Mac' | Allez, viens jouer avec moi. 100%

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MACKENZIE-JANE ELISABETH WADE

« DIS MOI QUE TOI ET MOI CE N'EST QU'UN JEU, PARCE QUE SI CELA N'EN EST PAS UN JE DEVRAIS TE BRISER LE COEUR ET J'EN AI PAS ENVIE. »

Hey, bonjour, moi c'est Mackenzie-Jane Elisabeth Suzanne Wade, mais tout le monde m'appelle Mac', c'est plus court, plus simple et ça se retient mieux. Je suis née ici à San Francisco un beau matin du 15 juillet 1984 et oui j'ai déjà 27 printemps à mon actif. Je parle en tout cinq langues, Anglais, Français, Espagnol, Allemand et Hébreu. Ça c'est parce que avant j'étais traductrice dans une maison d'édition, mais aujourd'hui j'ai totalement changé de job. En effet, je suis la propriétaire et gérante d'un night club lesbien. C'est bizarre, j'ai vu des hommes cesser de sourire en entendant ça. Et bien oui messieurs, au risque de vous décevoir, je sais que je finirais ma vie avec une seule personne et cette personne sera une femme. Mais j'ai encore le temps pour ça, pour le moment je préfère largement mon célibat et je n'envisage pas de me fixer. Moi je suis une Kiss And Tell, je préfère de loin les relations d'une nuit que les relations de couple. C'est peut être juste que je n'ai pas encore trouver la bonne, allez savoir.

★ Bien qu'elle travaille dans un milieu où l'alcool est très présent, elle même ne boit que très peu et principalement de la bière. Bien qu'elle y ai touché à une époque, elle est aujourd'hui contre la drogue. Elle fait d'ailleurs tout ce qui est en son pouvoir pour bannir ce genre de substance dans son établissement. Elle sait bien que ce n'est pas une tâche aisée et qu'il en circule toujours un peu, mais chaque fois qu'elle surprend quelqu'un en possession de drogue, il peut être sûr qu'il va passer un sale quart d'heure et si il la cherche elle ne rechignera pas à appeler la police. Si ils veulent se droguer, il le font ailleurs que dans son établissement un point c'est tout.
★ Il y a quatre ans elle s'est faite tatouée les lettres "J-S AaF" sur le poignet gauche. Ces lettres signifient tout simplement "John-Sebastian Always and Forever". Les gens ne la connaissant pas pensent souvent à un petit ami, mais c'est en réalité un tatouage fait pour son frère. Elle a aussi le mot "jumeau" en hébraïque tatoué dans le bas du dos depuis l'âge de 16 ans, son frère portait le même tatouage sur son omoplate droite. Elle a aussi un piercing au nombril depuis l'âge de 17 ans.
★ Elle ne se sépare jamais de la chaine qu'elle porte autour du cou. Elle a d'ailleurs la fâcheuse manie de jouer souvent avec. Lorsqu'elle doit prendre une décision et qu'elle n'y arrive pas, elle s'en remet souvent à cette chaine. Elle se pose simplement une question dont la réponse sera forcément oui ou non et glisse la chaine dans sa poche pour 24H. Si à la fin de la journée la chaine est pleine de nœud alors la réponse est non, dans le cas contraire la réponse est oui. Si vous le lui demandez, elle vous dira que c'est son frère qui lui a apporté la réponse.
★ Depuis qu'elle a manqué de se noyer à cause d'une blague de mauvais goût d'une camarade de classe, elle a un peur bleu de l'eau. En effet alors qu'elle apprenait tout juste à nager et n'était pas vraiment sûre d'elle, une camarade l'a mise au défit d'aller nager plus loin, là où elle n'avait pas pied. Mac' ne disant jamais non à un défit c'est lancé. Malheureusement, à mis chemin, à bout de force et incapable de toucher le fond de ses pieds, elle a commencé à paniqué et a manqué de se noyer. Depuis elle n'approche plus une étendue d'eau à moins de 5m.
★ Son père étant catholique et sa mère juive, ils ont décidé que leurs enfants choisiraient eux même la religion qu'il souhaiterait. Mac', tout comme son frère, choisi de recevoir une éducation judaïque dés l'âge de huit ans. C'est dans ce cadre qu'elle a appris très tôt l'hébreu. Aujourd'hui elle se dit non croyante, pourtant elle continue de fêter Yom Kippour et Hanouka. Elle va aussi à la Synagogue une fois par an.
★ Bien qu'elle assume aujourd'hui totalement son homosexualité, elle ne l'a toujours pas dit à ses parents. Elle se souvient encore de leur dégout sur leur visage quand son frère à fait le sien et elle ne veut pas devoir le revoir une seconde fois. Elle leur fait croire qu'elle a un petit ami qui vit à New-York et qu'elle ne voit que très rarement.

Souriante, amusante & bavarde : Avec Mac' vous êtes sûr d'avoir un sourire en toutes circonstances. Cette fille, elle sourit vraiment pour un oui pour un non, parfois même quand elle ne devrait pas. Si vous la voyez sourire à un enterrement, ne flipper pas, je crois qu'en faite elle ne sait pas faire autre chose que sourire. Mais il faut dire aussi que c'est une femme plutôt amusante, sans qu'elle ne le veuille parfois d'ailleurs. Il faut dire que cette fille est un peu miss catastrophe, il faut toujours qu'il lui arrive une tuile. Rien de méchant en général, juste ce qu'il faut pour faire rire l'assistance et croyez moi ou non, mais pour la faire rire aussi. Et bon sang, qu'est ce qu'elle parle. Elle n'arrête pas. Je me demande parfois si elle ne parle pas en dormant. Mais vous devriez vous méfiez, elle peut vous noyer dans ses mots sans ne jamais répondre à la question que vous lui avez posé.
Joueuse, séductrice & volage : Elle aime jouer, aux jeux les plus cons comme les plus dangereux. Par contre elle a horreur de perdre, elle peut accepter un ex-æquo, mais certainement pas une défaite. Et bien sûr, le jeu de la séduction elle aime tout autant. D'ailleurs son petit truc à elle c'est de charmer les messieurs, leur faire croire à monts et merveilles pour finalement les laisser en plan et partir aux bras d'une jolie fille. D'ailleurs en parlant de jolies filles, ce n'est jamais la même chaque soir. D'ailleurs elle pense qu'il est préférable qu'elle ne soit jamais en couple car elle n'est pas sûre de pouvoir rester fidèle. Et ce n'est pas parce que vous n'êtes pas le moins du monde intéressée par les femmes qu'elle va s'empêcher de vous faire des avances. Après tout, qui ne tente rien n'a rien.
Sensible, attentionnée & loyale : Sous ses airs de « Je m'en fou » se cache en réalité une femme sensible qui après avoir été blessée en amour a décidé que cela n'en valait plus la peine. Loin d'être un cœur d’artichaut , il n'en est pas moins que lorsqu'elle voit un couple dans la rue elle a toujours un petit pincement au cœur d'émotion. Mais attention, n'allez pas essayer de le lui faire dire, elle préférerait encore vous cassez la figure. En amitié elle est très attentionnée et loyale. L'idée de laisser un ami dans le besoin lui est impossible, que cela soit affectif ou financier d'ailleurs. Elle pourrait se mettre en quatre pour ceux à qui elle tient, sans rien demander en retour. Son frère avait d'ailleurs l'habitude de la traiter de bonne poire parce qu'elle se donnait sans vraiment compter à des gens qui n'en avait peut être rien à faire d'elle. Si elle a tendance à ne pas se soucier de savoir si celle qu'elle drague est célibataire ou non, il est sûre qu'elle ne touchera pas à la compagne d'un ami. Encore que...
Intelligente, maniaque & perfectionniste : A l'école, elle a toujours fait partit des têtes de classe. Non pas qu'elle passait de longues heures à réviser, juste qu'elle avait beaucoup de facilité, ce qui dégouttait d'ailleurs pas mal de ses amis. C'est d'ailleurs pour cette raison que ses parents l'ont forcé à suivre des études après le lycée alors qu'elle n'en avait pas franchement envie. Elle ne regrette toutefois pas aujourd'hui, parler plusieurs langues peut s'avérer très utile dans son métier. Et puis c'est toujours classe pour draguer les étrangères. Mais c'est aussi une très grande maniaque. C'est simple, elle ne supporte pas le désordre. Et croyez moi ou non, mais si un objet n'est pas à sa place au millimètre près, cela peut très vite la faire stresser. Ajoutez à cela qu'en plus c'est une grande perfectionniste et vous avez un cocktail détonnant en terme d'organisation. D'ailleurs on l'appelait miss Agenda au lycée parce que toutes ses journées étaient organisée à la minutes près et qu'elle ne supportait pas y déroger.

Prénom/Pseudo : Haven.Dream
Âge : 22 ans
Célébrité sur l'avatar : Olivia Wilde
Personnage : Inventé
Code du règlement : poulpette est comme dieu, mais en mieux
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résumé

Mac' a eu une enfance plutôt tranquille dans les beaux quartiers de San Francisco. Elle grandit avec son frère jumeau John-Sebastian et ils se promettent à l'âge de 7 ans de ne jamais se séparer. A 17 ans, ils décident qu'il est bon qu'ils se trouvent chacun un petit ami et une petite amie, donnant la lourde tâche à l'autre de le trouver pour lui. Après trois ans d'une relation avec Adrian, Mac' passe une nuit avec Calysta la petite amie de John pendant que John passe la nuit avec Adrian. Deux ans plus tard Calysta part vivre en France ce qui met un terme à sa relation avec Mac' qui s'en trouve le cœur brisé. Et l'année suivante son frère se suicide la laissant avec un énorme vide qu'elle met du temps à combler.

Chapitre 1 : YOU AND ME IT'S FOREVER, NOTHING WILL SEPARATE US EVER, PROMISED?

Nous nous tenions tous les quatre devant le cercueil ouvert de mon grand père paternel. Mon père, ma mère, mon frère et moi même. C'était la première fois pour lui et moi que nous affrontions la réalité de la mort, nous avions 7 ans et nous tenions la main. Plus qu'un support c'était le vœu imprononcé de ne jamais être séparé. Nous étions venu au monde ensemble, nous partirions ensemble. Notre père se tourna vers nous et prit la main de mon frère qui lâcha la mienne pour s'approcher du corps sans vie de notre grand père. Cet homme m'avait toujours fait peur, non pas qu'il eu été violant ou autre, mais il me semblait si inaccessible que la peur me gagnait facilement en sa présence. Même mort, je ressentais toujours cette angoisse vis à vis de lui. Lorsque mon frère se pencha pour déposer un baiser sur son front, je fermais les yeux. Je savais qu'ensuite, cela serait mon tour et je n'en avait pas le moins du monde envie. Je sentais alors la main douce de ma mère se poser sur mon épaule. Bien qu'en temps normal se geste était rassurant, ce jour là il fit naître une boule au creux de mon estomac. C'était à mon tour. J'ouvrais de nouveau les yeux et m'approchais du cercueil de mon grand père. Allongé là, les yeux fermé comme si il ne faisait que dormir, l'espace d'un instant je me demandais si il n'allait pas subitement se réveiller, juste pour me faire peur. Les yeux posé sur lui c'était comme si j'étais pétrifiée, incapable de faire quoi que cela soit. J'entendis mon père me murmurer de me dépêcher, mais cela ne m'aida pas vraiment. Et comme si il avait pu lire dans mes pensées, John-Sebastian, mon frère me prit la main de nouveau. Je tournais la tête vers lui et souriais. Tout était plus simple quand il était à mes côté. Je me mis finalement sur la pointe des pieds avant de me pencher en avant pour déposer mes lèvres sur la peau froide du front de mon grand père. Je m'étais attendue à une odeur des plus nauséabonde, au lieu de ça je reconnu le parfum Jasmin de ma grand mère. Cela rendit la chose moins désagréable, quand bien même je savais que cette image me poursuivrait toute ma vie. Une fois la corvée effectuée, mon frère et moi furent autorisé à retourner dans notre chambre. Assise par terre en tailleurs face à lui, je tenais toujours sa main. « Toi et moi, on doit mourir en même temps. Tu me promets? ». Son sourire si mystérieux se dessina sur ses lèvres, ce sourire qui inquiétait certain mais qui me réconfortait toujours. « Oui, c'est promis. Et aussi, on laissera jamais personne nous séparer. Si j'aime pas ton copain, tu devras pas rester avec, pareil pour ma copine. D'accord? ». Et pour signer notre accord, on échangea nos gourmette de naissance. Parce que lui portant la mienne et moi portant la sienne, personne ne pourrait jamais nous séparer. Nous avions 7 ans et nous ignorions encore que la vie ne réalise jamais nos vœux les plus cher.

Chapitre 2 : WE MIGHT NEED TO FIND SOMEONE TO EACHOTHER

« Allez dégages, va en cours tu va encore être en retard et j'ai pas envie de te couvrir auprès de papa et maman. ». « Oh ça va l'intello, j'y vais, j'y vais. Et n'oublies pas, on se retrouve chez James ce soir. ». Après lui avoir répondu par l'affirmative, il se décida enfin à me lâcher et aller en cours. Enfin libre je rejoignais mon groupe d'amie qui accueillait aujourd'hui la nouvelle élève. Elle venait de Austin au Texas et était complètement paumée ici à San Francisco. Heureusement pour elle que Tessa, ma meilleure amie, lui avait mit le grappin dessus avant que les pompom girls ne s'en charge. Les discutions allait bon train, jusqu'à ce que Tessa n’amène le sujet des petits amis. « En tous cas, je trouve que Mac' et John-Sebastian forment un très beau couple. ». Tout le monde autour d'elle se mit à rire sans qu'elle ne comprenne pourquoi. Mais je souriais un peu moins, peut être parce que j'étais fatiguée d'entendre ça partout. Enfin, j'adorais toutefois trop ma relation avec mon frère pour décider de la changer. De toute façon nous nous l'étions promis il y avait bien longtemps. Mais à 17 ans je n'avais toujours pas de petit ami et lui n'avait personne non plus. Voyant que personne ne semblait donner d'explication à la nouvelle, je sortais de mes pensées. « John est mon frère, pas mon petit ami. ». Elle se mit alors à rire de sa bêtise elle aussi, comme si elle aurait dû le deviner. Grand bien leur en face, je décidais de les laisser pour aller à la bibliothèque.

***

« Il faut qu'on fasse quelque chose ». J'étais entrée dans la chambre de mon frère sans même frapper. Ce n'était pas comme si il me cachait des chose après tout. Bien sûr, j'aurais peut être un peu moins aimé si il avait été nu, mais enfin là n'était pas la question. Il releva la tête vers moi et leva un sourcil. « De quoi tu parles?. ». Après avoir fait les cents quelques secondes je décidais finalement d'aller m'assoir à côté de lui sur son lit. « T'en as pas marre toi que tout le monde nous prenne toujours pour un couple? Je veux dire, je t'aime, tu le sais et il est hors de question qu'on change quoi que ce soit entre nous, mais t'aurais pas envie que les gens arrêtent de dire ça? ». Il fronça les sourcils, visiblement en train de réfléchir. Il était tout ce que j'avais puisque nous n'étions pas très proche de nos parents qui préféraient se focaliser sur leur carrière, l'un dans la finance, l'autre dans la politique, il ne se débarrasserait pas de moi facilement. « Et tu as une solution toi peut-être? ». Un large sourire se dessina alors sur mes lèvres. J'y avait réfléchit toute l'après midi et finalement la solution m'était apparue. « Oui. Il faut que tu me trouves un petit ami et moi que je te trouve une petite amie, comme ça, ils n'y aura plus de qui pro quo. ». C'était la seule solution qui m'avait semblé valable et pouvoir nous convenir à tous les deux. « Okay, je m'incline, t'es un génie. Je te préviens, je ne veux pas une de ses pimbêche de chearleader et encore moins Tessa. ». Nous nous mires à rire d'une voix commune. Comme si il avait besoin de me le préciser, nous nous connaissions suffisamment pour savoir qui irait bien avec l'autre. Il était bien le seul en qui j'avais confiance pour me trouver le petit ami parfait.

Chapitre 3 : BUT IT DOESN'T ENDED UP LIKE WE IMAGINED IT

Les larmes aux yeux je faisais les cents pas dans ma chambre, repassant chaque moments de la nuit que j'avais passé dans ma tête. Dans ma tête, voilà ça devait n'avoir été que dans ma tête. Mais en posant mon regard sur le lit défait je savais que cela n'avait pas été simplement dans ma tête. Et il allait bientôt arriver, répondant à mon appel, et je ne saurais pas quoi lire dire. Comment lui dire. Depuis mon réveille dans ses bras, la culpabilité s'était emparée de moi. Pourtant, cette nuit je n'y avais pas pensé alors que j'aurais dû. Trahir n'était pas vraiment dans ma nature, pourtant cette nuit je l'avais trahis, lui le seul homme de ma vie. J'entendis frapper deux petits coups rapide à la porte, me figeant sur place. Je me remis rapidement à faire les cents pas alors qu'il entrait sans que je ne lui réponde. Je n'en avais pas besoin. « Mac', il faut que je te parles. ». Je m'arrêtais de nouveau, lui faisant face cette fois. Quoi? Il savait déjà? Je secouais doucement la tête, ce n'était pas le moment de devenir paranoïaque, la situation était déjà suffisamment horrible comme ça. « Moi aussi John. ». Il fronça alors les sourcils, comme si cela l'étonnait. N'avait-il donc pas eu mon message? Et si il n'était pas au courrant, de quoi devait-il me parler. « Vas-y, je t'écoute. ». Je secouais frénétiquement la tête en signe de négation. « Non, non, commences. ». Mais il ne semblait pas plus enchantée par l'idée que je ne l'avais été. « Okay, comme au bon vieux temps. On le dit en même temps et on voit ensuite lequel des deux a plus d'explication à donner. ». Je fis une légère moue, priant pour qu'il ai quelque chose de pire à m'avouer. J'étais terrifiée à l'idée de le perdre à cause d'une bêtise pareil. Et en même temps, cette nuit avait été la plus belle et la plus sincère que j'avais passé depuis longtemps. Il commença le compte à rebours. 3...2...1... « J'ai couché avec Adrian. ». « J'ai couché avec Calysta. ». C'était sortit, c'était toujours ça. Mais je n'étais pas certaine d'être plus choquée par ma révélation que par la sienne. Depuis que je m'étais réveillée je ne pensais qu'à ce moment où je lui avouerais avoir couché avec sa petite amie et finalement j'apprenais que lui avait passé la nuit avec mon petit ami. Je m'étais fait tout un tas de film sur toutes les insultes qu'il m'enverrait au visage, mais au lieu de ça on se mit à rire tous les deux. Il fallait avouer que ce n'était pas vraiment commun comme situation. Pourtant, dans un sens, cela me semblait assez logique. Je lui avait choisi Calysta, il m'avait choisi Adrian, peut être l'avions nous fait pour de mauvaises raisons. Il alla s'assoir sur mon lit et je m'installais à côté de lui. « J'imagine qu'au moins rompre ne va pas être si difficile. ». Je ne pouvais acquiescer face à sa réflexion, quand bien même mettre fin à une relation de prés de trois ans n'est jamais simple, mais dans ces circonstances. « Et qu'est-ce qu'on va dire à papa et maman? Tu sais que maman avait déjà presque tout prévu pour nos mariage? ». Il me prit la main tendrement et je savais d'ors et déjà que je n'aimerais pas sa réponse. « Et bien, on va leur dire la vérité. Qu'ils auront bien un genre et une bru, mais pas vraiment de la façon dont ils s'y attendaient. Après tout, ils ont l'habitude qu'on fasse tout pareil, alors ça ou autre chose. ». Je me relevais brusquement du lit, lâchant sa main et reprenant les cents pas. « Non, je suis pas prête pour ça John. Et puis ça va déjà être un choc pour eux d'apprendre qu'un de leur enfant est gay alors les deux t'imagines? Non, je peux pas. Mais fais le toi... Je trouverais un mensonge à leur dire pour Adrian et moi. ». Il me regarda un long moment avec des yeux tristes. Certainement c'était-il déjà imaginé nous deux en train de faire notre coming-out à nos parents. Tous les deux, comme toujours. Mais moi je n'étais pas prête contrairement à lui. Il se leva toutefois pour me prendre dans ses bras et me rassurer.

Chapitre 4 : LOVE ISN'T BEAUTIFULL. IT'S FREAKING HARD AND PAINFULL.

Assise dans le canapé de l'appartement que Calysta et moi partagions avec John et Adrian, je l'attendais les yeux poser sur le billet d'avion que j'avais trouvé. Un allez simple pour Paris. Il n'était pas à moi et il n'était ni à John ni à Adrian. J'entendis la clef glisser dans la serrure et mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Adrian et John avait accepté de sortir pour me laisser seule avec elle, pourtant j'aurais bien eu besoin du soutient de mon frère à cet instant. Elle poursuivit son rituel habituel, posant les clefs dans la coupe sur le guéridon, retirant sa veste pour l'accrocher au porte manteau, tout de suite suivit par son sac à main. Et puis elle me rejoignit et s'installa à côté de moi sur le canapé. « Hey, ça ne va pas? ». La tête baissée, je ne lui avait même pas adressé un regard avant qu'elle ne parle. Je me retournais vers elle, le regard froid et sévère et lui mettais le billet de train sous les yeux. « Tu as une explication pour ça? ». Je la vis faire une légère moue de culpabilité, comme si je venais de la surprendre au lit avec une autre fille. « J'allais t'en parler Mac'... ». « Ah oui et quand? Quand tu aurais été sous la Tour Eiffel? Tu pars dans deux jours et tu ne m'en as pas parlé. ». Cette fois elle baissa la tête, elle savait que j'avais raison, pourtant ce n'était plus vraiment de la culpabilité que je pouvais lire sur son visage. « Je voulais que tu viennes avec moi. On m'a offert un poste dans une succursale de la société à Paris. Je voulais que tu viennes vivre avec moi, mais sois honnête Mac', t'aurais jamais accepté de quitter John! ». De la colère, c'était ça qui s'était dessiner sur son visage. Elle m'en voulait. Malheureusement je ne pouvais pas la contredire sur ce qu'elle venait d'affirmer. Je ne serais jamais partie en France avec elle en laissant John ici. Et je ne l'aimais que plus de ne pas m'avoir demandé de choisir, tout en lui en voulant de m'avoir caché son départ. « Et t'as pensé à toi et moi? Tu sais que je ne crois pas aux relations longues distances ». « Oui je sais. C'est pour ça que je ne t'en ai pas parlé Mac'... Je savais que cela serait la fin pour nous deux et je voulais profiter des derniers moments qu'il nous restait. ». Les larmes me montèrent aux yeux à mesure que je prenais conscience de tout ce que cela voulait dire. Dans deux jours elle serait loin. Dans deux jours je serait célibataire et malheureuse. Finalement, elle avait peut être eu raison. Je pris alors son visage dans mes mains pour finalement l'embrasser... J'aurais le coeur brisé suffisamment tôt, pour le moment je voulais moi aussi profiter des derniers moments en sa compagnie.

Chapitre 5 : YOU GAVE ME YOUR WORDS AND YOU TOOK IT BACK. WHAT'S LEFT FOR ME?

« Ce sera le premier Yom Kippour sans toi demain. ». Je relevais la tête pour poser mon regard sur la pierre tombale qui se dressait devant moi. La gorge nouée je me forçais à retenir les larmes qui voulaient pourtant à tout pris couler de mes yeux. « Maman voulait inviter Adrian, pour se faire pardonner je crois, mais il est partit vivre à Toronto maintenant. ». Je m'arrêtais de nouveau et me frottais les yeux comme si une poussière si était glissée. « Tout le monde est partit maintenant... Même toi, alors que tu m'avais promis. ». Inconsciemment je lui en voulais. J'en voulais à mon frère d'avoir choisi de se donner la mort l'année de nos 23 ans. Je lui en voulais d'avoir été celle qui l'avait trouvé pendu dans notre appartement. Mais surtout je lui en voulais d'avoir rompu la promesse que nous nous étions faite à 7 ans de partir ensemble. Mais je passais outre cette colère, parce que plus que tout je l'aimais. « J'ai relu ta lettre des centaines de fois John. Ils auraient fini par l'accepter tu sais... ». Avec du temps oui, nos parents auraient certainement fini par accepter que leur fils aimait les hommes. Mais ils s'étaient montré horrible avec lui, encore et toujours. Jusqu'à ce qu'il ne puisse plus le supporter. Et je m'en voulais aujourd'hui de ne pas l'avoir soutenu et de leur avoir dit la vérité pour moi aussi. Mais c'était trop tard et cela n'avait plus d'importance. « J'ai reçu une lettre de Calysta. Je crois qu'elle s'en veut de ne pas être auprès de moi en ce moment. J'aimerais qu'elle soit là, je me sentirais moins seule, moins vide. ». Je m'agenouillais pour faire glisser mes doigts sur la pierre tombale. « Tu sais, j'ai passé mon dernier examen avec un an d'avance. J'ai trouvé un job dans une maison d'édition. Mais je ne suis pas vraiment sûre que j'ai encore envie de faire ça. T'étais censé écrire les livres et moi les traduire... ». Oui, des projets nous en avions des tas, depuis longtemps. Nous avions même évoqué le problème des enfants et avions trouvé une solution. Mais tout ça c'était évanouit aujourd'hui. « Je devrais y aller. Maman m'attend pour préparer le diner de demain. Tu sais comment elle est. J’essaierais de venir avec elle la prochaine fois. Je t'aime John. ». Je me relevais la vision brouillé par les larmes qui voulaient toujours couler. Cette fois je les laissais faire à leur guise. Cela n'avait pas tellement d'importance finalement. Cela faisait maintenant 6 mois qu'il était mort mais mes larmes pour lui ne c'étaient toujours pas taries.

***

« Ça y est, je l'ai fais. J'ai lâché mon Job et j'ai acheter le night club dont je t'ai parlé l'autre jour. J'aurais aimé éviter de faire un emprunt, mais je me voyais assez mal demander de l'argent à papa et maman pour ça. Il ne savent toujours pas et je leur ai fait croire que c'était une boite de nuit où les femmes viendraient s'amuser sans avoir à se faire draguer par de gros lourdaud. Je ne sais pas si ils me croient ou si ils font semblant, mais ça se passe bien c'est le principale non? ». Souriant à pleine dents, j'étais vraiment heureuse et c'était à lui que j'étais venu annoncer en premier que j'allais enfin être la propriétaire et la gérante de mon propre Night club. Il avait beau ne plus être là, chaque fois qu'il se passait quelque chose d'important, c'était pourtant à lui que je venais parler. Ou à sa pierre tombale du moins. Si il ne m'entendais pas, au moins cela me faisait du bien à moi et il me devais bien ça. « Au moins je n'aurais que l'embarra du choix pour trouver une jolie fille à ramener après une dur journée de travail. Oui, je suis certaine que tu n'approuves pas ma façon de faire, mais crois moi, c'est mieux comme ça. Je suis plus vraiment celle que tu as connu. J'ai changé depuis que tu m'as laissé... ». Je me penchais pour poser le bouquet de rose que je tenais. « J'ai eu des nouvelles de Adrian. Il est marié maintenant et il a un bébé. C'est petite fille, elle est magnifique. Bien sûr pas autant que si elle avait tes gènes, mais quand même. ». Posant ma main sur la pierre tombale mon sourire s'effaça quelque peu. « Tu me manques tellement tu sais. J'aimerais rester plus longtemps, mais j'ai rendez vous avec cette superbe blonde et je voudrais pas être en retard. Je t'aime frérot. ». Un dernier regard vers la pierre tombale, un sourire et je tournais les talons. Si il n'était plus sur Terre j'avais appris à comprendre qu'il était toujours là dans mon cœur et maintenant, je vais beaucoup mieux. Je profite de ce qui me reste de ma vie pour goûter à ses plaisirs.

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Très bon choix d'avatar Mac' | Allez, viens jouer avec moi. 100% 3656991821

J'ai validé ton code du règlement, bonne continuation pour ta fiche ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à demander à un membre du staff.

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Un night club lesbien, j'vais aller y faire un tourSBAF

Bienvenue parmi nous! Mac' | Allez, viens jouer avec moi. 100% 364988687

Gabrielle C. Dumoulin a écrit:: Très bon choix d'avatar

Je dirais plus : EXCELLENT choix d'avatar. Mac' | Allez, viens jouer avec moi. 100% 1408284189

Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche ! Mac' | Allez, viens jouer avec moi. 100% 3690457425

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Très bon avatar. Et une lesbienne. Mac' | Allez, viens jouer avec moi. 100% 1408284189

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche. Mac' | Allez, viens jouer avec moi. 100% 3656991821

OLIVIAAAAAA. Mac' | Allez, viens jouer avec moi. 100% 1408284189

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bienvenue

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Merci à vous tous Mac' | Allez, viens jouer avec moi. 100% 1408284189

Pour moi, tout est nickel. Un autre moulin à paroles. Mac' | Allez, viens jouer avec moi. 100% 1408284189

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Bon jeu !

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