HYDE OWEN LUKE CAMPBELL

« YOUNG, WILD & FREE »

Yo, moi c'est Hyde Owen Luke Campbell, oui le même nom de famille que Naomi mais on n'est pas vraiment de la même famille. Pour ce qui est des prénoms, Hyde, c'est ma mère qui a choisis, paraît-il qu'elle avait fait un pacte entre copines sur le prénom de leur premier enfant, Owen, c'est le prénom de mon grand frère que je n'ai jamais connu parce qu'il n'a vécu qu'une semaine et encore, dans une boite en plastique à la maternité et Luke parce que mon père s'appelle comme ça, que son père s'appelle comme ça, fin bref, une sorte de tradition familiale quoi ! J'ai vingt ans et selon le morceau de papier qui me sert d'acte de naissance, je suis né un certain 3 mars, dans cette belle ville américaine qui se nomme San Franscico. Pour ce qui est du sexe, je suis pas vraiment défini, j'aime bien les deux. Ensuite, je crois que je peux vous dire que je ferais sûrement parti du groupe You Only Live Once. Sinon, quoi d'autre à vous dire, je sais parler l'anglais (logique), le français, l'espagnol, l'italien et le russe et

★ Hyde, pour commencer, il est lié à sa maladie. Il est atteint de Drépanocytose et il risque de mourir d'un infarctus cérébral s'il ne prend pas ses médocs et si il ne se présente pas aux rendez-vous médicaux. Au moins, s'il cherche à se suicider, pas besoin de chercher loin. Mais le jeune homme a appris à faire avec et n'en parle pas, c'est pas le genre de choses qu'on évoque à tout bout de champs n'est-ce pas ? Et puis, Hyde et les confidences, ces pas vraiment compatible, même s'il est d'extérieur joyeux, souriant et toujours le premier à faire une connerie, il cache beaucoup de choses, notamment sur son passé et ses années passées à l'hosto, dans un lit miteux. Forcément, ça lui a bouffé une partie de sa jeunesse, donc c'est aujourd'hui qu'il la continue, en agissant comme un gamin par moment. De plus, ça aurait pus être pire car la plupart des malades souffrent d'une taille de nain, ce dont Hyde a été épargné puisqu'il mesure 1m88.
★ Péché mignon, la gourmandise ? Cela va même au-delà. Hyde est pire qu'un gourmand, il mangerait n'importe quoi par moment, juste parce que l'envie lui prend. Et puis beaucoup de viande, il est loin d'être végétarien mais à côté de cela, le fait est que sa maladie l'oblige à manger tout un tas d'aliments riches en fer, donc herbes séchées, chocolat et autres s'invitent souvent dans son repas. Enfin manger, ça fait part entière du jeune homme, même si il fait chier tout le monde au cinéma avec ses pop-corn. Manger, ça le botte et il lui arrive rarement d'avoir le ventre plein.
★ Les joins et les cachetons. Peu importe la maladie, parfois, rien de mieux pour s'évader que de fumer autre chose que du tabac et d'avaler quelques pilules colorées. Malgré cela, il n'est pas un drogué H24 et ne se drogue que lorsque la déprime vient lécher son âme ou en soirée. Enfin en sois, rien que le nombre hallucinant de médicaments qu'il doit prendre pour ne pas avoir de crises, fait de lui un drogué. Mais ces cachets-là n'ont pas d'influence sur son comportement et l'aide à vivre, et non pas à oublier les problèmes qui l'entoure.
★ Les langues étrangères. Depuis le collège, il a toujours voulut apprendre à parler le français, l'italien, l'espagnol, le russe, l'allemand et toutes celles qui suivent. C'est vrai, connaître les autres langues, c'est avoir un truc en plus. C'est pour ça qu'il parle déjà au moins 5 langues si l'on compte l'anglais. Alors certes, il y en a certaines où quelques erreurs sont encore là, où il reste quelques soucis de grammaire, comme en français car la grammaire française n'est pas réputée pour être la plus sympa à apprendre... S'il avait eu plus d'ambition de ce côté-ci, peut-être serait-il devenu traducteur dans les réunions où se trouvent les grandes figures de ce monde mais non, il a préféré choisir sa passion avant tout pour en faire un métier.
★ A défaut de ne pas être devenu un grand traducteur, monsieur espère bien exceller dans un autre domaine. La photographie. Tout cela remonte à très jeune lorsque sa mère lui offrit un magnifique appareil photo pour ses 11 ans. La raison était mauvaise mais Hyde n'y prêta pas attention et mis peu de temps à connaître tout les moindres réglages possibles et imaginables et s'en servit rapidement. Par la suite, en entamant sa première année de lycée, les jeunes filles voulant devenir mannequin ou acceptant juste de poser pour aider le jeune homme furent nombreuses. De la même manière que beaucoup de jeunes, il postait ses clichés sur un blog bien à lui sur le net et faisait partager le lien aussi souvent que possible. Alors après 2 ans d'études de photographie au California College of art et quelques boulots annexes, il trouve enfin une place comme photographe chez Gap Inc. Coporate.




Sérieux, je crois bien que si ni mon père ni ma mère ne veut de moi chez lui à temps complet, c'est parce que je leur coutait trop cher niveau bouffe. Nan je rigole mais être l'enfant de consolation, c'est pas facile je dois dire. Se faire rabâcher dès qu'un truc ne va pas comme quoi mon frère aurait sûrement été mieux. Alors gamin, j'ai détesté corps et âme ce bébé mort qui avait tué toute forme d'admiration envers moi que mes parents auraient pus ressentir. Mais j'ai finis par faire la part des choses, essentiellement avec la naissance de la petite dernière, qui a aujourd'hui 8 ans. Mais paraît que j'étais un vrai connard avec elle, mais en fait, je le suis un peu avec tout le monde. Quand je parle, je réfléchis pas, ça sort vraiment tout seul et parfois, c'est blessant et mesquin, même si c'est pas vraiment ce que j'aurais voulu. Faute d'avoir une dignité aussi grande que la maison blanche, j'irais pas forcément m'excuser et je passe pour un insensible. Pourtant, je supporte peu la solitude lorsque je ne l'ai pas choisie, certes, comme tout le monde, se retrouver seul pour réfléchir, pleurer, ... oui, je dis pas, mais la plupart du temps, j'aime la compagnie, être seul me fait peur alors je suis toujours entrain de harceler les autres pour passer du temps avec eux. Lourd ? Oui possible mais si je les fais chier, faut savoir que je suis toujours là pour eux, même s'ils n'en ont pas envie. Et puis quand on est photographe, si on sait pas reconnaître les sentiments qui se cachent sur un visage, c'est qu'on est pas photographe. Parce que les émotions ressortent sur les portraits et mon métier, c'est de ne faire apparaître que celles qui sont intéressantes à bosser, sans abandonner les autres.
"Un vrai gamin..." vous dira Anthéa, mon ex. Un peu oui, c'est vrai qu'à vingt ans, il me manque encore la maturité mais j'ai l'impression que si l'on retire toutes ces journées, ces semaines passées à l'hôpital à cause d'une crise, on peut dire que je mérite de m'amuser encore quelques peu et grandir plus tard. Peu de gens le comprennent parce que peu de gens savent que je suis malade et puis, c'est pas vraiment un critère. J'ai pas besoin de la compassion des autres, et encore moins de me plaindre sur mon incapacité à faire du sport car cela pourrait m'essouffler et qui dit essoufflement, dit crise... Alors la seule chose que je peux faire se réduit à faire quelques abdos par jour pour garder la forme. Je me suis fais au fait que je serais jamais un grand sportif, c'est certain, mais je n'en avais pas non plus l'intention, même si mon père aurait rêvé d'un fils joueur de base-ball.
Pour autant, je suis pas du genre soumis et suiveur, mouton de deuxième division. Impulsif et entrepreneur, je demande peu souvent l'avis des autres avant de faire quelque chose, encore moins lorsqu'il s'agit d'une connerie parce qu'il arrive souvent que je ne sois pas d'accord avec celui-ci, ayant une vision très abstraite des choses. Oui je fais parti de ces gens-ci, qui pense que les esprits existent, mais pas non plus comme dans les films cul-cul qui passent à la télé. Mais juste parce que la science n'explique pas tout. Et pour finir, une autre chose que les gens trouvent absurde chez moi est qu'à la manière d'Amy Winehouse, je mourrirai jeune. C'est une certitude qui s'est toujours ancrée en moi.




résumé

Prénom/Pseudo : Pauline mais INDIAN PINGOUIN sur Bazzart ! Âge : bientôt 16 piges Célébrité sur l'avatar : Ashley Stymest Personnage : Inventé Code du règlement : Melt Your Popsicle Comment avez-vous connu le forum ? top site je crois Autres commentaires ? Des gens me connaissent ici, me connaissaient... Je fus sur NYCL fut un temps mais j'avais lâché l'affaire et je viens en force ici

La naissance est le miroir de la mort.

C’était un certain samedi soir, en pleine nuit. Deux couples triquant deux naissances prochaines, l’une chez les Campbell et l’autre chez les Young. Enfin, les femmes riaient de bon cœur, en se lamentant sur leur verre d’eau et les deux hommes parlaient travail, une bonne bière à la main. Ce que les quatre personnes n’avaient pas envisagé était que l’une des femmes perde les eaux ce soir-là, sur le canapé de leurs amis. Dans l’instant et la panique, sans un au revoir, sans un merci, les deux jeunes gens partirent, de peur qu’il arrive à leur bébé, la même chose qu’au premier. Oui, le premier, c’était Owen, un bébé né avec une malformation des poumons. C’était il y a quatre ans et les médecins avaient tout essayé pour le garder en vie et ses parents avaient la foi. Durant cette longue semaine d’hiver 1987, jamais l’idée que leur petit bébé, leur enfant à eux, meurent si tôt. Drame, larmes et crises d’angoisses furent nombreuses pour le jeune couple à peine marié. C’est vrai, d’habitude, ce genre de chose, on le voit à la télé dans un reportage et on hoche la tête avec un semblant de compassion hypocrite en se disant qu’il y a des pauvres gens dans ce monde. Mais l’on voit la chose différemment lorsqu’elle nous arrive. Mais pour revenir à notre affaire, Luke et Nausica se tiennent la main, arrivant enfin à la clinique. Leur visage est crispé par la trouille de perdre encore une fois leur progéniture. La future maman est rapidement prise en charge et tout deux sont conduits dans une salle d’accouchement et s’ensuit un long et douloureux travail. Cinq heures et vingt-sept minutes très précisément. Et cette fois, l’enfant ne présente aucune anomalie au niveau des poumons. Un immense sourire de soulagement et de bonheur s’étend sur la face des deux parents. La sage-femme qui conduit Nausica à sa chambre la regarde tendrement, devinant bien que ça n’avait pas dût être facile « Comment allez-vous l’appeler ? ». Sans se retourner, elle reste stoïque un instant, silencieuse avant de répondre « Owen. » Un moment de blanc s’installa avant que ce ne soit le père qui intervienne « Chérie ! C’est Hyde son prénom tu te souviens ? » Mais les yeux cernés de son épouse se ferment pour la laisser dormir.

Mais les jours suivants furent d’autant plus inquiétants. Les docteurs chargés de la clinique se succédaient auprès du nourrisson, un peu affolés avant qu’ils finissent par venir parler aux deux parents « Vous êtes tout deux porteurs d’un gène malade. Un gène qui n’avait pas affecté votre premier enfant mais qui a affecté Hyde. » Les deux mariés se regardèrent soudainement anxieux et Luke voulut en savoir davantage « Quel genre de maladie ? Une maladie grave ? Risque-t-il de mourir ? » Le médecin garda son air sérieux, sans se démonter face aux visages affolés « Mourir, non. Mais c’est une maladie qui va le suivre toute sa vie et il en va qu’il va parfois en souffrir. Cette maladie se nomme la drépanocytose. Elle est plus souvent repérée chez les personnes de couleur mais chacun de votre côté, vous avez des ancêtres noirs ou métissés dont vous n’avez hérité que le moins bon côté. Il devra prendre chaque jour une certaine dose de médicaments et certaines choses lui seront interdites. Ce sera noté sur une feuille, ne vous inquiétez pas. » Le discours du docteur eu raison de l’effrayamment des deux adultes et les rassurèrent, du moins en surface car ils auraient maintenant la lourde charge de surveiller ce gamin jusqu’à ce qu’il est l’âge suffisant pour comprendre qu’il est différent.

Ce fut donc quelques semaines après, le temps de bien savoir comment réagir en cas de crise, et d’autres gestes à avoir. Ils savaient que venir à la clinique serait bientôt plus régulier que jamais ce ne le fut et qu’entre les deux, il fallait que l’un décroche de son job. Interdiction de prendre une baby-sitter, c’était trop dangereux, parce que les baby-sitters ne suivent sûrement pas de formation pour réagir à tout types de maladies, non pas particulièrement celle-là… N’étant qu’une simple secrétaire médicale, Nausica accepta de lâcher son job totalement, une fois son congé maternité terminé. Luke continuera de bosser comme directeur financier de la de l’immense boîte qui l’employait et qui forcément, lui octroyait un salaire de rêve. Non, les Campbell étaient loin d’être pauvres, c’était une belle certitude… Et descendant de leur voiture, main dans la main avec le nourrisson dans les bras, enveloppé pour ne pas qu’il attrape froid, il était enfin rentrés chez eux et cette fois, avec un nouveau membre dans la famille, autre que poisson rouge ou chat. Pleins de belles pensées envahissaient les esprits des jeunes parents, prêts à tout pour avoir l’enfant le plus heureux du monde, malade ou pas malade. « Bienvenue chez toi p’tit bonhomme… » Déclara Nausica. Il ne manquait plus que le futur ne s’annonce de la même façon mais malheureusement pour eux, rien ne reste beau trop longtemps, n’est-ce-pas ?




Automne 1995. San Francisco en cette période est magnifique, mais aussi la plus chaude de l’année aux vues des températures, enfin, tout cela reste tout de même très doux. L’été Indien et tout ça… Hyde a alors 4 ans et il entame sa deuxième année en petite école. Sa mère, Nausica, l’emmène chaque matin à pied parce que la ville où ils habitent est pratique pour la maladie de l’enfant, les conditions climatiques ne sont jamais extrêmes, limitant la possible apparition de crises. Ce que redoutent fortement les deux parents. Enfin, silencieusement car leur relation ne tient plus qu’à l’enfant qu’ils pensent fragile. Celui-ci ne voit rien de la froideur qui sépare sa famille petit à petit. Il se contente de vivre comme le parfait enfant de son âge, adorable à souhait avec ses grands yeux bleus et ses cheveux noirs. Pas très bavard, un peu dans la lune et il arrivait qu’il refuse totalement de faire une activité en classe pour une raison inexpliqué.

Sur le chemin qui mène à l’école, madame Campbell est aussi dans ses pensées, un peu comme habitée par quelque chose puis elle dit à son gosse de 4 ans « Mon chéri ? Papa et moi, on ne s’aime plus, tu sais, alors tu vivras une semaine chez l’un, et une semaine chez l’autre, d’accord ? » Mais de son côté, Hyde est absent aussi et ne semble pas vraiment attentif à ce qu’on lui dit. A vrai dire, quand on a quatre ans, je suppose que l’on ne comprend pas vraiment ce genre de chose. Il s’arrête, lâchant brutalement la main de sa mère pour se mettre à hurler et pleurer en même temps. Il se tient le ventre, se frappe le crâne et se laisse tomber sur le sol. Nausica, paniquée, commence par prendre son enfant dans ses bras à le rassurer puis elle demande à un passant d’appeler une ambulance et elle, elle téléphone à celui qui n’est plus l’homme de sa vie mais néanmoins toujours le père de son enfant. Celui-ci ne mit pas longtemps à comprendre que la situation dégénérait, malgré les phrases totalement indéchiffrables qu’il entendait au bout du fil.
…
Quelques heures plus tard, ils retrouvaient leur petit endormi dans un lit d’hôpital, minuscule et si pâle. Tout deux s’assoient et en profitent pour discuter, face à face de leur divorce prochain. « Je… J’étais entrain de tenter de lui en parler, juste avant qu’il fasse sa crise… » Luke s’énerve mais sans hausser la voix, lui fait une remarque cinglante « Vieille folle, il a 4 ans ! Ne lui parle pas de nos problèmes à nous. La seule chose qui doit le tourmenter, c’est de faire la pire bêtise possible ou de comment attraper le pot à bonbon dans la cuisine, c’est tout. » Il prit une pause, remonté et déposa des papiers sur la table en se radoucissant. « Faut que tu signes et après, j’irais voir l’avocat et tu t’appelleras de nouveau Nausica Fitch. » La future divorcée hocha la tête, retenant ses larmes car même si l’amour n’était plus de mise ici, ils avaient tout de même évolués ensemble durant plus de 10 ans et c’était si jeune qu’ils allaient dire au revoir à leur futur commun. D’une main tremblante, elle sortit un stylo de son sac à main et signa les papiers et d’un soupir, son ex-mari lui saisit l’épaule en signe de compassion, qu’elle rejeta. Le silence revint alors jusqu’à ce que l’unique personne qui les unissait encore s’éveilla doucement « Papa, maman ? J’ai soif ! » La petite voix enfantine mit fin à la tension qui régnait et les deux adultes se précipitèrent pour s’occuper de leur fragile petit Hyde…

Fais tourner la beuh man, laisse moi tirer une latte, sur ce morceau de salade...

Quand vos parents divorcent lorsque vous êtes âgé de quatre ans, vous vous adaptez vite à la situation et vous passez rapidement à autre chose. J’avais à présent 12 piges et j’étais toujours malade, le ventre constamment remplis de pilules, parfois, il arrivait que le docteur qui me suivait m’en donne de nouvelles mais rarement il m’en disait d’arrêter. J’évitais de ramener les gens chez moi, et quand c’était le cas, je cachais tout ce qui pouvait leur mettre la puce à l’oreille sur ma maladie. Les professeurs savaient mais je les avais suppliés de ne pas en parler devant les élèves. J’étais normal, sauf pour le sport parce que je n’avais pas le droit d’en faire.

Ce dimanche soir quand mon père était venu me chercher, il ne m’avait pas emmené à sa maison mais chez quelqu’un d’autre. Il m’avait déposé avec mes affaires et m’avait présenté à une femme avant de m’abandonner pour partir avec elle. Je n’étais pas non plus idiot, j’avais compris qu’il couchait avec elle. Puis j’ai fais le tour de la baraque, y’avait du bruit dans une chambre, j’étais entré. C’était un mec dedans. On s’était échangés de froides salutations et ce fut ainsi toute la semaine ou je restai chez lui tant dis que mon père se tapait sa mère. Et ce fut ainsi durant des semaines et des semaines, lorsque je n’étais pas chez maman. Puis un soir au bar, - parce que sa mère tient un bar, oui- y’avait une baston qui dégénérait, je n’avais pas vraiment l’intention d’y participer jusqu’à ce que je ne remarque que Jeremiah n’était pas en bonne posture face au con contre qui il se battait. Je ne savais pas ce j’avais foutu mais je suis allé l’aider et le mec a finit par lâcher l’affaire. Jeremiah m’aurait tué, il m’en a voulu mais moi, j’étais fier d’avoir battu ce con, j’avais de la force quand même… C’est un vivant dans cette ambiance d’alcool, de baston que je me suis laissé allé, j’ai commencé à boire jeune, a testé d’autres cachetons que les miens, à tester les joins. Et de l’autre côté, ma relation avec Jeremiah s’était améliorée et j’avais finis par lui avouer que j’étais malade un an après notre rencontre, après la baston où il m’avait sauvé la vie. Et un peu plus tard, il a réalisé mes tatouages, pour mon plus grand bonheur, et le malheur de ma mère et mon père mais il n’y pouvait pas grand-chose une fois que c’était fais… Ce mec, c’est genre la classe même, il est le pire con du monde mais c’est fou comme il est adorable quand on le connait, ce mec, c’est mon frère, et vu le sang qu’on a versé dans les bagarres du bar, on peut dire qu’on a le même genre sang qui coule dans nos veines.

Bad Decision

Assis à la fenêtre de l’appart de maman, alors qu’elle était partie s’occuper de ma petite sœur, June. J’avais ramené ma copine à la maison, Lucy. C’était une fille magnifique, je vous jure, mais je vous sortirais pas ce genre de conneries à l’eau de rose comme quoi dès que je l’ais vue, j’ai su qu’il se passerait quelque chose ou une débilité du genre… Je fumais une clope en l’attendant car elle était partie faire un truc. Ce que j’aimais avec elle, c’est que même si en sortant avec moi, elle avait un peu changé, était devenue plus forte, elle avait une certaine naïveté, un petit côté fragile qui vous dis que putain, faut pas la frapper parce qu’on risquerait de la briser à coup sûr mais de l’autre côté, elle me faisait rire parfois, quand elle me frappait avec ses petits poings, me disant que c’était pas vrai. Non elle avait raison, elle était forte cette fille, je le sais mieux que quiconque... J’avais beaucoup de potes qui m’avaient lâché pour une raison merdique, celle que je sortais avec poil de carotte. Je crois qu’en fait, plus gamin que moi, ça existe… Cette fille, ce n’était pas une meuf avec qui tu sors pour faire genre devant tes amis, j’avais plutôt envie de la cacher aux yeux des autres par moments pour ne pas qu’on me la vole, quel égoïsme n’est-ce pas ? Tirant une dernière fois sur la cigarette, je l’écrasais dans le cendrier et fermais la fenêtre, le quartier était un peu bruyant. Dans la salle de bain, j’entendais du bruit, sûrement Lucy qui cherchait quelque chose, jamais je n’aurais pensé qu’elle irait jusqu’à la boite à pharmacie, alors que ma mère venait de refaire le stock de boîtes que je n’avais pas encore eu le temps d’aller cacher ailleurs. Je ne voulais pas qu’elle sache, d’abord pour elle, sortir avec un malade, ce n’était pas cool et puis pour moi aussi. De peur que mon secret soit plus tard ébruité, bien que je lui fasse amplement confiance et parce que je savais que la compassion nuirait à notre relation. Que ce ne serait plus vraiment la même chose alors je préférais qu’elle me voit comme un mec normale, juste avec une anomalie qui ne lui permettait pas de faire du sport.

Une voix affolée retentit dans le salon où je m’étais installé « HYYDE ! Pourquoi tu ne m’avais rien dis là-dessus ? C’est une maladie hyper grave à ce qu’il paraît… » Me prenant la tête dans une main, je me relevais, plus vraiment d’humeur à rire en fait. Je n’aurais pas dût sortir avec une fille trop intelligente. « C’est justement pour ça que je t’ais rien dis. T’es contente maintenant ? T’as appris un truc vachement important sur ma vie ! Ouai, bah je te souhaite d’être heureuse en sachant ça mais maintenant tu dégages, j’te connais plus ! » Mon dieu, la voir se recroqueviller en lâchant la boîte était douloureux à voir mais à ce stade là, la colère prenait le dessus « Oui, je suis malade, et si je ne le cri pas sur tout les toits, y’a une raison. T’as tout gâché alors j’ai même plus envie de revoir ton visage, ça me dégoûte comment t’as fouillé dans mes affaires, on était en couple, pas mariés ! T’as pas besoin connaître ce genre de choses ! » Comme elle semblait rester immobile, les larmes aux yeux, j’ai fais pire, j’ai pris ses affaires, sa main, et je l’ais emmenée de force hors de chez moi et lui ais claqué la porte au nez. Ce ne fut pas forcément ma meilleure idée de l’année mais bon… A présent, il ne me restait plus qu’à l’oublier ou du moins, faire comme si je l’avais oubliée. Mais la culpabilité vient rapidement après les gestes commis…

La période Post-Lucy, m’orienta dans les langues et lorsque je n’étais pas accroché à mes bouquins et mon ordi pour apprendre une langue étrangère, c’était en face d’une fille ou non, pour la prendre en photo. Beaucoup de filles, oui, mais peu de rousses. Parce que le roux, c’était Lucy et je ne voulais plus en entendre parler, comme un sujet tabou, de même que ma maladie. Mais pour ce qui était de mon envie grandissante de devenir photographe, tout était de mon côté, les jeunes filles qui manquent de confiance en elle et qui veulent prouver aux autres qu’elles ne sont pas des thons étaient nombreuses et je les dénichais facilement. Toutes sortes de commentaires alimentaient mon blog, les constructifs, les inutiles où il n’y avait qu’un smiley, les encouragements et les moqueurs. Beaucoup des moqueurs venaient d’amies de Lucy. Un jour de lycée, son groupe d’amies était venu me voir et l’une avait tenté de me foutre une baffe en me disant qu’à cause de moi, elle était en hôpital psy pour dépression, je retins sa main, rit jaune et leur avais répondu « Ce genre de choses, on le gueule pas partout miss, vous faites pitié parce que vous n’y connaissez rien, alors faut pas chercher la merde. » et vexée et mauvaises, elles étaient reparties. Bien sûr que je savais qu’elle était là-bas, je savais aussi que sa mère était morte, mais j’y pouvais rien, strictement rien. Ce sont des choses qui arrivent… Mon père est maintenant remarié avec une pétasse de 25 ans, aussi riche que lui, et ma mère se démerde, avec une gosse d’origine inconnue au niveau du père, même si je soupçonne mon père d’y être pour quelque chose car fut un temps où il passait souvent à la maison. Enfin à vrai dire, je m’en foutais, ma petite sœur de 5 ans, c’était un petit ange, pas un monstre capricieux, du genre petite bitch du premier âge, elle était parfois plus câline qu’un chiot, toute douce. Mais bon, d’un côté, il fallait qu’elle soit un peu plus méchante parce que s’en était parfois désespérant alors l’embêter était amusant.

Pour ce qui est de la suite de ma vie amoureuse, il y eu beaucoup de filles, quelques garçons, mais jamais tout cela ne durait bien longtemps, ça finissait toujours par foirer, d’une manière ou d’une autre. La seule qui ais durée plus de 5 mois fut une fille immense avec des lunettes. Elle avait un joli sourire et sa façon de voir le monde était amusante. J’aimais sa maladroitise, ses longues jambes et sa longue tignasse brune. Mais on s’est quittés lorsqu’elle est partie faire ses études en France, et moi je suis retourné à mon appareil photo et mes clopes. Chose que Lucy aurait bien voulu que j’arrête du temps de notre couple je crois bien… Mais je ne l’avais jamais écoutée. Mais bon, aujourd’hui c’est fini, over, terminé. L’année prochaine, j’irais étudier la photographie durant deux ans puis je deviendrais photographe, ce qui parait logique. Au moins, San Francisco est une ville dont on peut en sortir de beaux clichés, même si photographe de modèles serait plutôt un bon job pour la suite des choses. Même si un jour, j’espère réaliser un bouquin avec mes propres clichés, des clichés qui représente mon monde. Mais pour ça, faudrait peut-être que je me mette à bosser parce que j'enchaînais pas mal les soirées avec Jeremiah et les journées en cours me semblait bien plus longues lorsque j'avais la gueule de bois...

FIN.

+4 au cas où (a) vous pouvez poster

Je ne suis pas plus fan de Ash que ça, mais je dois avouer que ton avatar est hot à souhait.
Et dieu, quelle fiche à venir... Hâte de lire cela.

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.

Je le trouvais pas extraordinaire non plus avant mais il s'est carrément amélioré *-*
Bienvenue parmi nous et si tu as des questions n'hésite pas !
Oh, et, tu étais qui sur nycl ?

Sale garce de Pauline, tu vas enlever le Jude de ton prénom tout de suite, copiteuse !

Sinon Poppy va mouriiiiiiiir.

J'rigole. Je t'aime. Et pour la peine je vais te laisser un autre message de merde sur ton répondeur.

Et bienvenue d'ailleurs. Niahaha.

Émilie-Ambre C. Delyse a écrit:

Je ne suis pas plus fan de Ash que ça, mais je dois avouer que ton avatar est hot à souhait.
Et dieu, quelle fiche à venir... Hâte de lire cela.

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.

Merci Emilie Je ferais en sorte que si tu n'aimes pas trop ash, que tu aimes au moins ma fiche

Ezra C. Fletcher a écrit:

Je le trouvais pas extraordinaire non plus avant mais il s'est carrément amélioré *-*
Bienvenue parmi nous et si tu as des questions n'hésite pas !
Oh, et, tu étais qui sur nycl ?

Casier Merci merci ! Et j'étais Rose N. De Ferrini, ça doit remonter à l'année dernière

Sunnia J. Smith a écrit:

Sale garce de Pauline, tu vas enlever le Jude de ton prénom tout de suite, copiteuse !

Sinon Poppy va mouriiiiiiiir.

J'rigole. Je t'aime. Et pour la peine je vais te laisser un autre message de merde sur ton répondeur.

Et bienvenue d'ailleurs. Niahaha.

Excuse moi Mais sinon merci merci uu' Moi aussi je t'aime

JUDE DOMINE, HYDE S'INCLINE.
(des fois je me demande d'où sort ma connerie, sérieux )

Soit le bienvenue :)

Mini-Rose. *-*
Bienvenue.

Sunnia (nan je rigole va )

Kyle _ Merci beaucoup

Toffee (C'toujours ton surnom hein ? ) _ Tu te souviens de moi ? Merci pour l'accueil

Bah voui. ( pour les deux questions )
*offre de a crème glacée*

Han, trop contente
*partage la crème glacée avec Toffee*

Btw, juste une demande parce que ça m'embêtait de ne pas demander Je peux prendre le job de photographe de Gap ? (oui oui, déjà mis dans ma fiche mais je peux changer si ça vous dérange )

J'ai le droit de demander qui t'étais sur nycl ?
bienvenue

Déjà répondu plus haut à Toffee mais oui, j'étais ta coloc Rose N. De Ferrini, ça te dit quelque chose ?
Merci

ah désolée j'ai pas lu en entier bien entendu que ça me dit quelque chose !

Heavy est plus belle en Kaya Et pas grave, je t'en veux pas ^^

Pfiouuuuu Ash je l'adore celui là! Bienvenue beau gosse

Oh yeah, enfin un qui me dit que Ash est beau, je t'aime déjà toi

Et puis, Francisco est hyper hot aussi

oui mais les autres, y ont pas d'goût!


hé hé

T'as raison Si un jour tu veux plus être Kylesexuel, je suis là

Sinon, j'ai finis J'ai pas mal raccourcis, fini l'histoire avant les deux années d'études parce qu'il ne s'y est rien passé d'intéressant pour qu'on en parle ;) Après, j'avais déjà évoqué la demande et c'est pas grave si vous ne l'ayez pas vue, c'est pas non plus hyper important mais je demandais s'il était possible que je prenne le poste de photographe chez Gap Inc. Corporate ou non ! Merci beaucoup voilà !

Hyde O. Campbell a écrit:

T'as raison Si un jour tu veux plus être Kylesexuel, je suis là

Sinon, j'ai finis J'ai pas mal raccourcis, fini l'histoire avant les deux années d'études parce qu'il ne s'y est rien passé d'intéressant pour qu'on en parle ;) Après, j'avais déjà évoqué la demande et c'est pas grave si vous ne l'ayez pas vue, c'est pas non plus hyper important mais je demandais s'il était possible que je prenne le poste de photographe chez Gap Inc. Corporate ou non ! Merci beaucoup voilà !

Non je dit NON !!! Douglas est a moi !!! POINT

Welcome!