teagan makeda searle

« The world is divided into two kinds of people: those who have tattoos,
and those who are afraid of people with tattoos. »

Verlossing ! Moi c'est Teagan Makeda Searle. Ne faites pas les gros yeux à l'entende de mon second prénom, c'est africain, tout comme moi. En effet, je suis née au Cap, en Afrique du Sud, il y a de cela vingt-et-un ans. Je suis arrivée sur le territoire américain à mes quinze ans et j'exerce ce beau métier de tatoueuse depuis que j'ai dix-huit ans. Niveau vie privée, je suis libre comme l'air et très volage, même si j'ai quelqu'un en tête depuis quelques temps déjà. Oh et sachez que je suis fière de mon homosexualité, même si j'aime à charmer les hommes tout de même. Juste pour m'amuser, bien entendu. Si jamais celui vous intéresse, je parle tant l'anglais que l'afrikaan, premières langues de mon pays, et j'ai de vagues bases d'allemand. Sexy, uh ? Groupe: Kiss and tell.

★ Il va sans dire, avec son métier, que Teagan ne possède pas une peau intacte. En effet, au fil des années, elle s'est faite tatouée à plusieurs reprises, possédant à ce jour douze dessins éparpillés sur sa peau. Elle a fait son premier à l'âge de dix-sept ans, un pansement en dessous du genou pour cacher une cicatrice, et est devenue accro depuis. Ses tatouages ne sont pas très voyants, la plupart se trouvant sur ses pieds et chevilles, ce qui lui évite des remarques de la part de sa mère. Sa particularité, dans tout cela, est le fait qu'elle adore se tatouer elle-même, gribouillant sur ses pieds dès qu'elle s'ennuie un peu trop.
★ La jeune femme est hématophobe. Si les quelques perles de sang qui apparaissent quand elle tatoue les gens ne la dérange pas outre mesure, c'est tout autre chose lorsque celui-ci est en plus grosse quantité, même sous forme d'une seule goutte. Elle fait alors des crises de panique, tétanisée, et il y aura de fortes chances pour qu'elle s'évanouisse dans les quelques secondes suivant l'apparition du liquide rouge. Elle prend donc une attention toute particulière à ne jamais se blesser, pour ne pas risquer de tomber dans les pommes au moindre coup.
★ Elle vit une relation conflictuelle avec ses cheveux. En effet, elle a beau adorer sa lourde tignasse brune, elle n’en prend pas grand soin, pouvant rester des semaines entières sans les laver. D’après elle, c’est ce qui fait son charme et c’est ainsi que ses cheveux sont les plus beaux, car elle peut alors les coiffer comme elle le souhaite ensuite. Il n’est pas rare de la voir accrocher des perles et des plumes dans ses cheveux, pour les décorer, et elle aime également se les teindre dans des mèches de différentes couleurs, au gré de ses envies.
★ A plusieurs reprises durant sa vie, Teagan s’est demandé pourquoi elle était une fille. En effet, elle a bien plus l’impression d’avoir une mentalité de garçon et a eu une crise existentielle durant l’adolescence où elle se serait bien vue changer de sexe. Si cette lubie lui est désormais passée, elle n’est pas très féminine pour autant. Bien entendu, elle se maquille souvent et prend soin de son apparence, mais cela s’arrête là. Mettre une robe ? Jamais de la vie. Monter sur des talons hauts ? Elle se tordra la cheville à coup sur. Et les comédies romantiques, c’est seulement bon pour les pleurnichardes.
★ L’afrikaans étant littéralement sa langue maternelle vu que sa mère le parlait en langue principale, Teagan est parfaitement bilingue entre cette langue et l’anglais. Elle n’hésite d’ailleurs pas à s’en servir depuis qu’elle est aux États-Unis, pour jurer entre ses dents en sachant très bien que l’on ne la comprendra pas, ainsi que pour discuter tranquillement avec sa sœur, surtout dans les lieux publics, sachant qu’on ne les comprendra pas en les écoutant parler.


Il y a des filles comme il faut, et des filles comme il en faut. Teagan a toujours estimé qu’elle n’était aucune des deux. Beaucoup de ses amis vous diront, pour plaisanter, qu’elle n’a pas de cerveau, et cela qualifie assez bien la jeune femme lorsqu’on apprend à la connaitre. Bien entendu, après quelques temps, on découvre qu’elle est bien plus que cela mais, au premier abord, elle donne surtout l’impression d’être une fille impulsive qui réfléchit après avoir agi… Voire ne réfléchit pas du tout, d’ailleurs. Jamais la dernière pour faire des conneries, elle aime à se mettre dans des situations impossibles qui finissent toujours pas se retourner contre elle. Pas peureuse pour un sou, elle a un esprit de garçon manqué, n’hésitant pas à s’attaquer à des hommes trois fois plus larges et grands qu’elle si jamais ils commencent à la chercher. On ne compte même plus le nombre de bastons qu’elle a pu engendrer dans les bars de la ville, toujours protégée par sa bande d’amis. En effet, même si elle aime le charme et la beauté de ses dames, elle leur préfère tout de même une compagnie plus masculine, surtout en soirées, étant la seule fille de leur petit groupe de beuverie. Et, malgré ses manières de garçon manqué, ses amis trouvent toujours qu’elle a un minois de petite demoiselle innocente et la protégeront des autres mâles… Pour ensuite se battre contre elle en sous-vêtements dans le canapé. Bien entendu.
Sous cette coquille de sale caractère et de grossièreté, pourtant, on découvre une jeune femme bien plus sensible qu’elle ne le montre. En effet, elle préfère à garder ses émotions pour elle, ne parlant jamais de ses problèmes aux autres, ayant l’impression de les déranger lorsqu’elle le fait. Elle préfère être la petite demoiselle folle et pleine de vie à leurs yeux, cela lui semble bien plus facile pour tout le monde. Ses amis, parlons-en d’ailleurs. Elle serait prête à tout pour eux, les considérant comme des membres de sa famille lorsqu’elle est réellement proche d’eux. Si l’on pourrait croire qu’elle se fiche de tout et de tous au premier abord, on découvre ensuite une jeune femme passionnée, avec le cœur sur la main. Il faut simplement savoir gagner sa confiance, ce qui n’est pas une chose aisée. Et savoir la supporter, surtout, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Mais, lorsqu’on y arrive, on obtient une amitié que l’on ne regrettera pas de sitôt… Et très riche en rebondissements !

Prénom/Pseudo : Âge : 19 ans Célébrité sur l'avatar : Sierra SEXRIOT Kusterbeck Personnage : Inventé. Code du règlement : La rousse valide, parce qu'elle peut. Comment avez-vous connu le forum ? Ah-ah. Autres commentaires ? Heaven est trop sex.

résumé

Je n'ai jamais aimé l'Afrique du Sud. Non, dire cela est incorrect. J'aime mon pays, sa beauté, ses paysages à vous couper le souffle. J'aime la Table Mountain et sa nappe de nuages les jours de grand soleil. J'aime le Cap et ses longues plages. J'aime le Cap de Bonne Espérance et ses colonies de pingouins. Oui, j'aime l'Afrique du Sud, sincèrement. Mais je l'aime comme une touriste. Pour ce que l'on ne voit qu'au premier abord, pour la partie émergée de l'iceberg. Le reste… Le reste est tout simplement haïssable.
Mon père est producteur de vin. Notre vin sud-africain est une fierté nationale, bien meilleur que cette piquette que vous servez les français, bien plus doux que ceux de Californie ou d’Australie. Sa propriété n’a jamais cessé de s’agrandir avec les années mais, à l’époque où je suis née, notre famille était déjà l’un des leaders du pays dans ce domaine, alors que le vignoble s’héritait de générations en générations. C’était tellement simple, d’être riche en Afrique du Sud, après tout. Mon père avait connu ma mère en Angleterre, alors qu’il faisait ses études de commerce à Londres. Elle était une jeune étudiante en arts, et ce fut sans doute la soif d’aventures et l’adrénaline de l’inconnu qui la fit emménager en Afrique avec mon père. Leur idylle se transforma en mariage, d’où naquirent deux petits monstres. Moi, bien entendu, et Catriona, deux ans plus tard.
Le commerce marchant bien, notre famille habitait la banlieue chic de Somerset West, avec une tripotée d’autres riches. La vie était belle, nous avions même deux employés. Une femme de ménage et un jardinier. Rien que cela. J'allais à l'école avec d'autres enfants de bourges, la vie était simple, tranquille, sous le soleil. Le matin nous allions en cours, l'après-midi j'avais entrainement de soccer avec d'autres filles. Et, le week-end, nous allions au Cap qui n'était qu'à dix minutes de route, pour faire du shopping ou flâner sur le port, entre les touristes. Aux yeux de tous, j’avais la vie parfait. Evidemment. Et pourtant…
Pourtant, plus les années passaient, plus je me rendais compte. Mandela n'avait malheureusement pas fait tout le boulot et, bien que l'Apartheid devrait normalement être aboli depuis des années, je me rendais compte que la pratique était beaucoup moins jolie que la théorie. Il suffisait de prendre l'autoroute -ce que je faisais chaque jour pour aller en ville- pour s'en rendre compte. Des kilomètres et des kilomètres de bidonville, s'étendant à l'infini dans une douloureuse pauvreté. Quelques plaques de tôle, quelques planches de bois pour des habitations précaires. Même pas d'eau courante, à peine de quoi se nourrir. Et nous, riches que nous étions, à passer devant cela sans ciller, habitués à ce désolant spectacle, ma mère n'ayant pour question existentielle que de chercher à savoir si elle regarderait House ou Master Chief ce soir-là à la télévision. Nos employés étaient noirs. Ceux de mes amis aussi. Et nous, blancs, les dominions. Totalement. Sans que cela ne choque personne. Personne sauf moi, bien entendu.

Je suffoquais, littéralement. Je savais bien que je n’étais pas de ces personnes qui changent le monde en claquant des doigts. Je n’étais pas de ces personnes assez intelligentes pour faire de grandes études, même si je savais que mon père espérait de moi que je fasse du droit, que je devienne avocate et que je fasse quelque chose de bien dans ma vie. Mais j’en étais incapable. Et, chaque jour de plus me rendait misérable et malheureuse, à voir tout ce qui se passait hors de l’enceinte protective de notre banlieue.
Ma mère, voyant bien à quel point tout cela me rendait malade, décida qu’il était finalement le temps de trouver une solution. Pour moi, c’était simple. Je voulais m’évader, partir loin. L’on mit des mois avant de réussir à convaincre mon père. Ce n’était qu’une passade, une crise d’adolescence, il fallait que je m’endurcisse et que je finisse par apprendre que le monde n’était pas juste. Facile à dire, lorsque l’on est habitué à être riche depuis la naissance.
Il finit par accepter pourtant, et l’on se mit à chercher l’endroit où l’on m’enverrait. La réponse s’imposa très vite, comme une évidence. Ma tante, du côté de ma mère, qui avait emménagé à Los Angeles après ses études. Je ne l’avais jamais rencontrée mais, de ce que j’avais pu comprendre, elle était encore plus barrée que ma mère, n’étant jamais sortie de sa crise mystico-hippie d’adolescence. Elle gagnait sa vie dans une petite galerie d’art, jouait de l’ukulélé dans un groupe de folk et passait ses heures perdues dans les bars psychédéliques de la ville. Autant dire que ce tableau me plut aussitôt et que je trépignais d’impatience à l’idée de partir.
Je dus pourtant me rendre à l’évidence que dire au revoir à mes parents et à ma sœur ne fut pas une tâche aisée. Je n’avais que quinze alors et il était plus difficile que je n’aurais cru de quitter le nid familial, surtout pour aller dans un pays qui m’était totalement inconnu. A l’aéroport, ma mère m’embrassa doucement le front, me disant que je pourrais toujours revenir si je ne m’habituais pas là-bas. Catriona me pleura dans les bras et mes larmes se joignirent aux siennes, alors que mon père m’ébouriffait les cheveux avec un regard protecteur.
Puis je montai dans l’avion.
Et ma vie ne fut plus du tout la même.

Tante Anna se montra plus folle encore que je ne l’aurais cru. Chaque soir, en rentrant des cours, elle me faisait faire mes devoirs dans un bar hippie de la ville, attablée à la terrasse, avec une crêpe au sucre et un énorme thé je-ne-savais-trop-quoi de Chine. Je m’y brûlais les lèvres en faisant mes exercices de mathématiques, alors que les habitués discutaient avec elle, m’ébouriffant parfois les cheveux. Disant à quel point j’étais adorable, à quel point j’étais jolie et intelligente. Je me suis mise à les aimer en retour, eux, si déconnectés du monde, à l’ouest de la réalité. La vie paraissait tellement simple à leurs côtés, tellement plus légère. En un mois à peine, je m’étais fait ma place.
Et c’est là qu’il a débarqué. Lui. Le seul, l’unique. Jeremiah. Il est entré dans ma vie comme une tornade sur le Texas. Rapide, ravageur, impossible à oublié lorsqu’il vous frappe de plein fouet. Oh, n’allez pas imaginer que j’étais amoureuse de lui. Foutaises. Mais il est de ces gens qui marquent votre vie, à jamais, comme une empreinte au fer chaud sur votre peau. Il était le fils de la propriétaire du bar hippie et, pendant longtemps, je me suis demandée pourquoi je ne l’avais pas remarqué avant. Pas fait attention, sans doute. Mais mon attention, justement, fut entièrement sur lui lorsqu’il me fonça dedans. Littéralement. Ou alors je lui ai foncé dedans, je ne sais plus, ça na pas d’importance. Nos regards se sont croisés alors que l’on s’excusait et, en une seconde, on a su. On a su qu’on était fait l’un pour l’autre, on a su que chacun devient l’univers de l’autre. Comme ça, les yeux dans les yeux. Violent.
Ce soir-là, on a passé des heures à discuter, de tout mais surtout de rien. Il me demandait des informations sur l’Afrique, encore et encore. Je l’écoutais parler musique, art, photographie, sans jamais m’ennuyer. Ma tante dut me secouer pour finalement rentrer à la maison, disant que j’avais cours le lendemain, qu’elle était bien gentille mais qu’il y avait des limites à tout. Je lui donnais mon numéro, il me donna un baiser sur la joue, me faisant rougir.

Et c’est ainsi que l’on devint inséparables, meilleurs amis, avec même un pacte de sang assez débile avec un couteau rouillé qui manqua de me faire tomber dans les pommes à la vue du liquide rouge. Il était mon confident, mon frère de cœur, et il fut le premier à qui j’avouais mon attirance pour les filles. Pas surpris pour deux sous, il répondit simplement qu’il le savait, car aucun fille hétéro n’aurait pu résister à son charme ravageur, et il se récolta un coup de poing dans l’épaule pour cela. Il fut aussi celui qui me poussa à continuer de dessiner, encore et toujours. On pouvait passer des heures, dans le Golden Gate Park, allongés dans l’herbe avec nos carnets de croquis.
Avec deux ans de plus que moi, il avait fini ses études et avait été embauché dans un salon de tatouage de la ville, pour y apprendre le métier. Sa vocation finit par devenir la mienne, naturellement. Pendant deux ans, je jonglais entre les cours que je détestais, les sorties avec ma tante et les heures passées avec lui au salon de tatouage ou dans les bars mal famés de la ville. Il m’apprenait à boire, à me battre, à draguer les ladies. A vivre.
Lorsque je quittais finalement l’high school, je décidai de ne plus vivre chez ma tante, d’emménager avec lui. Nous étions inséparables, de toute façon, nous n’étions plus à cela près. Je dormais déjà à son appart tous les week-ends, nous savions que nous n’allions pas nous entre-tuer une fois ensemble. Je décrochais un job de serveuse, continuant de m’améliorer en dessin à côté. Et, au bout de quelques mois, je me fis embaucher dans le même salon de tatouage que lui. Il me montra les ficelles du métier, il me fit mon premier tatouage. Premier d’une longue liste qui n’est pas prête de s’arrêter de sitôt.
Et me voilà aujourd’hui. Vingt-et-un ans. Tatouée, percée. Tatoueuse, perceuse. Oh, et désespérément amoureuse de ma meilleure amie, également. Mais c’est une autre histoire, je la raconterais plus tard…

*examine Teagan sous toutes les coutures*

Ouais mais non, va falloir la relooker intégrale quand on va la présenter à papa maman, ça va jamais passer...ça....

(Re)bienvenue à SF tout de même peut-être future belle-sœur. Et bon courage pour ta fiche!

Bienvenue


Bon courage pour cette fichounette

Welcome

Heaven ϟ SEX RIOT

Emilie ϟ Sweetie

Andrew ϟ Il est très bien mon look T'es trop coincé dans ton costume trois pièces, détent un peu le col de ta cravate, ça te fera du bien !
Et merci

Evan ϟ Merci

Kyle ϟ Merci

La grosse gouiiiiiiiiiiiiiiiiine

Auto-validation 'cause I fucking can.