, des ovnis, la voie lactée et tout un tas de trucs spatiaux quant à mon avant bras, il est beaucoup plus symbolique. On y voit des micros vintage stylisés qui ressemblent à de belles fleurs, une DeLorean qui témoigne de ma passion pour retour vers le futur. ★ Je suis une vraie petite fille pleurnicharde , non vraiment. Il suffit d'une petite contrariété, d'un film trop romantique ou d'une sensation de bonheur pour que je me mette à pleurer et pas quelques petites larmes, non, une vraie fontaine. Bon, c'est très gênant en société mais je peux pas m'en empêcher de pleurer sur l'épaule de tout un chacun. ★ Je ne sais pas si on peut appeler ça une particularité mais je passe énormément de temps à m'occuper de moi, de mon apparence j'entends. Le brushing interminable du matin, le choix des vêtements, les heures de shopping. Cela prends parfois des proportions terribles, il m'arrive de refuser de sortir parce que mes cheveux ne sont pas assez bien coiffés, ou parce que la seule veste que j'ai date de la collection passée... Je me fais peur à moi-même, rien que tout l'argent que je dépense chaque semaine dans des fringues de créateur, car je ne porte que des fringues de créateurs, suffirait à nourrir une famille. ★Oliver Twist, j'ai lu Oliver Twist plus d'une vingtaine de fois. J'ai découvert ce bouquin quand j'avais à peu près onze ans et j'ai jamais su m'en détacher. C'est pas le seul Dickens que j'ai lu, mais c'est le seul qui m'a fait cet effet. Il m'a fait pleurer, rire, réfléchir, grandir. Encore aujourd'hui, je me balade tout le temps avec le seul exemplaire que j'ai jamais eu. Il est tout corné et il y a des marques pages partout qui indiquent mes passages préférés. Surement un de mes biens les plus chers. ★ Après le tatouage, parlons piercing. A l'adolescence, je me suis fait des trous un peu partout pour finalement ne plus rien porter aujourd'hui. Je suis ainsi percé au nez, au labret décalé et à l'arcade. J'ai également les oreilles percées et pour faire comme mon modèle de l'époque, j'ai agrandis mes trous jusqu'à une douzaine de millimètres et non sans douleur. Finalement, je trouve que les plugs ne me vont pas si mal, c'est plutôt original. Le caractère de Carter est assez difficile à cerner car très contradictoire. On pourrait penser que par son passé pas glorieux, le jeune homme serait genre dur, froid et solitaire. Mais il n'en est rien. L'étudiant est toujours très jovial et ne rate jamais une occasion de rire aux éclats. Il est également affreusement câlin pour ne pas dire carrément pot de colle . Pas très intelligent, le New Yorkais se plait cependant dans tout (ou presque) les domaines artistiques ; musique, chant, dessins en tout genres, écriture...C'est un grand sensible et même si il pleure peu, pour un mec c'est quand même pas si mal. Néanmoins, Carter est horriblement feignant sauf quand il s'agit de faire un truc qui lui plaît... comme glander.Ses relations avec les autres sont parfois ambigues, très fusionelles. Parfois trop. En proie à un terrible manque de confiance en lui, le jeune homme a énormément de mal à vivre sans une sorte de modèle. Quand il est avec cette personne, l'étudiant a tendance à calquer ses faits et gestes et même parfois jusqu'à son caractère. Je crois que c'est un truc qu'on appelle la co-dépendance, c'est dur. Et ça le bouffe. Côté coeur, c'est assez difficile à définir. En général, ses copines sont plus des sex-friends que de vraies copines. Les femmes, il y a en a eu peu dans sa vie. La première l'a détruit, la seconde aurait pu le sauver mais comme d'habitude, il a tout fait foirer. Quand aux mecs, il faut mieux éviter d'en parler. Oui, car ouvertement bisexuel, Carter a toujours été attiré par les deux sexes avec peut être une petite préférence pour les hommes, choses qu'il se garde bien de préciser car les filles c'est quand même bien sympa! Les filles... le jeune homme les aiment mais n'a pas énormément de succès bien qu'il soit plutôt séduisant. Champion des relations sans lendemain, voilà longtemps qu'il clame haut et fort "I hate true love", seulement, tout ceci n'est qu'une façade, en vérité c'est un grand romantique. Les études n'ont jamais été sont fort et le New Yorkais a toujours voulu se diriger vers quelque chose d'artistique. Alors pourquoi 2 ans de marketing ? Pour l'avenir, pour avoir un boulot... mais décidément non, il n'y ai pas arrivé et a finalement tout laissé tomber pour se lancer dans le stylisme car oui, aussi étonnant que cela puisse paraître le jeune homme est passioné par le monde de la mode et adore le shopping. D'ailleurs, très autodidacte et même si il a très peu d'experience, Carter songe à lancer sa marque un jour. En proie à de nombreuses addictions (nicotine, caféine...), il ne sort jamais sans son paquet de Winston Lights et a même doublé sa consommation depuis l'an dernier, passant ainsi d'un à deux paquet par jour. Depuis quelques temps, le New Yorkais a recommencé à boire et à sortir, cependant, il tient très bien l'alcool. Il lui en faut des shots pour s'écrouler. Voilà presque deux ans que Carter n'a pas touché à la drogue seulement dans le monde de la nuit, tout peux arriver...mais pour l'instant il reste vigilant. Voilà, en conclusion, l'étudiant est un gros nounours ; un peu marginal, inlassablement feignant, addict à tout un tas de trucs et incapable d'être vraiment heureux. |
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| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Mar 9 Aoû - 19:24 | |
| résumé Je suis né le 25 Mars 1988 à San Francisco, un jour de pluie. Mes parents n'ont jamais fait très attention à moi et j'ai ainsi eu une enfance plutôt solitaire. Rejeté à l'école parce que j'étais trop différent, j'ai commencé à sombrer peu à peu dans une dépression constante. C'était sans compter ma rentrée au lycée qui marquera le début d'une vraie descente aux enfers, je commence à boire, à me droguer. Tout ça à cause de ma naïveté. Je me fais avoir de nombreuses fois, mon coeur d'artichaut me joue des tours. Puis un jour, après être passé près de la mort, je me réveille de ce cauchemar et décide de m'en sortir. Après de nombreux obstacles, je déménage à New-York, étudie le marketing, puis le stylisme et rencontre l'amour de ma vie pour finalement revenir ici, dans ma ville natal.
“Feel, don't think.
Prologue C’est drôle parce que quand on porte un nom comme « Heavenwood », on a tendance à croire qu’on aura de la chance dans la vie. Connerie. C’est pas parce qu’on s’appelle «paradis» qu’on peut pas faire de détour vers l’enfer. Et des détours, putain, j’en ai fait des tas. San Francisco, Californie . 25 Mars 1988 2 :22 amQue peut-il se passer en 22 minutes ? 22 toutes petites minutes, ou comme dirait l’autre qui vient de naître, 22 putain de minutes. Que s’est-il passé avant ces 22 minutes ? San Francisco, Californie 25 Mars 1988 2 :00 amAbigail Bridges, vingt-six ans, plus en cloque y’a pas, hurlait à la mort tandis que des sages femmes s’activaient, lui répétant encore et encore le fameux « poussez ! ». Mais Abigail Bridges pensait à bien d’autres choses. Elle aurait voulu accoucher en pleine nuit, vers…3h du matin peut être et quitte à accoucher pendant la journée, il aurait au moins put faire beau en ce début de printemps. Malheureusement, il pleuvait des cordes…Bizarre non ? Pour une ville comme San Francisco. La jeune femme fixait la fenêtre en retenant ses larmes. Et si elle ne ressentait rien pour son fils ? Et si elle ne l’aimait pas ? Pire encore, et si lui il ne l’aimait pas ? Pfff… Ce n’était pas le moment de penser à ça. Elle l’aimerait plus que tout, il sera son bébé….tout ce qu’elle avait toujours désiré. La souffrance était telle, ses émotions ne purent résister plus longtemps. La jeune maman éclata en sanglot, tandis que la sage-femme posait sur sa poitrine un petit bébé tout rond à la chevelure déjà fournie de mèches blondes. Abby le caressa, l’embrassa et le regarda sous toutes ses coutures. Il était 2 :22, et elle était maman. Oui, elle était maman. Maman d’un petit …Aiden ? San Francisco, Californie 25 Mars 1988 2 :30 amDavid Heavenwood, trente ans, était un homme bien, il avait un travail bien payé, une belle femme et venait d’avoir un fils. Un fils qui ne lui ressemblait pas du tout. Il avait tout pris de sa mère, surtout ses cheveux, qu’on devinait déjà d’un beau blond. Seulement, David Heavenwood ne voulait pas que son fils s’appelle Aiden. Pourquoi me diriez-vous ? Parce que pour David Heavenwood, Aiden (qui faisait penser à Eden) et Heaven dans un même nom ça faisait famille Catho. Parce que chacun sait que chez les Heavenwood, on ne croit en rien. Sauf en nous même. Le jeune papa ouvrit la porte de la chambre et pénétra à l’intérieur, il s’approcha de son épouse qui tenait le petit homme si minuscule dans ses bras, elle lui parlait, l’appelait par ce nom qui lui déplaisait tant. Tout en tendant une main vers la joue de son fils qu’il caressa avec cette peur de blesser qu’ont les pères envers leurs nouveau-nés, David regardait le bracelet accroché au petit poignet, il disait «Aiden Heavenwood». Cela en était trop, il voulait que son fils porte le prénom de son grand-père, ce grand-père qu’il avait tellement aimé, qui le faisait tellement rire…Ce taré. Carter Heavenwood premier du nom. Ce fut plus difficile que prévu de faire changer son épouse d’avis, il s’agissait en effet du prénom qu’elle avait choisi depuis des mois. Sans évidemment demander à son mari ce qu’il en pensait. « On peut toujours l’appeler Aiden et mettre Carter en second prénom ! » mais David Heavenwoood tenait à sa position, en plus Aiden Carter c’était un nom à la con. Son fils porterait le prénom qu’il voulait. Il était papa, oui papa. Papa de Carter Heavenwood, Carter Aiden Heavenwood pour être précis (les femmes sont persuasives…) deuxième du nom. Deuxième vraiment ? Pas si sur. Mais ça, c’est une toute autre histoire. ᴥᴥᴥ Les souvenirs d’enfances sont ceux, dit-on, qui ne s’effacent jamais. Quand on est un marginal, ils sont encore plus encrés, parce que l’enfance est la pire période de notre vie. Fond toi dans la masse. Les gens n’ont que cette expression à la bouche. Mais ça veut dire quoi ? Cacher tes gouts musicaux spéciaux, mépriser la lecture alors que tu te planques tout les soirs sous ta couette pour lire des grands classiques, se moquer des filles qui passent des heures à s’habiller pourtant tu voles les magazines de mode de ta mère … Toutes ces petites choses qui t’empêche d’être toi. De vivre comme tu aurais voulu vivre. Ces petites choses, je ne les ai cachées à personne. Malgré le bizutage, malgré la solitude. J’ai tout enduré, sans un mot, serrant les dents et les poings. Jamais je n’ai levé la main sur un de ces enfants qui prenait plaisir à me faire du mal. Il est difficile d’être la personne qu’on est supposée être. Cette personne je ne l’ai jamais été, je ne sais, à vrai dire, même pas de qui il s’agit. Carter’s diary J’avais ce cahier doré, dans un coin de ma chambre, cadeau de je ne sais plus quelle tante que je voyais une fois tout les cinq ans. Un beau jour, je devais avoir treize ou quatorze ans, j’ai mis la main dessus et j’ai commencé à écrire. De la deuxième année de collège jusqu’au début du lycée, j’y ai raconté mon adolescence sombre et remplie de solitude. Ponctué de tant de souvenirs, pour la plupart douloureux, raturé de partout, témoignant de ma souffrance. Il y a pas mal de pages remplies de trucs sans aucun sens, mon esprit qui divague, mes peurs qui prennent trop de place. Je me souviens bien de la première page, comme une lettre à un inconnu. 24 Février 2001 C’est bizarre d’écrire un journal non ? Il parait que c’est un truc de filles. Dommage, je suis bien un garçon. Je m’appelle Carter Heavenwood, ouais c’est un nom bizarre, et j’ai 12 ans. Dans 1 mois j’en aurais 13. Je ne fais pas de fête, je n’aime pas ça et de toute façon…je n’ai pas d’amis. Non, pas un seul. Même pas un ami imaginaire, rien. De toute façon à quoi ça sert les amis ? Une fois sur deux, ça finit par vous planter un couteau dans le dos. Je suis très bien seul, avec Oliver. Oliver Twist , c’est le meilleur bouquin que j’ai jamais lu de ma vie. Parce qu’Oliver me ressemble. Je ne suis ni orphelin, ni pauvre et je ne vit pas dans l’Angleterre du XIXè mais il me ressemble, ou plutôt, je lui ressemble. Je ne peux partager ça avec personne, parce qu’à l’école, les gosses sont tellement immatures…Oui je sais, je suis un gosse aussi. Mais je suis différent et parfois…ça me fait mal. Pourquoi ? Parce que j’ai beau aimer la solitude, souvent, c’est dur à supporter. Être la « bête de foire », celui qu’on regarde avec dégout, celui qui fait peur, celui avec qui personne ne veut parler. C’est dur, dur d’être différent. Aujourd’hui encore, des abrutis de la classe B ont décrétés que je me fringuais comme une fille, les Converses rouges et les blousons en cuirs sont-ils vraiment réservés aux filles ? Je ne crois pas…Il n’empêche que ces… ces putains de converses rouges je les ai jamais revus, ni mon blouson tout neuf d’ailleurs. La seule chose que j’ai ramené chez moi ce sont des bleus, des égratignures et des bosses. A vrai dire, on me frappe tellement souvent que je ne sens même plus les coups. Je laisse faire, j’attends, demandant de temps en temps s’ils ont terminés. Au final, ça ne dure jamais très longtemps, le fait que je n’y prête pas la moindre attention les dérange, ça ne les amuse plus. En plus, comme à chaque fois, il y a cette fille qui est venu les faire fuir. Je connais même pas son nom mais elle me suit partout en ce moment. C’est louche, j’intéresse personne d’habitude. Après tout, je m’en fous. Je ne sais même pas à quoi ça sert d’écrire dans un journal. Est-ce que ça va m’aider à aller mieux ? Non. Est-ce que ça va me rendre moins seul ?... Non plus. De toute façon, au point où j’en suis …
18 Mars 2001 : Enfin je remets la main sur toi, saleté de journal. Je me demande bien ce qu’il m’avait pris de te planquer derrière le frigo ? Résultat ça fait bientôt un mois que je n’ai pas écris. Tant de choses me sont arrivés, tout d’abord, cette fille qui me suivait partout. Son nom c’est Claire, Claire Miller. Apparemment, elle veut qu’on soit amis, c’est bizarre. Mais j’ai pas forcément envie, elle continue de me coller et m’appelle par mon prénom. Oui je sais, ça pourrait paraitre banal mais personne ne m’appelle jamais par mon prénom. C’est mon anniversaire la semaine prochaine. Claire a décidé de s’infiltrer chez moi, je ne sais pas comment elle sait que je suis né le vingt-cinq mais en tout cas, à mon plus grand damne elle le sait. De toute façon, depuis que j’ai le droit de sortir seul, je ne suis jamais là le jour de mon anniversaire. Je flâne dans les boutiques et ne revient qu’à la nuit tombé. Mes parents croient en général que je vais en cours, puis à une fête préparée avec soin par des amis. Ils sont persuadés que j’ai une vie sociale. Comme je le disais, personne ne s’intéresse réellement à moi. Pas même ma famille. Mais ce n’est pas la peine de se lamenter, je ne pense même pas que ce soit utile à vrai dire. La vraie question est, que vais-je m’offrir comme cadeau cette année ? Je dis moi parce que je n’ai pas de cadeau à mon anniversaire, seulement une enveloppe avec trente dollars à l’intérieur que je trouve à côté de mon lit. C’est pas plus mal, je peux m’offrir ce que je veux. Mais….j’aurais quand même aimé qu’ils me souhaitent un joyeux anniversaire, au moins une fois. Ceci dit, ce souhait est assez égoïste, y’a plus malheureux que moi.
22 Mars 2001 : Je n’ai pas pris la peine d’écrire ces quatre derniers jours, tout simplement parce que je n’avais rien à raconter. C’est enfin mon anniversaire, « enfin ». Comme je l’avais prévu, l’enveloppe était posée sur ma table de nuit, je l’ai ouverte, elle contenait trente dollars. Mes parents sont tellement prévisibles. Je les déteste. Ou peut être pas. J’en sais rien en fait. Mais c’est pas censé marcher comme ça, je suis leur seul fils, ils devraient prendre soin de moi, m’aimer, s’intéresser à ce que j’aime … Non, en fait ma vie me convient. C’que je suis indécis. Il est bientôt l’heure de partir. La meilleure journée de l’année commence, une journée loin de tout. Bon finalement, je t’ai emmené avec moi. Faute d’amis je me confie à du papier, pathétique. Mon cadeau de cette année est à côté de moi, j’ai eu du mal à l’acheter mais je ne sais même pas comment je me suis débrouillé pour trouver un pigeon pareil. J’ai eu du mal parce que c’est un truc qu’on vend pas aux mineurs et avec mon mètre soixante-cinq et mes cheveux en bataille pas moyen de duper qui que ce soit, vraiment ? J’attendais donc tranquillement sur ce même banc quand un homme assez âgé est passé devant moi. J’ai revêtu mon masque de gosse, les yeux pleins de larmes. Evidemment, ça a pris, l’homme m’a ainsi, comme je m’y attendais, demandé « ce qu’il y avait bonhomme ». J’ai répliqué avec l’excuse la plus idiote depuis celle du chien qui a bouffé le bulletin de note, je cite, « Mon papa veut des cigarettes et j’peux pas les acheter et il va s’énerver ». Je fixais mon pigeon avec des yeux suppliants et la seconde d’après, le voilà pas partit m’acheter ce que je voulais. Il est revenu quelques instants plus tard avec un paquet bleu et blanc « mes favorites ! » avant de m’ébouriffer les cheveux et de s’éclipser. Moi qui avait passé des heures à me coiffer… Me voilà donc avec ce paquet de…de…Winston Lights ? Bof drôle de nom. Je suis en train de faire une belle connerie, et y’a des chances que ça ai des répercutions sur mon avenir, si j’ai un avenir. Bon tant pis, après tout, c’est pas la première fois que je fais ça, faisons en sorte que je ne recrache pas mes poumons.
23 Mars 2001 : Voilà, mon anniversaire est officiellement passé, mon précieux et dangereux cadeau a pris place dans un endroit bien précis que je ne confierais même pas à toi journal. Apparemment, Claire est passée à la maison pendant que j’étais sorti. Elle m’a laissé un petit paquet dans ma chambre, j’ai pas envie de l’ouvrir. Maman a essayé de me tirer les vers du nez quand à elle mais je ne lui ai rien dit, tout simplement parce qu’il n’y a rien à dire. Concernant ma petite sortie d’hier riche en émotions et en quintes de toux, j’ai continué à m’acharner jusqu’à arrêter de tousser. C’est surement très con, je le sais. La plupart des jeunes essayent, voient que ça fait mal et ne recommencent pas. Pas tout de suite du moins. Mais j’suis du genre à aimer me faire du mal, y’a qu’à regarder mes bras. Bon, aujourd’hui je dois quand même aller en cours, j’écrirais ce soir, s’il y a quelque chose à dire.
*** Eh bien, j’ai des choses à raconter. J’ai enfin daigné adresser la parole à Claire. Elle est très mignonne et elle s’habille plutôt bien, c’est d’ailleurs de ça que nous avons discuté, enfin surtout elle. Je me contentais d’hocher la tête en ajoutant quelques commentaires. Je ne sais pas si on est amis elle et moi, mais c’était assez bizarre de parler avec quelqu’un comme ça, sans me faire insulter. Claire a déjeuné avec moi et m’a raccompagné puis avant de partir, elle m’a fait un bisou sur la joue et m’a dit de sa voix terriblement énervante « à plus Carty ». Carty, j’me demande bien d’où ça sort. Je devrais surement me réjouir, j’ai 13 ans et je suis déjà blasé, ça s’annonce mal pour la suite.
ON PASSE QUELQUES PAGES, ON PASSE QUELQUES ANNEES, J’AI 15 ANS. 29 août 2003 : Merde. Merde. Merde. J’arrive pas à croire que ça fait déjà trois ans que j’écris dans ce pauvre cahier. En le relisant, j’me dis que j’y ai raconté de belles conneries mais on peut dire que c’était plutôt bénéfique. Le lycée, putain le lycée. Dans quelques jours, j’pourrais dire adieu à l’enfance pour de bon. Même si je considère déjà que j’suis plus un gosse. Dans quelques jours ce sera aussi la fin de ce journal. Bonne ou mauvaise chose, je sais pas. Ce qui est sur c’est qu’après m’avoir accompagné si longtemps j’ai tout de même un peu de mal à m’en séparer mais y’a plus de pages et j’ai la flemme d’en acheter un nouveau. J’trouverais bien quelque chose d’autre pour raconter ma vie. Après tout, qui en a quelque chose à foutre. Je tourne une page au sens propre comme au figuré, compagnon de fortune, voici les derniers mots qui orneront cette ultime page blanche. Oui j’peux être très poète quand je veux. Je m’appelle Carter Aiden Heavenwood, j’ai quinze ans et c’est putain de fatigant de vivre. I’m on the Highway to Hell
L’adolescence, les années lycées. Les “meilleures de notre vie” dit-on. Belles conneries ça aussi. Mes années lycée contiennent tout les pires moments de ma pauvre existence, j’ai même pas envie de m’en rappeler à vrai dire. Pourtant, c’est de ces instants qu’on tire les meilleures leçons de vie, alors pourquoi ne pas faire un retour en arrière, rien que pour se souvenir de la souffrance qui m’a rendue plus fort. En général, je préfère me rappeler des choses les plus terribles, comme cette nuit si spéciale, qui avait pourtant plutôt bien commencé. Bien, façon de parler, disons plutôt comme d’habitude. Ce fut la connerie de trop, la dose de trop, celle qui m’aura remit les pieds sur Terre, celle qui m’aura fait grandir mais aussi celle qui m’a offert un séjour dans le couloir de la mort. 12 DECEMBRE 2007, BAYVIEW, SAN FRANCISCO. «Hé les mecs ! Vous avez pas vu Heavenwood ? P’tit, cheveux violets, percé d’partout ? Non ? » J’suis la pourtant, sur le trottoir d’en face, j’entends Dany mais j’ai pas envie de me lever. Putain qu’est-ce qu’il fait froid. J’ai l’impression que je vais crever, qu’est-ce que je me sens mal. J’arrive pas à croire que j’en sois rendu là, trois ans déjà, trois ans que c’est comme ça. Ma tête me lance et je vos plus très clair. Vite, qu’on me donne ce que j’ai besoin, qu’on me le donne avant que je pète un câble, qu’on me le donne avant que je crève. J’crois que quelqu’un s’approche, c’est Dany ? Impossible de le dire. « Ah bah t’es là ! Allez ! Debout la soirée est pas finie. » Je le sens qui me relève mais je réponds plus de rien, c’est quoi ce qu’il me fout dans la bouche ? Whisky, et merde, j’ai pas soif moi. Bon, dans le pire des cas ça me vrillera encore plus la tête. J’avale rapidement, l’alcool me brûle la gorge. J’me demande bien où Dany m’emmène ce soir, pourtant je sais où on va finir. Mes clopes où sont mes clopes ? Ah les voilà. On se fraye un chemin entre les camés et les putes, comme d’habitude c’est le bordel à Bayview. J’essaye de le suivre mais qu’est-ce qu’il marche vite ! Mes mains tremblent un peu, c’est flippant. « Attends-moi là je reviens, t’as du liquide ? » J’hoche la tête et lui donne tout ce que je trouve dans mes poches, j’ai mon idée de ce qu’il est allé chercher. C’est pas trop tôt, j’commence à être putain de surexcité. La bouteille de Dany est restée avec moi, voilà de quoi me calmer le temps qu’il revienne. J’suis crevé. Vivement que j’ai enfin ce que j’attend depuis un bout de temps, j’commence à me faire peur à moi-même. Tiens, ça faisait longtemps que j’avais pas réfléchi à toutes ces conneries. Pourquoi j’fais ça ? En fait j’le sais même pas. J’arrêterais un jour, mais pas maintenant, j’ai pas envie et y’a de grandes chances que ça me tue. Dans le même genre, un jour j’dirais à Dany que j’ai envie de me l’faire...Plusieurs fois d’affilé et plus tard, j’arrêterais d’me voiler la face et j’m’avouerais que je l’aime. Et merde, le manque me fait dire de ces trucs ! « Tiens attrape ça ! » Dany me tend un petit sachet, voilà ma sauveuse. Toujours là pour me secourir, elle porte bien son nom. Bras à nu, je caresse doucement les coupures que je me suis faite hier soir avant d’enfoncer rapidement l’aiguille dans ma veine. La substance se répand dans mon corps, m’apaise et me plonge dans un faux bien-être, je tombe allongé sur le trottoir. Tout va mieux maintenant, tout tremble autour de moi, j’me sens heureux, même si dans quelques heures tout redeviendra comme avant. Je jette un regard à Dany, il est dans le même état que moi mais je sais qu’une dose ne lui suffit pas. Il me toise et sort autre chose de sa poche. « Ce soir c’est la fête, je savais pas que t’avais autant de fric sur toi mon pote. » Là, je commence à flipper, juste un peu. Je n’ai pas l’habitude d’en prendre autant mais bizarrement quelque chose m’appelle, j’attrape le sachet. Aiguille plantée, tête qui tourne, tout vas très vite. C’est étrange, je ne reconnais pas les effets habituels. Putain, qu’est-ce qu’il m’a donné. C’est à partir de ce moment que je me suis enfermé dans un monde dont je ne sortirais que quelques jours plus tard. J’ai senti une douleur qui s’est propagée dans tout mon corps. Je me suis retrouvé plongé dans l’obscurité, ma respiration devenait plus faible, j’entendais vaguement Dany me parler, comme s’il était à une centaine de mètres de moi. Qu’est-ce qu’il m’arrive ? J’vais crever c’est ça, crever sur un trottoir en voilà une mort pathétique. Aussi pathétique que moi. J’utilise mes dernières forces pour choper Dany par le col et l’approcher de moi. « Appelle les secours j’suis en train de crever connard ! » Une terrible quinte de toux me prit, l’air me manque de plus en plus. Je sens bien que je pars, dix-neuf ans, même pas la vingtaine. Le temps que cet abruti trouve le moyen de téléphoner et j’serais surement déjà loin. J’sens que mes forces me lâchent, terminé. J’crois bien que je suis en train de m’évanouir, la première étape du voyage dirons-nous. Tout ce que j’espère, c’est que Dany ai ne serait-ce qu’une lueur d’intelligence. Peut-être que le peu d’affection qu’il a pour moi le fera se presser. Je l’espère de tout mon cœur.
When it’s time to live and let die Quelques jours plus tard, j’étais tiré d’affaire, de justesse. Je n’ai jamais plus revu Dany, je n’en ressentais ni le besoin, ni l’envie. La came est sortie de ma vie aussi, après six mois de combat acharné. Diagnostic : Toxicomanie, dépendance aux psycholeptiques et aux psychostimulants. Il avait fallu que je manque tout juste de tirer ma révérence pour m’arrêter. Je suis encore un peu fragile, je fais de mon mieux pour me contrôler. Cette soirée m’avait fait prendre conscience de ma naïveté. J’ai beaucoup changé après cela. J’arborais un look plus conventionnel, je me suis mis à bosser sans relâche et j’ai été reçu à Fordham. Exactement ce qu’il me fallait, m’échapper à l’autre bout du pays. Mes parents ont payé cette année d’étude, pour obtenir ça d’eux, j’ai dû les laisser choisir le cursus. Un cursus merdique qui devait m’assurer « un avenir ». Un an, j’ai tenu un an dans cette Fac de catho où j’avais rencontré celle qui deviendra ma meilleure amie et je me suis tiré pour faire ce que j’aime. La mode c’est ma passion, depuis que j’ai une dizaine d’année. Passion un peu passée au second plan quand j’ai troqué l’aiguille de ma machine à coudre contre une tout autre aiguille. Je me suis formé comme j’ai put, j’ai bossé comme un dingue et je nourris toujours le rêve de monter ma propre marque. Dans cette jungle New-Yorkaise, pendant une soirée où l’alcool coulait à flot, j’ai rencontré l’amour de ma vie et je n’exagère même pas. Il n’y a pas de mots pour décrire Maëlys, il est tout, tout ce que je veux, tout ce dont j’ai besoin. Je l’aime à en crever, vraiment. New-York m'insupportait de plus en plus et je ressentais le besoin de m’enfuir avec lui. M’enfuir dans la ville que je connaissais le mieux. San Francisco, Carter-son est de retour. Prénom/Pseudo : Maële ou Brookie. ou tout un tas de vieux surnoms Âge : Treize ans Célébrité sur l'avatar : Dougie Lee Poynter Personnage : Inventé Code du règlement : la lutine confirme Comment avez-vous connu le forum ? Bazzart Autres commentaires ? Buyaaaaaah | |
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Emilia R. Hepburn some old wounds never truly heal,
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| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Mar 9 Aoû - 19:28 | |
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| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Mar 9 Aoû - 19:36 | |
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| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Mar 9 Aoû - 19:37 | |
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| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Mar 9 Aoû - 19:42 | |
| UN HOMO ! Bienvenue à toi. |
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Christofer J. Green admin do you know where
hell is ? inside your head. ▪ messages : 2175 ▪ âge : vingt-quatre ans ▪ célébrité : oliver scott sykes ▪ quartier : sea cliff ▪ situation : en couple ▪ orientation : bisexuel ▪ argent de poche : 45
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Mar 9 Aoû - 19:58 | |
| Maaaaaaaëëëlleeeeee. Bienvenue. C'est drôle, j'écoute le nouveau cd de P!ATD en repeat depuis hier. (a) |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Mar 9 Aoû - 21:19 | |
| Brendon Urie ! Brendon Urie ! Brendon Urie ! *court partout* Bienvenu |
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Ezra C. Fletcher ADMINϟ hell is empty
and all the devils are here. ▪ messages : 723 ▪ âge : vingt-deux ans ▪ célébrité : césar casier ▪ quartier : lone moutain ▪ situation : célibataire ▪ orientation : gay ▪ argent de poche : 11
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Mer 10 Aoû - 4:34 | |
| Bienvenuuuue Bon choix d'avatar |
| | | Invité
Invité
| | | | Invité
Invité
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Shalimar A. Hepburn SHALIMAR
Cause you and I
We were born to die. ▪ messages : 1337 ▪ âge : vingt-trois ans ▪ célébrité : dianna agron ▪ quartier : sea cliff ▪ situation : célibataire ▪ orientation : hétérosexuelle ▪ argent de poche : 20
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Mer 10 Aoû - 21:23 | |
| Awon j'aime aussi le pseudo. CARTOUCHE MA MOUCHE Bienvenue, et bonne chance pour ta fiche. Ps: j'ai finalement décidé de ne pas faire venir Hope ici, du moins tout de suite. |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Ven 12 Aoû - 8:39 | |
| Heavenhood Bienvenue |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Ven 12 Aoû - 18:24 | |
| Cartouche Fini vite ta fiche |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Ven 12 Aoû - 18:26 | |
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| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Ven 12 Aoû - 19:35 | |
| Bienvenue parmi nous Bon courage pour la suite |
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Gabrielle C. Dumoulin ADMIN ϟ hopeful romantic
i don't ever wanna be alone ▪ messages : 2251 ▪ âge : vingt-trois ans ▪ célébrité : hayley nicole williams ▪ quartier : sea cliff ▪ situation : en couple ▪ orientation : toffesexuelle ▪ argent de poche : 149
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Sam 20 Aoû - 17:11 | |
| Le délai de dix jours alloué à la présentation étant écoulé, ta présentation a été déplacée vers les fiches abandonnées. Il te reste deux jours pour te manifester si tu as besoin d'un délai ; dans ce cas, nous remettrons ta présentation dans les fiches en cours. Sinon, ton compte sera supprimé dans deux jours. |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Dim 21 Aoû - 17:38 | |
| Terminé |
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Emilia R. Hepburn some old wounds never truly heal,
and bleed again at the slightest word. ▪ messages : 940 ▪ âge : vingt-trois ans. ▪ célébrité : dianna agron. ▪ quartier : cole valley ▪ situation : fiancée à un homme porté disparu. ▪ orientation : indéterminée. ▪ argent de poche : 1
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Ven 26 Aoû - 18:37 | |
| J'attends la confirmation de Ginger qui doit te céder Dougie, et après je te validerais. En attendant, je déplace ta fiche. |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Ven 26 Aoû - 19:23 | |
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| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Sam 27 Aoû - 11:04 | |
| CARTYCHOUCHERID'AMOURQUEJ'AIMEALAFOLIEDEMONCOEURAMOIMAIS CAVEUTRIENDIREMAISJEM'ENFOUS je veux un lien |
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Shalimar A. Hepburn SHALIMAR
Cause you and I
We were born to die. ▪ messages : 1337 ▪ âge : vingt-trois ans ▪ célébrité : dianna agron ▪ quartier : sea cliff ▪ situation : célibataire ▪ orientation : hétérosexuelle ▪ argent de poche : 20
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Sam 27 Aoû - 11:14 | |
| Coupe ta phrase Sunnia, ça dépasse sur la droite et va sur le fond. |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Sam 27 Aoû - 11:58 | |
| Bienvenue. |
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Emilia R. Hepburn some old wounds never truly heal,
and bleed again at the slightest word. ▪ messages : 940 ▪ âge : vingt-trois ans. ▪ célébrité : dianna agron. ▪ quartier : cole valley ▪ situation : fiancée à un homme porté disparu. ▪ orientation : indéterminée. ▪ argent de poche : 1
| Sujet: Re: CARTER ★ Life isn't fair for the people who care Dim 4 Sep - 7:46 | |
| validée ! Pense à aller rapidement réclamer ton logement et ton emploi ! De plus, n'hésite pas à jouer aux jeux, à flooder un peu et à te connecter sur la chatbox pour apprendre à connaitre les autres. En bref, bienvenue de façon officielle sur The City By The Bay ! Si tu as la moindre question, tu peux contacter le staff. Pense également à voter pour le forum de temps à autres, dont une première fois en cliquant ici, merci. Bon jeu ! |
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| | | | CARTER ★ Life isn't fair for the people who care | |
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