Aaron Declan Johnston
« tu m’as rencontré à un moment étrange de mon existence. » | Mon nom, vous l'avez sûrement déjà lu. Peut être n'y avez vous pas prêté attention, survolé sans le retenir, mais on l'annote souvent en bas d'articles, dans le San Francisco Chronicle. Aaron Declan Johnston. Occupant maintenant le poste de journaliste, depuis deux ans, dans ce très populaire journal. Plutôt jeune pour ce genre de job ? Hum pas tellement. J'ai eu mon diplôme de fin de lycée avec un an d'avance. Maintenant âgé de vingt quatre ans – né un vingt quatorze février, plutôt chouette comme date -, je commence à sérieusement rentrer dans la vie active. Je me suis fait un nom, gagne considérablement bien ma vie. Métier à femme ? Oui. Malheureusement, je ne suis pas du genre à piocher à droite à gauche parmi ses poitrines opulentes et refaites qui croisent chaque jour ma route. Je suis homosexuel. Refoulé. Enfin je le sais certes, mais ça reste secret, une honte internationale. Groupe : BRAIN SHAKERS
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★ Aaron n'est pas un grand adepte des énormes soirées, des boites de nuit et compagnie. Depuis gamin, il a toujours eu sa petite bande de potes, avec qui il se posait dans un champ ou dans un bar. Un peu de musique, quelques bières, des conversations philosophiques de comptoirs entre coupés de délires qu'eux seuls pouvaient comprendre et le bonheur était parfait.
★ Sans être qualifié de surdoué, Aaron a toujours eu des notes excellentes à l'école. Il a même sauté une classe au lycée, empochant son diplôme de fin d'études avec un an d'avance. Fierté de ses deux parents qui n'avaient jamais poussé très loin leurs études, s'arrêtant au collège. Ce qui développa une forme de jalousie de la part de son petit frère qui lui, semblait plus doué pour sécher les cours qu'autre chose.
★ Aaron, depuis sa fin de collège, ne fume que des clopes roulées. Il ne supporte pas les blondes, allez savoir pourquoi. Toujours avec sa boite en ferraille remplies de cigarettes préalablement roulées le matin dans la poche arrière de son jean. C'est
plus saint d'après lui.
★ Quand il était plus jeune, son rêve était de jouer au baseball, dans l'équipe officielle du texane. Un rêve qui, malgré ses aptitudes en sport ne pu pas aboutir ; au début du lycée, il c'est cassé le genoux dans une bagarre, un règlement de compte et a perdu de sa mobilité. Il n'a aucune séquelle à présent, marche totalement normalement, mais une douleur persiste quand il court.
★ Depuis peu, Aaron a découvert une attirance pour un homme. Rencontre banale qui l'a terrorisé. Lui qui c'était toujours vu finir comme l'américain de base : une femme qu'il n'aime plus mais avec qui il reste marié par habitude, deux ou trois enfants, et un chien qu'il préfère à certains membres de la famille. Aaron n'est pas à l'aise du tout avec son homosexualité, n'arrive presque même pas à réellement se l'avouer à lui même.
En général, les gens pensent que je suis quelqu'un de froid, voire même de méchant. Ce qui est complétement faux. Froid peut être un peu véridique, dans la mesure où je ne suis pas franchement le genre de personne à aller spontanément vers les autres. Soit on vient à ma rencontre, soit il n'y aura pas du tout de rencontre, c'est aussi simple. En fait, les quelques relations que j'ai déjà établies me suffisent amplement. Au lycée, je marchais sur le même schéma : j'avais ma petite bande d'amis, les vrais inséparables, et il était rare quand quelqu'un venait s'incruster parmi nous. On va donc dire que je ne suis pas la sociabilité même. Un peu plus tout de même depuis que je travaille, que j'ai mon poste dans un journal. Besoin de se faire des contacts, d'avoir le bras long pour écrire mes articles. Une fois, on m'a dit que mon apparence froide créait le mystère, et plaisait donc aux nanas. Joke. Quand on me connait réellement, on sait que je ne suis pas ce genre de personne à rester toujours dans son monde. Plutôt sympathique, plein d'humour et d'auto dérision, proche de ceux que j'aime. J'ai cependant parfois besoin de mes moments de solitude. Comme chacun je pense. Mais j'aime rester seul, surtout quand j'écris, pendant des jours parfois.
résuméAaron a vécu la majeure partie de sa vie au Texas, dans le ranch que possédait ses deux parents. Pas vraiment riche, il n'a cependant manqué de rien. A ses dix sept ans, il empoche son diplôme de fin de lycée et part à New York pour intégrer une école de journalisme, grâce aux bourses qu'il avait gagné par cette année d'avance. Il s'installa ensuite à San Fransicso, il y a deux ans, et se trouva une place dans un grand journal.