Quand tu lis les contes traditionnels, tu frisonnes, c’est sordide. “Le Petit Poucet. Il était une fois, un bucheron et une bucheronne bien pauvres qui avait 7 enfants, tous garçons.’ Cosanguinité bien sûr, sur fond de misère social. “Le plus jeune était resté si petit qu’on l’appelait ‘le petit poucet’.” Voilà, c’est un handicapé quoi, tout le monde s’en fout! Le contexte est parfait. “Une année, la misère devint très grande et le pain manqua.” Crise, famine. “Les parents: ‘Nous ne pouvons plus nourrir nos enfants, demain nous irons les perdre dans la forêt pour le pas les voir mourir sous nos yeux.” Haha, chouette idée! C’est vrai qu’on y pense pas assez pour un dimanche en famille, c’est délicieux. “Petit Poucet avait tout entendu.” Quinze ans de psychanalyse, parfait. “Le lendemain, lorsqu’ils comprirent qu’ils étaient abandonnés, les frères du Petit Poucet se mirent à pleurer.” Oui beh je pense qu’ils peuvent, en effet! “Pendant ce temps, chez le couple de bucheron ‘Hélas, mes pauvres enfants! Ou sont mes pauvres enfants?’ disait leur mère en sanglotant.” Ben où tu les as laissé, connasse!