Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 

 Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Anonymous
Invité


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyMar 29 Nov - 20:07

Sorà Nirinà Denvers

« Abandonnez tous vos sens au plaisir qu'il soit le seul maitre de votre existence. »


Je m'appelle Sorà Nirinà Denvers, je suis âgée de vingt ans, bientôt vingt et un an en décembre, le 26 plus précisément. Je suis née dans l'Amazonie, dans un coin de la forêt, quelconque... Je suis hétérosexuelle et je suis dans le groupe "HAPPILY EVER AFTER". Je suis actuellement étudiante à domicile en littérature et je m'occupe de ma fille de 10 mois ainsi que de mon homme, comme je peux. Je parle Anglais et Espagnol.


Sorà est jalouse maladive. Autant dire que c'est loin d'être voulu. Elle se tue avec sa propre jalousie et pète des crises de malade si Trenton ne lui obéit pas, ou s'il rentre en retard et ainsi de suite. Elle a beau vouloir faire des efforts. Rien n'y fait.
Sorà a la phobie des forêts. Elle ne supporte pas d'en voir, et ne veux pas y entrer dedans.
Sorà à un tic, voir plusieurs... Claquement de langue contre son palet, passage de langue sur ses lèvres, elle lève les yeux constamment vers le ciel, passe sa main dans ses cheveux a longueur de temps, se craque les doigts autant de fois qu'elle le peut.
Sorà passe constamment le balais chez elle. On n'y trouvera pas une saleté, balais, chiffon, serpillière elle nettoie sa maison de fond en comble. La dépression la rend comme ça.
Sorà peut rester des heures et des heures sans ouvrir la bouche. Ni même sans bouger. Elle est aussi discrète et silencieuse qu'une fourmi. C'est l'une de ses particularité.


Sorà n'a pas réellement de psychologie... C'est une fille blessée par la vie, elle se laisse vivre, dans un espoir vint d'être heureuse un jour. Pourtant ce n'est pas ce qui manque... Elle a une petite fille adorable de dix mois, elle a retrouvé l'homme de sa vie et pourtant rien ne va. Elle n'arrive pas à se débarrasser de cette souffrance... Elle est de nature renfermée, elle n'a jamais réellement se mélangé, elle a en général un peu peur des gens mais depuis qu'elle vit en Amérique et surtout depuis qu'elle connait Trenton cette peur lui est partie. Elle est de nature jovial, elle sait faire la fête, s'amuser hurler de plaisir et se foutre en général de tout. mais ça c'était avant. Sorà a beaucoup changé. Aujourd'hui, c'est quelqu'un d'effacé, on ne l'a remarque pas, elle prendre sur elle sans s'affirmer, elle préfère se taire que de dire les choses. elle est d'une jalousie maladive, et n'arrive pas à se soigner. Elle est ultra possessive et s'en mord les doigts. Elle aimerait changer, mais malheureusement, pour le moment c'est impossible. Elle est aussi très têtue, et très rancunière. Elle n'aime pas qu'on se foute d'elle. quand elle a une idée en tête, elle ne l'a pas ailleurs. Elle a beau être discrète, lorsqu'elle pète un plomb, mieux vaut être loin d'elle... Très loin.




Prénom/Pseudo : Baylee
Âge : 22 Pigeons
Célébrité sur l'avatar : Coco Rocha la magnifique
Personnage : Inventé
Code du règlement : Melt Your Popsicle.
Comment avez-vous connu le forum ?Ma Jum qui arrive avec Jared Leto. Tu le touche t'es mort Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  364988687
Autres commentaires ? Super forum Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  364988687
Icones par XX et XX. Bannière par XX.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyMar 29 Nov - 20:07



résumé
Elle est née en Colombie sa mère ayant été enlevé par les terroristes. Conçu par viol, elle vécut pendant quinze ans dans la forêt, avant de pouvoir s'échapper perdant sa mère en contre partie. Une fois en sécurité, on l'envoya dans le Texas là ou sa mère avait grandit. Elle trouva rapidement du boulot, vivant dans sa voiture pourrie ne pouvant pas se payer de studio. Elle passa cinq ans de la sorte. Donc quatre à vivre a moitié chez son meilleure ami, squattant chez lui quand elle le pouvait. Puis un soir ils ont craqué et on couchait ensemble. Trenton parti pensant qu'elle lui en voudrait. Partant pendant un an, il revint un an après pour se faire pardonner. Il apprend qu'elle est maman d'une petite fille Lily, sa fille et depuis ils se sont mit ensemble. Ils viennent tout juste d'aménager sur San Francisco pour tourner la page de la séparation.


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  M8ixa9


[size=10]On connait tous les conséquences d’une guerre, on sait tous ce que cela occasionne… Parfois on s’en sort, parfois on n’y survit pas… Des souvenirs seront alors gravés en nous, indestructible, ils seront là, présent quoi qu’il arrive. Une guerre sa détruit tout espoir de vie, la guerre ça nous consume a petit feu, que l’on y soit impliqué ou pas du tout… On sait qu’elle est présente, là, non loin de nous, parfois on y est en plein dedans… Et parfois la guerre nous suit pendant des années et des années. On ne se doute pas une seule seconde que les gens peuvent être barbares, que parfois on aimerait ne pas être la dedans, on aimerait simplement retourner en arrière et ne plus faire les même erreurs… C’était surement le cas de ma mère… Oui le fait qu’elle ait eu envie de faire sa vie, de faire un voyage de découvrir le monde alors qu’elle n’était seulement âgé de dix huit ans à l’époque. A cet âge là, on ne pense pas de la même façon que si nous en avions trente… On ne peut pas réellement savoir ce que le monde nous réserve, ce qu’il nous laisse… Et elle de toute évidence, elle n’avait pas prévu de vivre l’enfer et de mourir dans d’atroce souffrance… Non, mais cette femme, ma mère a réussi à me rendre heureuse malgré la situation dans laquelle nous vivions…


Année 1989 Colombie dans la forêt.

Il pleuvait à grosse gouttes, la saison des moissons, une pluie torride une chaleur de plomb, des moustiques volaient dans la forêt, alors que cette fille se promenait seule dans ces bois… Là ou elle ne devrait pas être… Elle savait pourtant qu’elle risquait des problèmes, oui la guerre en Colombie, les Guérillas, il y avait tellement de problèmes dans ce pays, et pourtant elle n’arrêtait pas de se dire qu’elle ne risquait rien, qu’elle ne pouvait rien avoir, après tout elle ne dérangeait pas elle ne pouvait avoir de réel problème… Sauf qu’elle se trompait en tout point, elle était suivis depuis le début, elle était suivis par ses gens, ces sauvages, ces terroristes, ces assassins, ces tueurs au sang chaud… Sans même se douter une seule seconde de ce qui se passait, elle ne s’attendait pas a passer les quinze prochaines années à vivre dans a souffrance et la torture… Non… Si elle avait su, elle ne serait jamais entré dans cette forêt elle ne serait même pas allé en Colombie… Non, elle serait resté dans son pays natif, l’Amérique du nord, Los Angeles, une très belle ville… alors qu’elle marchait tranquillement entendant le bruit d’une rivière non loin d’elle, elle entendit d’autre bruits… Des feuilles qui bougent, des bruits de petites brindilles qui se cassent… Elle n’était pas seule et elle le su rapidement. Se figeant en se tournant, elle cherchait du regard si quelqu’un était là, mais personne… Avançant en accentuant le pas pour se dépêcher, elle essaya de faire en sorte de faire demi tour, mais malheureusement pour elle s’était déjà trop tard. Surprise par des hommes armés jusqu’aux dents, elle se figea en sentant alors le premier coup lui tombant sur la tête. Tombant sur le sol, un cri raisonna dans la forêt. Un cri de souffrance, un cri de terreur, un cri qui en disait long sur ce qui était en train de se passer. Alors que la jeune femme se faisait battre et trainer tout le long de son corps sur le sol elle se débattait, elle cherchait a se dépêtre de ses bras musclés qui la tenait fermement elle cherchait simplement a se sortir de ce pétrin, mais malheureusement ce n’était plus possible pour elle. Il était trop tard, elle venait d’être enlevée par des Guérillas. S’il y avait bien quelque chose qu’elle aurait bien aimé ne pas avoir a supporté ces biens tous ces coups que ces types lui assenaient… Elle n’était pas seule, d’autres prisonniers étaient là, d’autres femmes, d’autres hommes… C’était la guerre, et il était clair que retenir des gens en otage ça faisait toujours parler… Mais malheureusement pour eux… Les gens s’en moquait, ils les pensaient déjà morts… En fait, a part s’il y a des élections, les gens se fichent totalement des prisonniers, des gens qui se font enlever par les terroristes… Oui, l’Amérique n’avait presque rien fait pour ma mère… Elle subissait les maltraitances, elle subissait des viols, des abus sexuels de multiples hommes comme toute autre femme qui étaient avec elle. Et c’est comme ça qu’elle fut enceinte de moi… Du quel ? Elle ne saurait le dire exactement, elle ne saurait pas dire de qui elle était enceinte… mais elle s’était aperçu qu’elle était tombée enceinte très rapidement n’ayant plus ces règles… Son ventre grossissant, les nausées s’emparant d’elle… au début les guérillas étaient réticent… mais finalement ils la laissèrent sans la tuer… Après tout, elle n’était pas la seule à être tombé enceinte… Les autres aussi a force de se faire violer… Vivre dans la forêt au milieu de nulle part totalement perdu, sans aucun repère… Coincé et attaché… On ne peut pas dire qu’ils pouvaient s’enfuir si rapidement…


Juillet 1990 Colombie dans la forêt.


Des cris résonnaient dans la forêt, des cris de souffrance de douleur, des cris d’une femme qui était simplement en train d’accoucher dans d’atroce souffrance… La chaleur la rendait totalement folle, la sueur perlant sur son corps, les hommes sur elle pour lui intimer de se taire et appuyer sur son ventre… Les femmes qui elles essayaient de faire de leurs mieux pour empêcher les hommes de trop appuyer sur le ventre, un calvaire, oui, la jeune femme était en train de vivre un enfer… Accouchant d’une petite fille sans le savoir elle faisait de son possible pour sortir l’enfant, ce qui n’était pas chose aisé… Une forêt, aucun instrument stérile elle ne donnait pas chère de la vie de son enfant… Elle avait peur, elle ne voulait pas que son enfant naisse et puisse mourir si rapidement… Mais en même temps elle ne voulait pas de cette vie pour son enfant, vivre en forêt dans la peur, la guerre, la solitude et la souffrance… Les hommes parlant espagnol elle ne comprenait presque rien, elle arrivait à comprendre quelques mots mais rien de bien important, elle ne s’était toujours pas habitué a leurs langue, l’anglais faisant parti de son langage… Le sang coulait, la sueur elle, perlait sur son corps et sur son visage, a moitié redressé les jambes écartaient elle poussait, elle ne faisait que cela, elle poussait pour essayer d’accoucher… Jusqu’au moment ou enfin, l’enfant sorti… Des cris, des pleures, le cordon rapidement coupait elle n’eut pas le plaisir de tenir sa fille dans ses bras. Non cet homme la prit rapidement la regardant avec des yeux brillant. « Ma fille… » Comment pouvait-il être sur que ça soit sa fille ? Après tout tellement d’homme l’avait violé… Mais c’était le chef … Celui qui était passé le plus souvent sur son corps alors pour lui c’était sa fille… L’enveloppant dans une serviette sale il regarda la jeune femme totalement exténuée. « Comment veux-tu l’appeler ? » souffla-t-il dans un espagnol lent et parfait pour qu’elle comprenne ce qu’il était en train de lui dire. Le regardant elle soupira en se redressant totalement blême fatigué par les efforts. « Sorà… Nirinà… » Souffla-t-elle en grimaçant longuement. Prenant la fille avec lui il laissa la mère sur le sol en prenant la petite pour la mettre dans sa tente aménagé pour la poser sur son lit de fortune. « Bienvenue dans mon monde petite Sorà Nirinà… » Voilà comment j’étais née… voilà comment ma vie commença…


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Coco-3-270d61e

On ne peut pas dire que ma vie soit faite de rose et d’eau fraiche, non loin de là, je n’ai même pas eut une enfance normale… L’école, les amis, et tout ce qui s’en suit, moi je ne connais pas… comment le connaitre alors que l’on vit en pleine forêt ? Je me le demande bien, non c’est tout bonnement impossible… D’ailleurs petite je ne comprenais pas beaucoup ce qu’il se passait réellement… pour moi tout était beau tout était rose… Mais j’ai vite déchanté… Même si au début l’homme qui se croyait mon père me pouponné quand j’étais petite, il a vite changé lorsqu’un autre enfant est né… Oui… Il avait tendance a se foutre des gens lorsqu’un autre arrivé… Un frère ? Surement… On ne savait pas, personne ne pouvait savoir… combien avais-je de frère ? Ou de sœur ? Beaucoup mourrait… vivre dans la forêt avec les bêtes venimeuse… On ne savait pas à quoi s’attendre… Si j’étais en vie ? C’était surtout grâce à ma mère qui avait tout fait pour me protéger et faire en sorte qu’il ne m’arrive rien de grave… elle préférait souffrir que de me voir souffrir, elle était courageuse, elle était dur elle ne montrait jamais ses faiblesses… Non s’était une mère parfaite… J’étais plus que fière d’elle, elle était mon modèle… Et si j’avais su j’aurais profité de chaque moment de chaque instant passé avec elle, j’aurais fait de mon possible pour profité de ma mère, celle qui avait vécut près de la moitié de sa vie dans la souffrance… J’étais jeune et je ne comprenais pas tout le temps ce qui se passait autour de moi… Mais ma mère si, et elle savait ce qu’elle avait à faire… Combien d’enfants sont gentils avec leurs parents ? Combien leurs disent merci quand ils les sortent de pétrin dans lequel ils se sont fourré ? Combien leurs sont reconnaissant de leurs avoir donné simplement la vie ? Je me le demande bien … Moi je la remerciais chaque jour même si au fond elle n’avait jamais réellement voulu de moi… Après tout j’étais née d’un viol… et ça elle me l’avait dit des l’âge ou j’étais en mesure de le comprendre. Ce n’était pas chose courant tout de même de naitre d’un viol… Comment l’on peut concevoir d’avoir un enfant d’un viol, d’un moment de souffrance… Avoir ce souvenir constamment avec vous ? Je me le demande bien… au fond… C’était dur tout autant pour elle que pour moi… Savoir que mon père était l’un de ces types qu’il avait abusé de ma mère, qu’il la touchait, qu’il la violé qu’il la battait… tout ceci me répugnait au plus au point et on ne peut pas dire que sa soit franchement ce que je puisse aimer… Je trouvais cela terrible, horrible, mal, lâche… il fallait être idiot pour faire ce genre de chose… Qu’est ce que cela peut procuré de violer une femme ? De la soumettre, de lui faire subir des choses immonde et horrible… De lui montrer qu’elle n’est rien d’autre qu’un simple morceau de viande ? Je me le demande bien… Grandir dans cette forêt c’était l’horreur, mais voyons le bon côté de la chose… Je n’étais pas la seule gamine… Nous arrivions parfois à nous amuser a nous divertir mais ne rêvons pas… ce n’était pas chose aisé… Se fut réellement à l’âge de sept ans que je compris ce que ma mère faisait pour moi, la façon dont elle me protégeait ce qu’elle était réellement obligé de subir… je n’avais pas compris ce qu’il me voulait… ses mains sur mon corps, sa façon de me parler, ses messes basses mes vêtements qui étaient sur le sol, je ne pouvais pas réellement comprendre ce qu’il avait prévu de me faire… Mais quand ma mère était rentré dans la tente quand elle avait hurlé en me sautant dessus pour me blottir dans ses bras … Je n’avais pas tout compris puisqu’elle parlait espagnol… Moi j’apprenais l’anglais et l’espagnol… certes mais a cet âge là mieux vaut commencer par une seule langue… C’est grâce à elle que j’ai échappé au pire, grâce a elle que j’ai pu éviter une souffrance qui m’aurait surement suivis toute ma vie… Mais elle, la souffrance qu’elle vivait… toutes ces choses qu’on lui faisait… si seulement j’avais pu faire quelque chose… je l’aurais fait… Mon enfance fut horrible, tragique… Aucun jouet, internet ? C’est quoi ça ? Un téléphone ? Ne m’en parlait même pas… Une voiture ? Wow, on va trop loin là… Je ne connaissais rien de ce monde là, moi ce que je connaissais c’était la forêt et les bêtes qui y vivaient… Grimper dans les arbres ? Bien sur que je connaissais… Tuer des animaux sauvages ? Bien sur… On m’avait apprit… Malgré que l’on soit prisonnier on nous apprenait a nous défendre des animaux sauvages qui pourrait nous causer un quelconque souci… Mais la guerre, les batailles qu’il y avait entre certains clans… La peur… La nuit sur le sol, les coups de feu retentissant dans la forêt, le froid la nuit… La peur d’être trop faible… La famine… Tout ceci je le connaissais, la saleté, la peur et la terreur… La mort… voir des gens se faire tuer devant moi… Et surtout tuer… Oui car malheureusement, les guérillas n’avaient pas de pitié… non… il ne faut pas croire… ils sont mauvais, ils sont terribles… Forcé les otages à tuer d’autre otages pour montrer a quel point tout le monde est concerné… tenir une arme… Tirer, voir la personne s’écrouler sous notre coup… C’était pire que tout… Mais c’était la vie, c’était celle que je menais là-bas en Colombie nous n’avions pas le choix… Finalement le bonheur… Je ne le connaitrais peut être jamais…


Plus je grandissais et plus je comprenais ce qu’il se passait réellement, on comprenait, les enfants, que le monde dans le quel nous vivions n’était en rien un havre de paix… Non loin de là, ce n’était même, pas normal du tout… Nous étions plus apte a comprendre et bien évidemment comme toute personne qui grandit, nous avions des contraintes… Faire moins de bruit, bossé sur le camp, préparé à manger, faire de son mieux pour s’occuper des guérillas… Comme si nous avions le choix… Il parait que se sont des monstres, les gens disent que ces terroristes sont sans cœur, horrible, et qu’ils sont sans pitié… Certes c’est vrai dans un sens… Mais… Ils avaient tout de même accepté la requête de ma mère. Laquelle ? Qu’elle puisse m’éduquer… M’apprendre à lire à écrire, à compter et j’en passe… J’avais un petit dictionnaire que je lisais, j’avais des livres surement vieux comme le monde mais ma mère faisait avec… Lorsque l’un des groupes d’homme allait dans les villes ou dieu sait ou, ma mère s’arrangeait pour qu’ils ramènent de quoi faire pour moi mais aussi les autres enfants… Ma mère s’occupait de notre éducation… Je ne voulais pas réellement savoir ce qu’elle leur donnait en contre partie, bien qu’au fond… Je savais parfaitement ce qu’elle faisait… Et plus les années passaient et plus les gens mourraient… Soit a cause de maladies, soit a cause des guérillas qui ne se gênaient pas pour les tuer lorsque l’un d’eux ne respectez pas les règles. Autant dire qu’ils ne passaient pas, par quatre chemins… Pourquoi faire après tout ? Nous étions de moins en moins nombreux sur le camp et ma mère et moi étions devenus les plus vieux otages… ou appelé cela comme vous voudrez… Ma mère avait perdu espoir, elle savait que plus personne ne la recherché en Amérique, si quelqu’un l’avait recherché… surement ses parents… Mais comment savoir ou elle était et ce qu’elle était devenu ? Elle faisait le tour du monde… C’était peine perdu… Mais ce fut réellement à l’âge de douze ans que nous commencions a parler de s’évader… Elle partait de temps en temps avec eux, et savait dans quelle direction il fallait partir pour aller vers la ville, vers l’ambassade Américaine… Il nous suffisait d’être rapide, silencieuse et plus maligne… Mais c’était peine perdu pour moi… Certes elle avait toujours ses papiers sur elle, son visa, sa carte d’identité, mais moi… Je n’avais rien de tout cela… Absolument rien… J’étais une inconnu je n’existais pas aux yeux des autres, aucun fichier pour dire que la petite Sorà était bel et bien de ce monde… « Tu te rappelles de ce que je t’ai dis chérie ? » Cette voix, cette douceur, mes yeux se levèrent vers elle en souriant faiblement. Tirant mes cheveux en arrière je soufflais longuement. « Oui… trois kilomètres sur la gauche, puis de là je bifurque vers le bas sur plus de cinq kilomètres… Après je vais vers la droite sur huit kilomètres, puis à nouveau en bas sur près de quatre kilomètres… » « Bien… Parfait et une fois arrivée. » « Je me dépêche de demander ou est l’Ambassade et je fais du plus vite que je peux pour y aller… Mais maman c’est du suicide … On va se faire tuer… Ils vont nous rattraper… Ils ne vont pas hésiter à tirer et tu le sais… » Dis-je a voix basse dans un anglais plus que parfait sachant que les hommes ne comprenais rien de cette langue là. « Il faut qu’on tente, ça dure depuis trop longtemps… On ne peut pas vivre comme ça, je ne veux pas de cette vie pour toi ma puce… » Lui lançant un regard apeuré, se fut réellement la dernière fois que nous en parlions. Je ne voulais pas parler de notre fuite, je ne voulais pas tenter le coup, j’étais surement faible, j’étais surement la pire des filles que de ne pas vouloir partir… Je ne voulais pas mourir, je ne voulais pas la voir se faire tuer… C’était tout bonnement impossible, un vrai suicide que de faire cela. Puis les années passèrent… Quatorze ans et se fut le jour J… Oui ma mère avait décidé que ça serait pour aujourd’hui… notre fuite… Est-ce que j’étais prête ? bien sur… Je savais parfaitement courir, j’avais l’habitude, être silencieuse… J’avais grandi avec les guérillas… J’avais analysé les moindres de leurs faits et gestes, je savais quoi faire et ce qu’il ne fallait pas faire, j’aurais pu en fait être des leurs, mais une femme… Et de plus comment vouloir devenir un criminel ? Comment pouvoir vouloir tuer des gens sans aucun scrupule ? Ce n’était pas moi… Ce n’était en rien ce que je désirais… un petit sac sur le dos de quoi boire simplement, les papiers de ma mère, visa, carte d’identité et j’en passe elle me prit dans ses bras. « Commence à partir. Je te suis nous aurons un kilomètre d’écart… dans quinze minutes je pars… Ne te retourne pas…. Jamais… Le moindre bruit suspect… Tu cours, tu cours et tu fais ton maximum… » Tremblant de la tête au pied, c’était une mission suicide, on ne s’en sortira jamais… On allait crever dans cette jungle, dans cette forêt, on se ferait bouffer par des crocodiles ou je ne sais quelles autres bêtes… L’Amazonie grouille de tellement de bêtes dangereuses… Je ne préférais même pas y penser… « Maman… Je t’aime… » Soufflais-je d’une voix coupée par l’émotion. Me prenant dans ses bras j’en frissonnais longuement en fermant les yeux. La serrant à mon tour contre moi j’enfouissais ma tête dans son cou en l’embrassant. Ma mère, mon sang, ma chair… Elle était tout ce que j’avais. Et au fond de moi je savais qu’aujourd’hui serait le dernier jour ou l’on se verrait… Est-ce qu’elle allait réellement me suivre ? Est-ce qu’elle allait rester là ? Je n’en savais rien… Peut être pour faire diversion ? Bon sang… J’étais totalement perdue… La lâchant rapidement après un dernier baiser et regard je partis alors telle qu’elle me l’avait apprit. Rapide, silencieuse, ne me retournant pas. J’avais couru pendant un long moment très long moment. J’essayais de ne pas penser à elle, de me dire qu’elle était peut être bloqué là-bas, mais non j’avais foie en elle, elle n’était pas loin elle courrait juste derrière moi, elle était partie… Oui… Il n’y avait personne, elle se devait d’être partie… Je ne saurais dire combien de temps j’avais marché dans cette forêt, mais je n’étais plus qu’a quelques kilomètres de la ville… Et je savais qu’une fois là bas tout serait gagné, il me suffirait de trouver l’ambassade Américaine… entendant de vagues bruits, je me figeais quelque peu en pressent le pas. Il ne fallait pas foirer alors que j’étais tout près du but… Non… Entendant des vagues bruits de paroles, j’accélérais. Ils n’étaient pas loin ils nous cherchaient… Bifurquant plus vers le nord au lieu du sud, je fis un détour du chemin que ma mère m’avait alors dit de faire. Courant autant que je le pouvais, j’essayais de ne pas penser à la douleur dans mes poumons, l’air qui me tiraillait l’œsophage, les points de côtés des deux côtés, j’essayais de faire un maximum pour avancer sans perdre de temps. Entend un ri, ce cri, cette voix, je me figeais en faisant demi tour. Ma mère. Des coups de feu retentissant, je me figeais à nouveau en gémissant longuement. Ma main sur ma bouche les larmes coulant sur mes joues, le cœur battant la chamade je reculais doucement. Surtout ne pas faire de bruit, surtout ne pas se faire remarquer. J’en étais sûre… Nous allions mourir, et de toute évidence, ma mère nous avait déjà quittées. Repartant rapidement je fis en sorte de ne pas faire de bruit tenant le sac fermement contre moi en essayant d’aller le plus vite possible. Rapidement je vis alors la fin de la forêt, était ce possible ? Cette forêt avait elle une fin ? Allais-je enfin y sortir ? Sortant rapidement je fus affublé par la lumière. L’habitude de l’ombre, je plissais les sourcils en gémissant quelques peu. Me retrouvant sur une sorte de route en terre, je courrais rapidement droit devant moi au loin voyant des sortes de… Maison. Oui des petites baraques en bois. Tombant en m’enfonçant dans… De l’eau je lâchais un petit cri en me retrouvant à moitié dans l’eau. Merde… Des marécages… Non… Pas ça… Faisant demi-tour, je tournais sur moi-même pour essayer de comprendre ou je devais aller. Relevant la tête en regardant la falaise devant moi, je me mis à courir vers celle-ci. Le souffle totalement coupait, j’essayais de lutter pour ne pas m’écrouler sur le sol, ma mère m’avait menti… En sortant de cette forêt il n’y avait pas de ville… Mais elle avait fait en sorte de m’y faire sortir… Elle était maligne… courant en montant rapidement je me stoppais rapidement en arrivant au bout de la falaise. Le bruit de l’eau se faisant clairement entendre je tournais la tête vers la droite en voyant une chute d’eau… Bon dieu… Marchant tranquillement vers celle-ci je relevais la tête en regardant au loin… Des immeubles. La ville était bien plus loin après le fleuve. Inspirant longuement je mis le sac sur mon dos en regardant comment descendre. Soupirant doucement en me tournant, il n’y avait personne derrière moi, mais je ne devais pas me déclarer vainqueur tant que je ne serais pas à l’ambassade… M’accroupissant je me laissais tomber le long de la falaise posant mes pieds sur les roches descendant alors la falaise ainsi, trouvant cela bien plus pratique que faire le contour par la forêt… Je ne voulais plus entrer dans cette forêt… L’Amazonie… Non… Non… Descendant très lentement faisant attention, je recevais quelques giclé d’eau qui elle tombait le long de la falaise. Regardant en bas l’immense fleuve, je soufflais longuement continuant à descendre. Les fleuves… Crocodiles… Et tous autres animaux qui s’y trouvaient… Je devais faire attention… Tremblant en descendant encore un peu mon pied dérapa. M’agrippant rapidement je gémissais en fermant les yeux. Vivre ou mourir… Le choix était vite prit… Me dépêchant au maximum, j’entendis des bruits en haut. Relevant la tête, je m’écrasais contre la roche essayant de passer inaperçu. Descendant encore plus rapidement je regardais à moitié ou je posais les pieds, dérapant à plusieurs reprises. Je détestais l’escalade, c’était clair et nette… Arrivant presque en bas, je décidais de me laisser alors tomber le long de la falaise. Fermant les yeux sentant le vent me fouetter e visage je percutais rapidement l’eau. Nageant rapidement je sortais la tête de l’eau en nageant vers le bord. Toussant en prenant mon sac j’enlevais vite les affaires commençant a être mouillé. Relevant la tête, en haut de la falaise je vis alors les hommes qui me tenaient en otages depuis tout ce temps. Le souffle coupait, je reculais rapidement partant en courant vers la ville.


On ne peut pas dire que se périple soit quelque chose que l’on puisse oublier… Non, c’est tout bonnement impossible, le mal partout, les poumons en feu, le corps totalement en miette détruit, coupé de partout, des bleus sur tout le corps… Cette vie là avait détruit entièrement mon corps. Et lorsque je fus enfin arrivé dans la ville je ne peux m’empêcher d’éclater en sanglot… Comme si tout les malheurs que j’avais vécut aller enfin disparaitre… Mais il me fallait trouver l’ambassade… Parler espagnol n’était pas un souci pour moi… Non je savais très bien parler la langue j’étais bilingue sans aucun souci. Demandant mon chemin à quelques personnes je ne perdis pas de temps en partant alors vers le lieu dit. Choqué de voir des voitures, des gens au téléphone je n’en revenais pas. Pour moi tout cela n’était que science et livre… Je n’avais jamais rien vu en vrai non… Mais voir et entendre me faisait tellement bizarre, j’avais l’impression d’être dans un autre monde. C’était presque ça à vrai dire… Arrivant rapidement devant des bâtiments sécurisé et immense, je regardais surprise de voir enfin la ou tout aller finir… Là ou une nouvelle vie aller commencer… Une ombre devant je poussais un cri en reculant voyant un homme tenir une arme. « Petite ce n’est pas un lieu pour toi… Ici c’est l’ambassade américaine va t’amuser ailleurs. » Haussant un sourcil je le regardais choqué. « Je veux justement y venir… Je viens de m’enfuir de la forêt… Ma mère… On a été retenu en otage aidez moi… » Dis-je dans un anglais parfait. Son regard se voilant il regarda derrière moi en regardant d’autre homme tout le long du mur qui avait l’air de se comprendre sans que moi je ne comprenne. M’attrapant par le bras il me tira à l’intérieur m’ordonnant d’avancer. Ce que je fis sans rechigner. Entrant dans la bâtisse il m’amena vers une femme derrière un bureau. « Cette petite dit s’être enfuit retenu en otage dans la forêt… » « Par les guérillas… » Ajoutais-je doucement en les regardant me sentant tout à coup idiote. Je devais faire pitié dans ma tenue déchiré sale, mon visage coupait par les arbustes de la forêt et ma péripétie… Je devais être dans un sale état. « Avez-vous une preuve ? Depuis combien de temps ? Personne… N’échappe aux guérillas… » Ouvrant mon sac je sortais alors tous les papiers qui étaient à ma mère les lui donnant. « Ma mère… Ils l’ont enlevé il y a seize ans… Je suis née… en forêt… elle est… morte… S’il vous plait aidez-moi… » Dis-je les larmes aux yeux des gens passant me regardant venant alors nous rejoindre pour voir ce qu’il se passait. Prenant sa carte d’identité elle tapa sur son clavier faisant signe au militaire de regarder alors l’écran puis me regardant à nouveau. Me prenant par les bras en douceur il m’intima alors de le suivre. Récupérant les papiers je souriais faiblement à la fille avant de le suivre et entrer dans une salle blanche immense. M’asseyant à une chaise comme il me le demanda j’attendais alors toute seule. Fermant les yeux, je fus surprise de ne pas être assise sur le sol. Tant de chose ce déroulait que je ne comprenais plus rien. Des gens entrant je les regardais en me relevant sans trop comprendre. « Mademoiselle Denvers. Vous êtes bien la fille de Nirinà Denvers ? » « Oui… Ma mère… Elle est morte… » Dis-je doucement en regardant la main qu’il me tendait sans savoir quoi faire. « Vous ne connaissez pas nos coutumes ? » Dit-il en rigolant doucement. Haussant un sourcil je rougissais quelque peu. « Désolée… Ma mère a essayé de m’éduquer dans la forêt mais… oui je ne connais pas. » De fil en aiguilles il me posa pas mal de questions sur ces hommes qui nous avaient retins, d’où il se trouvait et ainsi de suite. Je n’eus pas de mal a leur dire le chemin exacte à prendre pour retrouver ces types. Je ne saurais dire combien de temps je suis resté dans cette pièce a me faire questionner a passer plusieurs teste, me faisant analyser de partout voir les maladies que je pourrais avoir et j’en passe. Tout se déroulait tellement vite que je n’y comprenais plus rien. J’appris rapidement que ma mère avait été recherchée au niveau mondial puisqu’à l’époque elle faisait un tour du monde. Interpole avait donc des photos d’elle… J’appris que ses parents étaient décédé depuis peu de mort naturelle et que malheureusement pour moi, l’héritage avait déjà été envoyé a des associations caritative. Lewis… En Amérique, ils vivaient là-bas… C’est donc là que je fus envoyé.


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Coco-2-270d632


Quinze jours… Quinze jours se sont déroulés depuis mon évasion… Quinze longs jours à rester dans un hôtel de la ville sous la protection de l’armée au cas où les guérillas voudraient me retrouver. Mais aujourd’hui était un jour nouveau… je prenais l’avion pour voler vers l’Amérique et partir alors dans la ville natale de ma mère. Lewis… Je ne connaissais pas la ville ni même les states tout court... Est-ce que j’avais peur ? Bien sur que oui, je n’étais en rien habitué a tout cela… J’étais totalement perdu… Sortant de l’aéroport avec en main mon visa et ma carte d’identité ayant la double nationalité même si je m’en serais passé je soupirais longuement en regardant la carte bleu que l’on m’avait donné et le code. Un petit tas d’argent y était déposé de l’Ambassade pour m’aider a m’intégrer… quinze ans… émancipé… Quelle belle vie… Trouver du travail… Et de quoi vivre… Prenant la petite voiture que l’on m’avait donné je ne pu m’empêcher de rire. Certes en quinze jours ils m’avaient appris a conduire, j’avais pris des cours et je m’en tirais bien mais tout de même… conduisant lentement jusqu’en centre ville je pris les annonce de studio a louer et autre chose ou je pourrais vivre mais malheureusement… On ne peut pas dire que ça soit donné… Regardant la liste des petits boulots je grimaçais en allant de bars en bars trouvant alors rapidement un boulot en temps que serveuse. Sortant du bar je regardais dehors en gémissant. Par ou étais-je arrivé ? Bonne question. Posant la casquette sur ma tête ma veste tombant sur mes fesses je passais ma langue sur mes lèvres en soupirant longuement. Je n’aurais jamais cru ce jour là rencontrer l’homme de ma vie, et je ne savais même pas ce qu’était l’amour… Marchant tranquillement dans la rue habillé d’un simple jogging et d’une paire de basket montante je bifurquais rapidement a gauche en me stoppant rapidement. Non… je n’avais pas vu cette rue tout a l’heure. Fronçant les sourcils je tournais sur moi-même les larmes me montant aux yeux. Ou est ce que je m’étais garé bon sang… Soupirant je laissais tomber mes bras le long de mon corps en me tournant rapidement vers la rue regardant les voitures garées. « Excuse moi… Tu as besoin d'aide ? » Cette voix d’homme, si belle et envoutante… Me tournant, je croisais des yeux bleus intense. Entrouvrant la bouche je relevais les miens moins bleus que les siens en le regardant rapidement. « Euh… bonjour… je… suis perdue… Je ne sais pas ou j’ai garé ma voiture… » Dis-je doucement en me mordant la lèvre détournant le regard en soupirant longuement. « Je ne connais pas la ville je viens d’arriver… ça craint… Désolée… Je… Ne vous tracassez pas pour moi… Je vais m’en sortir… » Soufflais-je en me tournant vers l’autre rue. « Non c’est rien, t'inquiète pas, j'ai tout mon temps. Moi c’est Trenton… Et toi ? » Souriant doucement je passais ma main dans mes cheveux en détournant le regard. « Sorà… Je m’appelle Sorà. » Dis-je doucement en partant vers une autre rue avec lui. « T’es nouvelle alors ? Tu viens d’où ? » « Du sud… Pas loin… Ouais, je cherche ou vivre mais y’a rien … Donc j’essaie de m’en sortir… Et toi ? Tu fais quoi ? » « Je suis journaliste reporter…Et j’ai un studio si tu veux, je peux t’héberger le temps que tu trouves de quoi loger… Tu as quel âge ? » Haussant un sourcil, je regardais ce garçon au charme fabuleux au sourire envoutant a la voix chantante qui me donnait chaud. « Je ne voudrais pas… Te déranger tu dois avoir des choses à faire… Quinze ans… J’ai quinze ans… » Dis-je en souriant faiblement me trouvant jeune comparé à lui… « Te fais pas de soucis… Tu ne me dérangeras pas, je vis seul. Mais je te préviens j’ai qu’un lit… Je dormirais sur le sol… Quinze ans ? tu conduis déjà et tu travailles ? » « Ouais… Je suis émancipé… C’est bon… Je viens chez toi… tu peux dormir dans ton lit ça ne me gène pas de dormir avec toi… » Voilà comment c’est passé notre encontre… Une rencontre surement banale… Mais pas tant que ça car j’étais tombé amoureuse sans m’en rendre compte… amoureuse de cet homme amoureuse de lui mais sans connaitre l’amour comment peut on savoir que l’on aime quelqu’un ? C’était tellement nouveau pour moi… tellement de chose se passait dans ma tête… je ne comprenais plus rien… Mais voilà comment j’avais débarqué chez lui dans son petit studio vivant alors chez lui pendant quelques jours… Je ne pus m’empêcher de lui mentir rapidement… Quinze ans… comment réussir a gardé un travail sans diplôme ? Pouvoir se payer un studio comme lui, le pouvait… Le salaire que je touchais ne me permettait pas grand-chose… Le temps passait, et l’amitié était présente… On se voyait tout le temps… constamment, j’aimais bien être avec lui… C’était tellement simple et parfait d’être en sa compagnie. J’étais toujours fourré chez lui… En même temps je vivais dans ma voiture… alors je ne pouvais pas l’amener chez moi… Je préférais être discrète de ce point là avec lui… Préférant lui dire que j’avais honte de ma maison et qu’elle était de toute façon trop petite pour qu’on y soit à deux… J’avais fait multiple boulot et celui que j’aimais c’était lorsque j’étais serveuse dans un fastfood. Il venait en général le midi manger avec moi. Je le servais et on parlait constamment en riant en se racontant tout et n’importe quoi… Il me racontait sa journée et je l’écoutais. Voilà c’était Dylan… Mon meilleur ami et je ne le changerais pour rien au monde… Je n’avais que lui… Seulement lui et j’étais attaché a lui d’une manière démesuré… Journée ensoleillé, une heure de pose assis sur une chaise, moi sur ses genoux dans l’arrière boutique dans une petite ruelle, il fumait tranquillement sa clope alors que j’avais ma tête appuyait contre son épaule dormant à moitié en l’écoutant parler. Rapidement je pris sa clope fumant à mon tour. « Hey, depuis quand tu fumes toi ? » Lâcha-t-il surprit en rigolant. « Depuis aujourd’hui… » Toussant je lui rendais sa clope en rigolant doucement. « T’aime ? » « Ta pas idée… » Dis-je en le regardant droit dans les yeux en souriant. « Tu fais quoi ce soir Niri ? » sa main sur ma cuisse j’haussais les épaules en m’imaginant dans ma voiture pour dormir. « Rien… comme d’habitude et toi ? » « On sort ? Tu dors chez moi en rentrant ? J’ai envie de danser un peu avant de partir pour mon reportage… » Son reportage… Soupirant longuement, je lui repris sa clope en tirant doucement dessus. « Ouais… Ton reportage… Je fais quoi sans toi moi ? Je veux aussi squatter ta douche et je veux le côté gauche du lit et ton coussin pas l’autre… » « Pardon ? Ça va ? Tu ne veux pas non plus le petit déjeuner au lit ? » « Bah tiens j’y pensais oui s’il te plait Dyn, j’aimerais beaucoup ! » Dis-je en lui rendant sa clope tout en lui ébouriffant les cheveux embrassant rapidement sa joue. « Bon je file bosser ! A ce soir Dydyn et laisse-moi de l’eau chaude ! » Dis-je en lui lançant un bisou de loin.


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Coco-1-270d65a


Quatre ans… Quatre longues années maintenant que je vivais sur Lewis et que je trainais de plus en plus avec Dylan. Mon meilleur ami mon confident, mon tout. Oui il était un tout, le garçon que j’aimais, le garçon pour qui je ferais tout… En quatre ans il était parti… plein de fois pour ses reportages… Et pendant ce temps je squattais chez lui… c’était tellement plus simple… J’avais de l’eau chaude, j’avais de quoi me faire a manger, une cuisine… Pourtant j’avais un salaire, minime soit-il… Mais pas assez pour me payer un loyer… Est-ce que j’avais honte ? Bien sur que oui… Mais comment dire à mon meilleur ami que j’étais une sorte de sdf ? Non je ne voulais pas qu’il ait pitié de moi… Je ne voulais pas qu’il puisse m’en vouloir ou tout autre chose de ce genre… Mais aujourd’hui… aujourd’hui il rentrait… Oui enfin… après plus de sept jours absent… Faisant le ménage a fond tout en regardant l’heure je guettais son arrivée avec impatiente… Je le voulais tellement dans mes bras entendre le son de sa voix, même si on s’était appelé ce matin avant qu’il ne prenne l’avion… Simplement vêtu d’un t-shirt a lui et d’un de ses boxer je sursautais en sentant des mains sur mes yeux coupant l’aspirateur je souriais fortement en posant mes mains sur les siens. « Dydyn ? Mon Dydyn d’amour ? » Soufflais-je doucement en me tournant le voyant en chair et en os devant moi. Souriant franchement je me jetais dans ses bras en hurlant de joie de le voir enfin. Le serrant violemment sentant ses bras sur ma taille je sentis le sol se dérober sous mes pieds, la pièce tournoyant. Rigolant aux éclats, j’ébouriffais ses cheveux en embrassant rapidement son front et le bout de son nez. « Niri bon sang ce que tu m’as manqué ! Tu es magnifique de la sorte dis donc ! » Rigolant franchement j’embrassais le bout de son nez en posant mes pieds sur le sol en gémissant. « C’est tes fringues hum… Bon retour parmi Lewis… Je vais me doucher, le repas est prêt tu m’attends ? » Dis-je en tournant le dos sentant alors sa main claquer sur ma fesse. Sursautant je poussais un léger cri en me tournant vers lui. « Bien sur que je t’attends, j’espère que t’a fait un repas de dingue j’ai une de ses dalles… » Ecarquillant les yeux rigolant de plus belle je lui tirais la langue en frottant ma fesse allant alors dans la salle de bain. Prenant rapidement une douche brulante je ne perdis pas de temps avant de me sécher les cheveux en frottant énergiquement une serviette avant de l’enrouler autour de mon corps. Sortant de la pièce je filais dans sa chambre ou il se trouvait allonger dormant a moitié. « Fatigué ? » Dis-je en le regardant se redresser ouvrant les yeux pour me regarder rapidement. « Un peu mais… C’est bon je suis plus fatigué là… » Riant doucement j’ouvrais le placard prenant un de ses caleçons et un de ses t-shirt les jetant sur le lit. « Dyn… J’aimerais que tu cesses… De faire ça… De partir faire des reportages chauds… Je flippe à chaque fois… j’ai peur… T’imagine même pas… Y’a des terroristes ! Et s’ils t’enlèvent hein ? Je fais quoi moi hein ? Et si tu meurs ? Dyn j’ai besoin de toi moi… » Dis-je en baissant la tête tout en soupirant. « Niri, il ne m’arrivera rien, tu te fais trop de souci… Crois moi je reviendrais tout le temps… » prenant le caleçon je fis tomber la serviette sur le sol me trouvant nue, n’ayant aucun souci sur la nudité, m’étant déjà retrouver nue devant lui. « Bien sur… Et quand tu auras des soucis tu… » Me faisant tirer sur le lit je ne compris strictement rien de ce qu’il se passait. Dylan se retrouvant sur moi j’écarquillais les yeux en sentant alors ses lèvres sur les miennes. Gémissant je lui rendis rapidement son baiser entrant doucement ma langue dans sa bouche. C’était la première fois qu’il m’embrassait, qu’il me touchait qu’il… Gémissant à nouveau, son corps contre le mien je relevais lentement les jambes le long de son corps sentant son bassin bouger. « Niri… » soufflant longuement j’accentuais le baiser en tirant sur son haut pour le lui enlever mon corps tremblant comme jamais, mon cœur s’emballant violemment. Tout se passait tellement vite, tellement vite… Je ne compris pas grand-chose, j’avais envie, il avait envie… C’était parfait… Je l’aimais, je l’aimais terriblement. Se trouvant nu a son tour je l’embrassais avec plus de fougue et d’envie, mes jambes s’enroulant alors a sa taille. Sans plus attendre, unissant nos deux corps avec force et poigne, je poussais un léger cri. Il était mon premier petit ami… Et je venais de lui offrir mon innocence. Tremblant violemment je cambrais le dos sous ses coups de reins puissant et rapide. Poussant de violent cris de plaisir sans trop m’en rendre compte, il fut sauvage toute la nuit… Me rendant tout aussi sauvage que lui. Je n’aurais jamais cru que ma première nuit puisse être aussi intense… Si magique et parfaite… Une nuit ou tout le reste n’était pas présent… Ou seul lui et moi étions présent… Une nuit totalement parfaite ou nous cessions de faire l’amour au petit matin totalement épuisé et fatigué, rassasié de tout ce que nous venions de faire. M’endormir dans ses bras, j’avais l’habitude, mais pas nue et après avoir fait l’amour avec lui… Non c’était nouveau. Dormant comme un bébé je me réveillais alors douze heures plus tard totalement seule dans le lit. Gémissant longuement en me tournant j’inspirais le coussin remplit de son odeur. Me redressant je regardais la chambre totalement vide. Ou était-il ? Me relevant j’allais dans le salon ne le trouvant pas. Fouillant toute les pièces je me mordais la lèvre en souriant. « Dyn ? Tes ou ? Te cache pas j’ai envie d’un câlin… » dis-je en m’étirant marchant totalement nue dans son petit studio. Ce que je n’avais pas prévu ? Que j’allais passer des jours, des semaines des mois dans la dépression par le départ de mon unique amour… de mon meilleur ami de ma raison de vivre…


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Coco-4-270d67d

« Dydyn chéri ? Ce n’est pas drôle putain t’es ou ? » Criais-je dans l’appartement. Attrapant mon téléphone je l’appelais tombant alors sur la messagerie directement. Haussant un sourcil je soupirais longuement. « Hey Dyn t’es ou ? T’achète le petit déjeuné ? Je t’attends je ne bouge pas… J’ai envie de rester au lit toute la journée… C’est Dimanche je ne bosse pas… alors dépêche toi… » Soufflais-je doucement en me laissant retomber sur le lit enfouissant ma tête dans l’oreiller inspirant son odeur totalement envouté par lui. Me rendormant doucement, j’ouvrais à nouveau les yeux quatre heures plus tard. Ne le voyant toujours pas et n’ayant aucun appel je commençais à m’inquiéter. Mon cœur s’emballant ma poitrine se serrant une chaleur enveloppa mon corps comme un mauvais pressentiment. Composant a nouveau son numéro que je connaissais par cœur, je tombais sur la messagerie, sa voix retentissant rapidement. « Dyn… s’il te plait rappel moi… J’ai besoin de toi… » murmurais-je en raccrochant ayant comme le sentiment qu’il était… parti… non il ne pouvait pas me faire ça il ne pouvait pas partir m’abandonner après avoir coucher avec moi…. Ça serait complètement méchant, stupide et puéril… Pas après une nuit totalement torride de sexe… Une harmonie parfaite… Non… Le soir tombant je regardais par la fenêtre en soupirant longuement attendant toujours… Sauf qu’il n’était jamais rentré…

5 Avril 2010 8h00 « Dydyn… Le poisson d’avril c’était y’a cinq jours… Stp reviens moi je ne tiens pas j’ai besoin de toi là… »

5 Avril 2010 8h20 « Dylan… Pourquoi tu me fais ça? Tu ne peux pas partir comme ça… C’est notre nuit ? On n’a pas merdé… je t’aime… Putain je t’aime Dylan… Stp… reviens… M’abandonne pas…»

5 Avril 2010 10h00 « Dyn d’amour… Stp… Rappel moi… S’il te plait… Je ne me sens pas bien… »

15 Avril 2010 16h00 « Trenton… Dix jours… que je n’ai pas de nouvelle de toi… t’es parti pour un reportage chaud ? T’as pas pu m’en dire plus ? Si c’est ça je te pardonne... je te pardonne pour quoi que se soit… Stp… Reviens moi je déprime je n’arrête pas de pleurer… »

30 Avril 2010 23h00 « Dyn … S’il te plait… Tu me détruis… Je n’ai que toi…. Je n’ai que toi pourquoi tu me fais subir cela? Pourquoi tu m’as abandonné ? Pourquoi tu es parti ? Dylan… Dylan… S’il te plait je ne vis plus je survis… S’il te plait, j’ai besoin de toi dans ma vie, de sentir tes bras ton souffle, de dormir avec toi… On m’a viré de ton appartement tu l’as soit disant vendu… Tes partie hein ? Ouais… Tu m’as abandonné… Tu m’as… Je n’en reviens pas… Pourquoi ? J’en peux plus… J’arrive même plus a sortir dehors tant je suis dépité par ton départ… Je t’aime... Je t’aime Dylan stp… Tu es tout pour moi je suis folle raide dingue de toi… » Le temps maximum d’enregistrement du message est terminé, veuillez rappeler ultérieurement si vous désirez laisser un message. Entendant le message de la femme, je laissais tomber le téléphone sur le sol me laissant tomber à mon tour sur le sol de son studio que je devais rendre d’ailleurs aujourd’hui… Je l’avais squattais jusqu’à ce que l’on me demande de partir… Pleurant comme une idiote, j’éclatais en sanglot sans pouvoir me retenir. N’arrêtant pas de pleurer depuis des jours, depuis des semaines je ne comprenais plus ma vie, elle n’avait plus aucun sens… Ne cessant pas de pleurer prise d’un haut les cœurs je me relevais pour courir au toilette vomissant alors tout ce que je pouvais tout en pleurant. J’avais perdue l’homme de ma vie, j’avais perdue le seul homme que j’aimais, le seul ami que j’avais …. Depuis plus de cinq ans…


16 Juillet 2010

La vie a-t-elle un sens ? On se le demande bien… Est-ce qu’elle vaut la peine d’être vécu si c’est pour se retrouver loin de l’homme qu’on aime ? Non la vie ne méritait pas d’être vécut… Elle ne méritait pas d’être vécut si c’est pour être loin de Dylan… Il me manquait atrocement… Il me manquait terriblement… Je ne voulais plus vivre, je ne vivais plus je survivais, j’essayais tant bien que mal de me faire a l’idée que j’avais tout perdu, je l’avais perdu et je devais faire avec. « Mademoiselle Denvers… vous m’écoutez ? » relevant la tête avec lenteur, la regardant a travers mon regard remplit de larme, je détournais rapidement la tête vers la fenêtre pour regarder le ciel bleu, et les oiseaux chanter. Les jambes repliaient contre ma poitrine je ne répondis pas a quoi bon ? Je n’avais même plus la force de parler… « Sorà… Ecoutez… Reprenez votre vie en main regardez vous ! Vous êtes en pleine léthargie ! Vous ne pouvez pas continuer ainsi ! Vous avez perdu votre boulot… Vous ne sortez plus, vous restez là à déprimer… Il faut vous ressaisir… Si vous continuez ainsi, je serais obligé de vous placer dans un hôpital afin de vous alimenter… Sortez ! Allez faire les boutiques ! Allez danser en boite ! Faite vous des amis ! Si vous restez seule, vous déprimerez et vous ne ferez que vous enfoncer dans ce trou béant… » La regardant a nouveau j’eu un faible sourire en gémissant doucement… Me relevant j’attrapais mon sac en souriant faiblement. « Merci madame… Mais ça ne marchera pas… J’ai essayé… Et j’ai gagné au loto on pensait que ça… changerait ma vie… hors j’ai rien changé du tout… » Partant de la salle affaibli comme jamais je marchais rapidement vers ma voiture pour m’enfermer dedans et pleurer sans pouvoir m’arrêter.



18 juillet 2010

On ne peut pas dire que j’étais au mieux de ma forme… On ne peut pas dire que j’étais belle à voir, j’essayais tant bien que mal d’avancer mais ayant perdu mon travail a cause de mon absence, je n’avais plus aucun boulot… Certes, j’avais gagné au loto, une somme tellement immense que je n’osais même pas prononcer le montant… Je vivais toujours dans ma voiture… pourquoi ? Car j’y étais habitué et que cet argent… Je n’avais pas envie d’y toucher… Je ne voulais pas changer de vie, vivre dans cette voiture me permettait de croire encore à Dylan, les souvenirs… tous… Cette nuit que nous avions passés ensemble, torride, chaude à souhait… Le fait qu’il m’est totalement dévergondé… Qu’il ait prit mon innocence, tout cela me permettait de m’accrocher à lui a l’amour que j’avais pour lui, même s’il était loin… même s’il était mort… pouvait-il être mort ? Non, je n’y croyais pas… Je ne voulais pas y croire… Dylan ne pouvait pas mourir, s’il venait a mourir je lui en voudrais… Surtout si c’est pour un reportage chaud… Je lui avais demandé d’arrêter… Avant qu’il ne parte… Avant notre nuit, était ce pour cela ? Je m’étais montré trop possessive à son égard ? Et si c’est moi qui avait causé son mal être et son départ ? Je n’en savais foutrement rien et ça me rongeait… « Mademoiselle Denvers ? Mademoiselle ? C’est à vous ! » Relevant la tête, voyant les gens me regarder, je souriais faiblement en me relevant rapidement. Le ventre me tirant la nausée revenant, je ne comprenais pas. J’étais malade depuis une semaine et c’était fortement en train de m’énerver. Entrant dans le bureau je souriais à la banquière. « Voilà, j’ai gagné au loto et je viens faire le virement… » « Mes félicitation ! » Dit-elle en prenant le chèques que l’état m’avait alors donner. « Wow… J’aimerais gagner au loto et m’enfouir sur une ile seule… Avec un beau mec... » Rigolant nerveusement je ne répondis rien massant mon ventre la douleur devenant de plus en plus insupportable. Me sentant blêmir la nausée revenant je passais ma main sur mon front en gémissant. La tête me tournant je dus déglutir pour ne pas vomir sur le bureau de la banquière. « Vous allez bien ? Vous êtes toutes pâle… » Dit-elle en se levant vers moi. Me relevant je tendais une légère main vers elle. « Je crois que… Je suis malade… Je ne suis pas bien… Vraiment pas… » Sans même finir ma phrase je tombais au sol totalement évanouit sans entendre les cris d’alerte de la femme qui appelait déjà les secours.

« Madame Denvers ? Vous êtes à l’hôpital, vous avez fait un petit malaise d’hypoglycémie par manque de sucre… êtes vous diabétique ? » Clignant des yeux je regardais vers ma gauche là ou venait la voix féminine. Allongée sur un lit j’inspirais longuement. « Non, je ne suis pas diabétique » soufflais-je d’une petite voix en me redressant. « Bon, madame… » « Mademoiselle. »[/color] la coupais-je en souriant faiblement. « Mademoiselle Denvers… j’ai quelque chose à vous annoncer… Est-ce que vous vous sentiez vaseuse ? Nauséeuse ? Mal au ventre, engourdis, un mal au niveau de la poitrine ? » Trop d’informations d’un coup trop de question. M’asseyant sur le lit je passais ma main sur mon visage. « Je n’en sais rien, depuis trois, quatre jours oui je suis un peu malade mais avant rien… Je sors d’une… dépression… » Tu parles j’y étais encore… « Une dépression ? Sorà… Avez-vous subit des agressions sexuelles ? »[/color] Ecarquillant les yeux je la regardais longuement en entrouvrant la bouche la fermant rapidement. Non… Non… Juste une soirée merveilleuse avec l’homme de ma vie, une nuit putain de torride… De la sueur, des claquements de corps, des cris, des baisers langoureux… Loin… C’était du passé. « Non, pourquoi ? que se passe-t-il ? Dite moi ce que j’ai, j’ai jamais subi de viol quelconque !! » dis-je choquée. « Vous êtes enceinte » quoi ? Quoi ? Enceinte ? « Hein ? Vous êtes sûre ? Enceinte ? Mais… » « Oui de trois mois. Et il ne vous reste que quatre jours pour pouvoir avorter… » « Non… Avorter ? Non… Non… Je garde l’enfant… Je le garde » Dis-je choqué d’entendre un tel mot. Posant mes mains sur mon ventre, je portais l’enfant de Dylan. Son enfant, le notre, je ne pouvais pas me l’enlever il ou elle était tout ce qu’il me restait. Les larmes aux yeux je rirais nerveusement en me disant que j’allais être maman si jeune. « D’accord, Sorà. Cependant il y a des conditions… Vous êtes diabétique, la grossesse va devoir être surveillé, ne vous inquiétez pas c’est juste le temps de quelques mois après votre vie redeviendra comme avant. Il vous faudra vous alimenter correctement, cessez de fumer et de boire… Vos analyses ne sont pas très bonnes, si vous voulez que cet enfant puisse vivre… Votre vie va devoir changer. » Inspirant longuement je la regardais longuement en hochant la tête. Changer… Devenir une autre que ce que j’avais été avec Dylan. Un coup dur… Mais si c’était pour élever notre enfant alors je le ferais même si pour ça je resterais seule toute ma vie… Seule sans homme, sans amour, car le seul que je voulais c’était Dylan et personne d’autre…



23 Septembre 2010 12h00 « Dylan… Je ne sais pas si tu lis mes messages… Si tu as toujours ce numéro… Mais je suis enceinte… De cinq mois… J’ai décidé de garder l’enfant… C’est le notre, notre sang, notre chair… Je ne peux pas… Ne pas l’avoir, j’ai déjà choisi son prénom… Si c’est un garçon je veux l’appeler Dylan… Comme toi, comme son père.. si c’est une fille… sa sera son second prénom… Dyn chéri… Stp rentre… Je me suis acheté une maison… J’essaie de faire ma vie comme je peux… Mais sans toi… Je n’y arrive pas… Je t’aime… Mon amour… je t’aime… Reviens moi ... Tu es ma vie…» Le temps limité est atteint, pour laisser un autre message appuyez sur la touche étoile. Appuyant sur la touche je soufflais longuement. La boite vocale de ce numéro est pleine… Veuillez rappeler ultérieurement. Jetant le téléphone l’explosant contre le mur je partis de la maison sans pouvoir faire quoi que se soit.

6 Janvier 2011

« Poussez ! Vous y êtes presque ! Poussez ! » hurlant franchement en cambrant le dos je souffrais comme jamais. Je souffrais terriblement. Les jambes écartaient sur la table d’accouchement la sueur perlant sur tout mon corps je soufflais longuement en poussant pour essayer de sortir la petite mais en vint… Les cris du docteur ne cessant de résonner dans la pièce je ne cessais de hurler a mon tour. Je souffrais lui ne souffrait pas ! Il ne pouvait pas souffrir. Hurlant de plus en plus une douleur m’assena dans le bas ventre alors que je me sentais libéré d’un poids. Me laissant tomber sur la table j’entendis alors un cri. Celui de mon enfant. Un sourire au bout des lèvres je pleurais longuement en pensant a Dylan. Est-ce qu’il était vivant ? Est-ce qu’il était mort ? Non… Non il ne pouvait pas être mort… Jamais… « C’est une fille ! » Tendant les bras je réclamais ma fille avec insistance. [colo=indianred]« Ma Lily… Ma petite Lily je la veux donnez la moi s’il vous plait »[/color] dis en pleurant de plus belle. Je venais d’accoucher de ma fille, de notre fille et Dylan n’avait pas été là… Non il n’avait pas été là…


Mars 2011 Tsunami du Japon.

Lily venait d’avoir deux petits mois. Un vrai petit ange, sauf quand elle a faim. Elle était prête à tout pour boire le lait. Elle tenait bien de son père… Gourmande à souhait, toujours prête à manger et a gouter tout ce qu’elle pouvait. Elle n’avait que deux mois et quand je mangeais a coté d’elle, elle voulait gouter. Malheureusement pour elle ce n’était pas encore possible. Dans quelques mois oui… Elle pourra boire les soupes que je buvais… Mais pour l’instant le lait était la seule chose qu’elle pouvait manger. Mais elle restait tout de même adorable, même si la nuit elle hurlait lorsqu’elle avait faim. Heureusement qu’elle se calmait de plus en plus. Le matin elle me laissait un peu dormir en s’amusant avec son doudou, c’était déjà un bon point. Mon corps avait changé… Mes seins étaient énorme, j’avais pris plus de six kilos, mes hanches s’étaient élargit mais rien de bien méchant et j’étais en train de perdre doucement, le poids que j’avais prit. J’étais totalement métamorphosé. Mes cheveux trop longs, trop négligé, je n’avais pas trop le temps de prendre soin de moi… Il faut dire qu’avec une petite de deux mois on n’a pas réellement le temps de s’occuper de soi même… Assise sur le canapé, regardant la télévision, passant ma main dans mes cheveux je regardais alors les images du tremblement de terre qui avait eu lieu au Japon. Les pauvres… Comme s’ils avaient besoin de cela… Ecoutant d’une oreille la présentatrice parler du tsunami, je me redressais lentement. « Nos envoyés spéciaux sont sur place et nous pouvons voir les images en direct. Image dévastatrices et terrible pour le peuple japonais. » Les pauvres… Entendant Lily pleurer en haut je levais un vague regard vers le plafond attendant un peu pour écouter ce que les journalistes sur placent allez nous raconter. « Le Tsunami à ravager toute une ville entière, est ce que vous pouvez voir des survivants ? Est-ce que les gens ont eu le temps de se protéger des vagues ? » Lily hurlant de plus belle j’éteignis la télévision au même moment ou les envoyés spéciaux allaient apparaitre. Tant pis. Montant dans la chambre de celle-ci je la pris dans mes bras en la berçant. « Espèce de morfale ! T’es même pire que ton père t’es au courant ? Il était moins chiant quand il s’agissait de manger hum… » Si j’avais attendu ne serait ce que deux secondes… J’aurais pu voir l’amour de ma vie a la télévision…


Aujourd’hui.

« Ma petite chérie… Bouh que tu es toute belle tu ressemble a ton père tu as son petit nez… » Soufflais-je en lui donnant le sein. La laissant téter celle-ci me palpant le sein de ces petites mains je riais doucement sans même me douter que ma vie allait prendre à nouveau une nouvelle tournure… Non je ne pouvais pas imaginer qu’après presque un an il pourrait revenir, j’avais perdu espoir, je n’y croyais plus… Je n’y croyais absolument plus… Entendant le téléphone sonner je tendis le bras essayant de l’attraper. « Petite morphale… Je ne peux même pas décrocher… » Me penchant un peu plus je pris le téléphone voyant que c’était un numéro que je ne connaissais pas. « Allo ? » Mon monde s’écroule…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyMar 29 Nov - 20:14

OMFG, ça faisait trèeeees longtemps que j'avais pas vu Coco Rocha sur un forum. Ca me rappelle de bons souvenirs (dont la première fois que j'ai rp sur un forum city mais bon, osef xD)

Bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche! Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  364988687
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyMar 29 Nov - 20:16

Oui coco est malheureusement peu prit ><' Je ne viens pas seule ! Mon mari arrive Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  364988687 Alias Jared Leto (a) Bon lui est un peu plus prit x) D'ailleurs si un admin pouvait le valider au niveau du compte ? Il a pas reçu le mail ><' merci (a)

En tout cas merci beaucoup (a)
Revenir en haut Aller en bas

Shalimar A. Hepburn
Shalimar A. Hepburn
SHALIMAR ☪️
Cause you and I
We were born to die.

Féminin
▪ messages : 1337
▪ âge : vingt-trois ans
▪ célébrité : dianna agron
▪ quartier : sea cliff
▪ situation : célibataire
▪ orientation : hétérosexuelle
▪ argent de poche : 20


gold in peace, iron in war
RELATIONSHIPS:
JOB, STUDIES.:

Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyMar 29 Nov - 22:04

MON AMOUR Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  1408284189
Oui, c'est excessif, mais c'est Jimmy... On s'était connu sur FS, ma jolie Paprika, on a même parlé de 30 seconds to Mars sur MSN. (et j'avais Paxton) I love you

Bienvenue sur le forum en tout cas. Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  3656991821
Je me doutais que je te retrouverai avec ton amie. Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  1881463262
Et excellent choix d'avatar. Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  3533921347
Revenir en haut Aller en bas
https://thecitybythebay.forumactif.org/t1011-shalimar-like-a-siren-among-fishes https://thecitybythebay.forumactif.org/t1053-shalimar-vous-a-envoye-un-poke https://thecitybythebay.forumactif.org/
Invité
Anonymous
Invité


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyMar 29 Nov - 22:11

Oh gosh, le monde est ultra petite '-' comme une bille tout petit petit '-'
ça fait un bail ! x) En tout cas merci et au plaisir de nous faire un lien ensemble x)

30STM Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  3656991821 et oui Coco est un bon choix d'avatar je te l'accorde (a)
Revenir en haut Aller en bas

Shalimar A. Hepburn
Shalimar A. Hepburn
SHALIMAR ☪️
Cause you and I
We were born to die.

Féminin
▪ messages : 1337
▪ âge : vingt-trois ans
▪ célébrité : dianna agron
▪ quartier : sea cliff
▪ situation : célibataire
▪ orientation : hétérosexuelle
▪ argent de poche : 20


gold in peace, iron in war
RELATIONSHIPS:
JOB, STUDIES.:

Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyMar 29 Nov - 22:13

Aucun soucis pour un lien, cela me fait trop plaisir de te retrouver. Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  4027145007
Et bonne chance pour la fin de ta fiche. Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  1001256540
Revenir en haut Aller en bas
https://thecitybythebay.forumactif.org/t1011-shalimar-like-a-siren-among-fishes https://thecitybythebay.forumactif.org/t1053-shalimar-vous-a-envoye-un-poke https://thecitybythebay.forumactif.org/

Ezra C. Fletcher
Ezra C. Fletcher
ADMINϟ hell is empty
and all the devils are here.

Masculin
▪ messages : 723
▪ âge : vingt-deux ans
▪ célébrité : césar casier
▪ quartier : lone moutain
▪ situation : célibataire
▪ orientation : gay
▪ argent de poche : 11


gold in peace, iron in war
RELATIONSHIPS:
JOB, STUDIES.:

Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyMer 30 Nov - 16:28

Bienvenue parmis nous Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  3957452834 Covo Rocha Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  1576758220
Si jamais tu as des questions n'hésite pas !
Revenir en haut Aller en bas
https://thecitybythebay.forumactif.org/t61-i-was-within-and-without-simultaneously-enchanted-and-repelled-by-the-inexhaustible-variety-of-life#409 https://thecitybythebay.forumactif.org/t299-and-i-am-cold-yes-i-m-cold-but-not-as-cold-as-you-are
Invité
Anonymous
Invité


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyMer 30 Nov - 16:29

Merci beaucoup (a)

Je pense avoir fini '-' *va éditer sa fiche*
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyDim 4 Déc - 17:23

Bienvenue What a Face
Revenir en haut Aller en bas

Emilia R. Hepburn
Emilia R. Hepburn
some old wounds never truly heal,
and bleed again at the slightest word.

Féminin
▪ messages : 940
▪ âge : vingt-trois ans.
▪ célébrité : dianna agron.
▪ quartier : cole valley
▪ situation : fiancée à un homme porté disparu.
▪ orientation : indéterminée.
▪ argent de poche : 1


gold in peace, iron in war
RELATIONSHIPS:
JOB, STUDIES.:

Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyLun 5 Déc - 20:08

Citation :
→ N'abusez pas des accents, surtout s'ils sont hors-contexte et seulement là pour "décorer". Si votre personnage est anglophone, ne mettez pas d'accent dans le pseudo, c'est tout bonnement impossible.
Merci de respecter le règlement. Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  119140864 S'il y a des raisons particluières aux accents, dans ce cas, je n'ai rien dit. Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  2890962141 Arrow Je sais pas si en Colombie on met des accents. *-* (modegrosseinculteon, uhuh)
Sinon, ta fiche est parfaite. I love you Il faudrait juste que tu raccourcisses un peu le résumé de ton histoire. Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  3656991821
je passe le bouton de ta fiche au rose, et dès que tu auras modifier, repasse le à l'orange, et je viendrais te valider. I love you
Revenir en haut Aller en bas
https://thecitybythebay.forumactif.org/t66-h-l-t-i-m-afraid-you-ll-see-it-in-my-face https://thecitybythebay.forumactif.org/t130-heaven-in-dreams-we-enter-a-world-that-s-entirely-our-own https://thecitybythebay.forumactif.org/t128-clubcalledheaven#1053
Invité
Anonymous
Invité


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyLun 5 Déc - 20:20

Mon personnage était déjà créé depuis plus de six mois... (Le forum a fermé je suis donc venu avec Trenton pour continuer de les jouer ici ^^ ) Donc j'ai pas trop envie d'enlever les accents ^^ De plus elle est certes née en Colombie mais sa mère n'est en rien Colombienne ^^ Donc j’aimerai quand même garder les accents (: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  1408284189

J'ai modifié le résumé je peux pas faire plus ><' j'espère que ça ira ? x) Et j'ai remis en Orange (a)
Revenir en haut Aller en bas

Emilia R. Hepburn
Emilia R. Hepburn
some old wounds never truly heal,
and bleed again at the slightest word.

Féminin
▪ messages : 940
▪ âge : vingt-trois ans.
▪ célébrité : dianna agron.
▪ quartier : cole valley
▪ situation : fiancée à un homme porté disparu.
▪ orientation : indéterminée.
▪ argent de poche : 1


gold in peace, iron in war
RELATIONSHIPS:
JOB, STUDIES.:

Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyLun 5 Déc - 20:24

okay donc tout est en ordre I love you


validée !

Pense à aller rapidement réclamer ton logement et ton emploi ! De plus, n'hésite pas à jouer aux jeux, à flooder un peu et à te connecter sur la chatbox pour apprendre à connaitre les autres. En bref, bienvenue de façon officielle sur The City By The Bay ! Si tu as la moindre question, tu peux contacter le staff. Pense également à voter pour le forum de temps à autres, dont une première fois en cliquant ici, merci. Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  3656991821
Bon jeu ! Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  3123246341
Revenir en haut Aller en bas
https://thecitybythebay.forumactif.org/t66-h-l-t-i-m-afraid-you-ll-see-it-in-my-face https://thecitybythebay.forumactif.org/t130-heaven-in-dreams-we-enter-a-world-that-s-entirely-our-own https://thecitybythebay.forumactif.org/t128-clubcalledheaven#1053
Invité
Anonymous
Invité


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  EmptyLun 5 Déc - 20:26

Merci beaucoup je vais aller faire tout ça *-*
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé


Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty
MessageSujet: Re: Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.    Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Nirinà - La souffrance est parfois le seul moyen de se rendre compte qu'on vit.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Le seul moyen de chasser un démon est parfois de lui céder. {Aaron O. River}
» YU' ✘ « j'ai trop de sex-appeal, quand j'me regarde parfois je jouis. »
» Compte à rebours
» compte différent mais même IP
» Nirinà - Bury me Bury me

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE CITY BY THE BAY :: Coffee Break :: Thanks For The Memories :: Version 1-