29 ans ★ américain ★ hétérosexuel ★ BRAIN SHAKERS ★ professeur de (au choix) à l'université Avatar négociable ★ Pseudo non négociable LibreRéservéPRIS
Ici, il faudra développer les caractéristiques principales du personnage, ce que vous recherchez en premier. Vous pouvez écrire une histoire plus ou moins complète, ou seulement insérer par points ce qui est important à savoir et laisser le reste libre. C'est à vous de voir quelle liberté vous voulez laisser et quel format de texte vous préférez. Cette section vous appartient entièrement. Une scrollbar apparait si votre texte est plus long que le cadre, donc vous n'avez pas à vous inquiéter à propos de la longueur de ce que vous écrivez ici.
je n'ai pas le temps de terminer le scénario, voici des informations très détaillées sur le personnage extrait de ma fiche.
Spoiler:
résumé
Née d'un père chômeur de longue durée et d'une mère caissière, Ginger a commencé sa vie dans milieu très modeste aux alentours de Petalume. Enfant rejetée par ses camarades, elle a pourtant grandit avec son voisin et complice de toujours, Émile qui la soutenait, vivant une situation similaire. Ils s'étaient fait la promesse de prendre leur revanche sur la vie. Ce qu'ils ont plutôt bien réussit puis qu’après une adolescence très calme ils sont tous les deux devenus professeurs d'université à San Fracisco. A leurs 21 ans, les deux jeunes gens finissent par se mettre en couple pour fonder une famille qui se devait être heureuse et modèle. Et alors que leur mariage est annoncé l'année des 30 ans de Ginger, elle apprend qu'elle est stérile et détruite, annule tout et quitte Émile pleine de remords. Depuis, elle fait des excès, puisqu'il lui arrive notamment très régulièrement d'avoir des rapports sexuels avec une de ces étudiantes.
y'avait tant d'insouciance dans leurs gestes émus, alors quelle importance le nom du bal perdu ?
Ce soir-là, sur le chemin du retour de l'école, Émile et moi n'échangeâmes pas un mot. Pas un seul. Et pourtant, Dieu sait que nous avions pu nous en raconter des choses sur ce chemin que je connaissais désormais par coeur. Nous traversions d'abord le centre-ville puis des terrains vagues et des immeubles abandonnés avant de rentrer enfin dans notre petit quartier. Je me souviens que quatre maisons s'y battaient en duel. La notre, à mon père ma mère et moi, d'une couleur tristement jaunâtre ; celle des Baker, la famille d'Émile, mitoyenne à la nôtre, identique à l'exception de la couleur, rosâtre cette fois. De l'autre côté de la route, derrière un grand portail, une pension sur deux étages, abritant trois familles bien plus modestes encore que nous. Cette maison était le centre de tous mes cauchemars. Émile lui n'en avait pas peur. Émile n'avait peur de rien ; ni des araignées, ni de son père lorsqu'il montait le ton. Sauf de moi lorsqu'il m'arrivait de me mettre en colère - chose très rare. C'était la seule chose. Et à chaque fois que nous sortions de l'école, nous nous attrapions par la main et retournions chez nous, dans notre havre de paix.
Mais pas ce soir. Nous n'avions pas échangé un mot et nos mains ne s'étaient même pas frôlées. Lorsque nous émergeâmes du sentier battu qui débouchait sur la petite place autour de laquelle était disposée nos demeures respectives, il me saisit avec force la main et, sans s'arrêter, il continua tout droit. Nous ne marquâmes aucun arrêt devant notre portail et passèrent notre chemin. Complètement décontenancée par son attitude, je me lassais entraîner avec lui. Nous traversâmes un petit bosquet dont je ne connaissais pas l'existence, jusqu'à nous retrouver dans une minuscule clairière. L'endroit était magnifique et simplement magique. La lumière mourante faisait miroiter les feuilles argentés d'un petit arbuste qui trônait au milieu de l'herbe parsemée de fleurs violettes absolument charmantes. Alors que je découvrais l'endroit avec émerveillement, le garçon finit par me tirer la manche pour m'inciter à m'asseoir dans l'herbe humide. Me fichant bien de l'état de mes vêtements, je continuais à observer, les yeux étincelants, chacune des merveilles de ce paysage. « Pas un mot de ce qui s'est passé aujourd'hui. Promis ? » Avait déclaré Émile coupant court à ma petite séance de découverte. Ce n'était pas une question, pas une proposition, mais bien une obligation. Il était étrangement sérieux ; ce petit garçon que je connaissais depuis toujours avait soudain disparu ; dans son regard, je ne pouvais deviner qu'une tristesse infinie et une véritable honte. Je hochais simplement la tête. Je n'avais pas envie de me ressasser ce qui s'était passé ce matin-là. Pourtant, les images et les paroles du garçon me revinrent en tête sans que je ne puisse rien y faire ...
flashback
« Salut Sybille ; toujours avec ton Emile chéri hein ? C'est toujours vous deux hein ? » Émile s'était retourné et avait adressé un regard noir à l'écolier. Âgé de deux ans de plus que moi, le garçon avait certainement jeté son dévolu sur moi pour la journée. J'étais le souffre-douleur de toute l'école depuis bien longtemps et je m'y était fait. Je posais ma petite main sur l'épaule de mon ami afin de le calmer. Comme pour lui signifier que ce n'était rien, que nous avions connu pire. « Alors comme ça vous faites la soupe populaire ? C'est ma mère qui vous a vus l'autre jour. C'est ça d'être pauvre hein ? Vous êtes pauvre c'est ça ; c'est bien fait pour vous. Vos parents c'est que des bons à rien de toute façon. » J'avais senti qu'il se crispait au fur et à mesure que le petit brun crachait ces imbécillités et j'avais tenté de le retenir. Mais à la fin, rien n'y avait fait. Émile se jetait sur lui et lui balançait sa main sur la figure assez maladroitement. C'est à ce moment qu'un autre élève se jetait sur lui pour lui offrir un vilain coup de pied dans les cotes puis dans le visage ...
fin du flashback
Je laissais ma main caresser le visage du jeune garçon. Il avait un affreux bleu au beau milieu de la joue droite. Son beau visage était complètement défiguré. La bagarre s'était immédiatement arrêté puisqu'aucun d'entre nous ne voulait avoir à faire à Miss Lawrence. Nous aurions eu le droit à la punition du siècle ; nous avions donc préféré ne rien dire et nous séparer de notre propre chef. Mais la bande adverse était tout de même sorti victorieuse ... Si Emile tenait tant à ce que nous ne disions rien à nos parents c'était parce que le sujet que le garçon de l'école avait subitement abordé était un sujet difficile. Oui nous étions loin d'être riche, mais nos moyens nous permettaient de vivre décemment dans nos petites bicoques. Émile et moi avions chacun notre chambre et nous vivions dans des foyers équilibrés, nos familles s'entendaient à merveille et nous vivions. Modestement, mais nous vivions. Pourtant, c'était un sujet délicat à l'école puisque ces petites maisons étaient considérées comme misérables et inhabitables par les citoyens de Petalume. Mais une fois de plus nous ne demandions pas mieux. Avec nos pères chômeurs et nos mères respectivement caissière et femme de ménage, nos menions notre vie, tous ensemble. « Je vais te promettre mieux Mile ... » J'avais prononcé son nom avec un petit accent italien ; du moins c'était la représentation que je me faisais de la langue italienne à cet âge. Je saisis délicatement sa main et la posait sur ma joue. Je posais mon autre main sur la sienne et plongeait mon regard dans le sien. Il comprit et posa lui-même sa main libre sur la mienne. « On sera tous les deux ensembles toutes notre vie. On fera notre vie et on leur montrera à ces gamins ce qu'on a pu faire nous aussi. Qu'on peut partir de ça et finir comme eux. Encore mieux qu'eux. Promis ? » Un léger sourire s'installa sur son visage parsemé de petites taches de rousseurs. Il était si beau sous le soleil de l'après-midi. Il ressemblait à un ange. Je me visualisais que des gigantesques ailes lui poussaient soudainement dans le dos ; de grandes ailes blanches, presque translucides. Je m'imaginais souvent ce genre de truc. Les médecins disaient que je serai comme ça toute ma vie ; dans mon monde et dans ma bulle. Mais moi, je savais que tant que dans cette bulle il y avait Émile, j'étais heureuse. Il lâcha ma main tout en gardant son regard profondément encré en moi. Et avec ces petits doigts il traça une petite croix sur son cœur. « Promis. » C'est à ce moment que je compris que j'étais amoureuse de lui. Et puis au fond ; nous étions des gosses et on se foutait du reste ...
you always hurt the one you love the one you shouldn't hurt at all
En claquant la porte, je dus alerter les sens d'Emile puisque c'était presque s'il ne se jetait pas sur moi. Je savais que j'étais en retard mais à ce point-là ... « Sybille bon sang ! T'as vu l'heure ?! Tu peux pas te permettre de rentrer à cette heure maintenant : il y a encore plein de choses à préparer. Bon ta mère a appelé ... » Et il commença ses annonces habituelles du soir. Il avait sa petite liste sous les yeux, sur son petit carnet vert anis que le lui avait offert deux mois plus tôt pour qu'il puisse s'organiser pour le mariage. Depuis, il ne le lâchait plus. Je sentis comme une bouffée de fierté qui redescendit aussitôt. D'autres choses me torturaient l'esprit. Cette autre chose me torturait l'esprit ... Toujours sur le pas de la porte, mon sac à main sur l'épaule, les mains dans les poches de ma cape beige, les yeux dans le vide, je ne l'écoutait même pas. Il dut parler de la liste des invités qui n'avaient pas confirmé. Du traiteur qui changeait les plats au dernier moment. Quelques minutes après, il s'aperçut de mon indifférence face aux préparatifs de mon propre mariage et stoppa net, d'autant plus que le soir précédant je m'était montrée très enthousiaste, comme tous les autres jours depuis sa demande en mariage.
Ce jour qui avait tout changé dans ma vie ... Ce jour où j'avais enfin eu LA certitude que quelqu'un m'aimait. Jamais en 24 ans je n'avais ressenti cela. Les baisers que j'avais reçus jusque là des autres garçons ne m'avaient pas transporté. Quand enfin Émile s'était décidé à ouvrir les yeux sur mes sentiments à son égard, il y avait déjà eu un pas en avant. Je me souviendrai toujours du soir où nous nous étions embrassé pour la première fois ; ces papillons dans le ventre dont on me parlait depuis si longtemps, ils étaient enfin là. Le rouge m'était monté aux joues et je l'avais enlacée pour sentir son corps près de moi, pour être certaine que c'était bien vrai. Tout avait alors changé.
« Sybille ? Sybille mais qu'est-ce que tu as ? » Il me faisait de grands gestes depuis un moment, mais rien n'avait réussi à me faire réagir. Mes yeux restaient insatiablement rivés sur un objet invisible dont moi-même je n'avais pas connaissance et mon regard vide, aussi vide que celui d'un pantin. Jamais je ne m'étais comportée comme tel avec lui ni avec personne. Il m'était pourtant impossible de bouger. Il me saisit finalement le menton, me forçant à lui faire face, à plonger mon regard dans le sien. En quelques instants, je vis dans ses grands yeux, dans ses si beaux yeux tout ce que je ne voulais pas voir, là, tout de suite : de l'amour, de l'espérance, du courage et surtout beaucoup d'inquiétude sur moi. Enfin, la dernière chose dont j'avais besoin m'apparus comme une évidence : de la fierté, une fierté débordante envers le couple qu'il formait avec moi et en cette union si parfaite à ses yeux. Les yeux brillants et à la limite des pleurs je restais là, quelques instants, à le contempler, à contempler ses yeux que j'avais tant aimé observer depuis notre enfance et cela, pour la dernière fois. Ne trouvant pas de meilleure formulation, je décidais de lâcher trois mots très simple et qui résumaient en tout point ma situation. « Je suis stérile Émile. » La dure vérité était enfin sortie. L'évidente vérité était finalement sortie, scandaleuse, impromptue mais véridique. Dans la soirée, j'étais allée voir le Dr Sheppard seule. Parce qu'elle voulait me voir seule et m'annoncer cette trahison de mon corps. En fait, nous avions fait des tests avec Émile afin d'être certains que l'enfant que nous voulions concevoir n'aurait aucun problème. Et ces tests avaient en fait révélé l'opposé de ce que nous voulions. A cause de moi, jamais Émile ne pourrait l'avoir cet enfant. A cause de mon corps meurtri. Le jeune homme ne réagit pas. Il se contenta de me fixer dans le blanc de l’œil. Alors, comme je l'avais prévu, je le laissais là et me dirigeais vers notre chambre. Sous le lit, je saisis ma valise rouge et j'y fourrais quelques affaires en vrac, sans y porter aucune attention. Beaucoup de pulls et des shorts, du rouge et du jaune, rien qui ne s'accordait. Dans le couloir de notre pavillon, les pas d'Émile se rapprochaient. Je repensais soudain à cette maison que nous avions acheté ensemble après tant d'années de vie commune. Je repensais à notre premier salaire de professeur universitaire, à nos promotions et à cet achat. Cette vengeance sur la vie que nous avions eut. A nouveau, mon compagnon se mit à parler. Je crois qu'il tentait de me rassurer, mais je ne l'écoutais pas ; j'étais à nouveau dans ma bulle, mais cette fois, je l'en avais exclu. Il n'y avait que moi. Lorsque j'eus terminé de ramasser mes affaires, je retournais dans le salon, prête à partir.
C'est là qu'il me saisit le bras et que nous retrouvâmes à nouveau face à face, les yeux dans les yeux. « Sybille ne fait pas ça. Par pitié reste ; je t'aime, je ne survivrai pas à ça. Sybille reste. Je sais que j'ai mis longtemps à te le dire, mais je t'aime. Ce n'est pas assez pour toi ? Malgré ça ... » « Ça ... » Le coupais-je. « Ca c'est important pour moi Émile. Annule le mariage pour moi. Préviens tout le monde que c'est moi, que c'est moi qui fous tout en l'air. Je payerai les frais de remboursements pour le traiteur, la salle et le reste. Qu'ils m'envoient un chèque à l'université. » J'avais énoncé ces différentes étapes avec un naturel déconcertant. Il ne devait pas s'attendre à cela et peu à peu, il avait blêmi. Il n'était plus que l'ombre de lui-même par ma faute. « Je suis sincèrement désolé Émile. Sincèrement ... Ait une belle vie. Adieu. » Afin de mettre fin à cet horrible instant, je claquais vivement la porte derrière et me mis à courir vers mon taxie. Une fois à l'intérieur je lui demandais de me conduire au centre-ville de San Francsco afin d'y trouver une chambre. Quand il mit le contact, je me retournais vers l'entrée du pavillon. Su le pas de la porte, Émile restait planté, les yeux remplis de larmes. Je devinais qu'il tenait un petit objet brillant dans la main et qu'il le laissait tomber par terre. Sa bague de fiançailles. Le taxie démarra et mes doigts effleurèrent ma propre bague. C'est là que les larmes me vinrent enfin et qu'elles se mirent à couler à torrent. Je pleurais comme je ne l'avais fait, sans faire attention au chauffeur qui me dévisageait et serrant très fort ma bague contre mon coeur. Je pleurais Émile, je pleurais mon bébé, mon bébé qui n'aurait jamais la chance de voir le jour et enfin, je pleurais Sibylle. Sibylle était morte. Elle ne pouvait plus exister. Et comme pour me le prouver, j'ouvrais la fenêtre du taxie et, de toutes mes forces, la jetais au milieu de la rue. Sibylle était partie, Ginger avait pris sa place. Sa malheureuse place.
S. Ginger McAllys
Décrire ici le lien entre les deux personnages. Une scrollbar s'affiche si votre texte est plus haut que la bulle, donc pas de panique si vous trouvez que vous avez trop écrit !
Vous pouvez ici, si vous le désirez, expliquer vos attentes quant au joueur qui prendra votre personnage. Si vous n'avez rien à ajouter, utilisez seulement cette section pour les crédits.
(c) banière (tumblr) & icone par aquatilitis (lj)
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Sujet: Re: (M) RYAN GOSLING. pris. Mar 20 Sep - 18:35
Si tu veux toujours d'un ex fiancer ...
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Sujet: Re: (M) RYAN GOSLING. pris. Ven 23 Sep - 20:07
Noooooooooon même dans mes plus beaux rêves personne n'aurait pris mon scénario pendant mon absence Bien sur que je veux de toi, et j'ai vraiment honte de ne pas avoir pu achever le scénario. Je vais te mpotter et te harceler pour éviter les problèmes. ah oui et je t'aime
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Sujet: Re: (M) RYAN GOSLING. pris. Dim 2 Oct - 14:12
SCÉNARIO PRIS
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Sujet: Re: (M) RYAN GOSLING. pris. Dim 2 Oct - 16:31